Le fond de l’air est con

 

C’est une de mes expressions préférées et c’est un presque slogan personnel. Jamais, depuis que je l’ai adopté, il y a environ une trentaine d’années, il ne s’est mieux illustré en compétences qu’en ce moment même. Grèves, manifestations, précarités, désaveux des classes dites « supérieures », conflits sociaux généralisés, institutions en vrac, médias publiant en absurdie…

La « bordelisation » de la France semble être devenue un objectif prioritaire du gouvernement, je corrige, plutôt des gouvernements successifs mis en place par le petit roi républicain, qu’un fragment de peuple inconscient, à peine 22 %, sans mémoire politique, nihiliste convaincu, à remis en place. Le bordel est le fond de commerce de cette clique à claques gouvernante. Et ce depuis les premières manifestations des gilets jaunes.

Je ne manifeste pas. Je ne suis pas en grève, et encore moins concerné par les réformes, pénuries et conflits vendus. Pour tout dire, de tout cela, je m’en tape le coquillard sur la moquette et sur l’air de la java bleu version électro. Je ne m’agite pas parce que le problème est tout autre que celui qui est lancé façon « pavé dans la vitrine ». Je vais résumer ma pensée pour essayer de bien me faire comprendre : plus de Garovirus premier, plus de bordel, donc si plus de présidents, plus de gouvernements, et si plus de président et de gouvernement, plus de problème.

Ce n’est pas contre les réformes qu’il faut manifester, mais contre la Monarchie Inconstitutionnelle Macronienne. La nuance est pourtant de taille, ô peuple de daltonien.

YLR