Conseil 1 pour organisateurs de salons.

Bonjour,

Je me permets de donner quelques conseils à certains organisateurs de salons. Je pense qu’ils doivent s’impliquer avant, pendant et après. Bien sûr, certains se sentiront concernés, à eux, de voir. Sachez que je ne vais pas mâcher mes mots, sans dénoncer qui que ce soit.

 

Avant : pour avoir du public, obtenir des auteurs est toujours assez facile, encore faut-il bien les choisir. Il est souhaitable d’établir des thèmes pour les faire connaître à ceux qui pourraient venir.

Les organisateurs doivent tout faire (publicités, journaux locaux, personnalités du livre…) pour avoir du public.

Petite suggestion : Un libraire ( commerçant censé aimer la littérature) pourrait proposer de mettre en vitrine les ouvrages des auteurs (volontaires) une semaine avant le salon.

 

Pendant : pour s’assurer de régler l’ensemble des problèmes de l’ouverture à la fermeture du salon.

Tout d’abord, je pense qu’il est impératif de faire habilement faire remarquer aux visiteurs qu’ils doivent s’attendre à écouter les auteurs. Tous doivent comprendre, les exposants comme les visiteurs, que proposer n’est pas vendre.

Passer dans les allées en jetant un regard désabusé aux couvertures des livres, devant des auteurs prêts à proposer leurs écrits n’est pas très sympathiques.

Un salon du livre n’est pas un salon ordinaire. Un auteur ou un vendeur de livres n’est pas un camelot. Ces derniers doivent venir pour se faire connaître et accessoirement vendre quelques ouvrages.

Je reste persuadé qu’un élu, voire le maire de la ville, doit venir faire le tour du salon

Il est essentiel que les organisateurs restent sur le pont quand le repas du midi est terminé.

 

Après :

Il est utile de :

  • questionner les visiteurs et les auteurs, voire les exposants pour connaître leurs éventuelles remarques.
  • réaliser des sondages pour découvrir les ressentis et les attentes du public.

 

En conclusion, faire un salon du livre pour se faire plaisir n’est correct ni pour les invités ni pour les visiteurs. Il n’y a rien de pire (à mon sens) que de voir des auteurs endormis dans un salon presque vide, avec des organisateurs qui vident quelques verres pour oublier qu’ils doivent être là.