Tout le monde se souvient de Tiffay Ducloy, auteure de « Cent papiers sans pieds » en 2020, livre ayant inauguré la collection NOUVELLES PAGES qui compte à ce jour 22 titres publiés et est la collection la plus fournie de JDH EDITIONS.
Aujourd’hui, Tiffany publie un nouveau livre, dans une toute nouvelle collection, TIERRA LATINA. Une collection dont le nom évoque de suite le lointain voyage… Puisque c’est en effet une collection dédiée à l’Amérique Latine. C’est aussi la première collection sur un thème géographico-culturel chez JDH EDITIONS.
Pour la sortie de ce livre, Tiffany est interwiewée par son éditeur Jean-David Haddad.
JDH : Bonjour Tiffany. Vous publiez « Paroles de l’Amérique dorée ». Pouvez-vous nous en dire plus à la fois sur ce livre et sur cette collection?
TD : La collection Tierra Latina a pour but de donner la parole à l’Amérique latine. L’Amérique latine, cette région du monde qui a encore du mal à trouver sa place. L’idée, c’est avant tout de donner la paroles aux latinos eux-mêmes afin qu’ils nous présentent leur pays, leur vie, leurs habitudes, leur vie quotidienne bien différente de notre vie quotidienne d’européen. L’idée, c’est aussi de laisser les voyageurs internationaux s’exprimer, de les laisser nous raconter leur périple dans ce que j’appelle le paradis de l’Amérique. L’idée, c’est enfin de vous laisser romancer cet endroit du monde ou la vie se danse, où les gens vous sourient avec les yeux, ces pays dans lequel on possède peu mais on vous donne tout.
« Parole de l’Amérique dorée », c’est donc le premier livre de la collection. Je vous emmène à mi-chemin entre récits de voyage et témoignages, au travers d’un livre qui se lit aussi bien sur la plage qu’en voyage, dans son lit ou dans un taxi, en hiver devant la cheminée ou en été les pieds dénudés, en descendant une téquila ou en sirotant un lait au chocolat, en fumant un cigare, en buvant un Ron, en écoutant Buena vista social club, vêtu d’un poncho ou d’un sombrero, devant un match de football ou bien assis à attendre dans un hall, en bref voilà un livre qui invite à découvrir (pour certains) et à redécouvrir (pour d’autres) cette région du Monde. Dans ce récit, j’emmène le lecteur au Mexique, en République dominicaine, au Pérou, au Chili, à Cuba, en Argentine, en Equateur, en Colombie, au Guatemala, au Brésil, en Bolivie, au Costa Rica, aux Galapagos, au Venezuela, en Uruguay et au Salvador.
J’ai décidé de mener la vie dure autant à nos préjugés qu’à notre façon de voyager. Pour cela, j’ai recueilli les témoignages de de six latinos sans sombreros et huit explorateurs venus d’ailleurs. Grâce à eux, vous voyagerez entre samba et bachata, paysages et rivages, sourires et fêtes, gangs et guérillas, patriotisme passionné, meurtres, corruptions, assassinats, pauvreté et générosité. Si nos 8 explorateurs européens ont choisi de faire l’expérience touristique de l’Amérique latine, nos 6 latinos, eux, n’ont pas eu d’autre choix que de fuir leur patrie pour rejoindre l’Europe ou les Etats-Unis.
« Là tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. »
Si vous connaissez la capitale du Honduras, alors ce livre n’est pas fait pour vous.
JDH : Lorsque vous m’avez parlé de ce livre, j’ai voulu qu’il ouvre un nouveau type de collection chez JDH et nous avons immédiatement parlé de vous en confier la direction. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur la manière dont vous envisagez les choses en tant que directrice de collection, la plus jeune de la maison, je précise…
TD : Aujourd’hui, l’information passe avant tout par le bouche à oreille fait sur les réseaux sociaux. Je vais utiliser ça pour démarcher des auteurs. Vivant au Portugal, j’ai beaucoup d’amis et connaissances d’origines latines américaines, connaissances qui ont elles-mêmes des connaissances, qui ont elles-mêmes des connaissances etc. On ignore combien de personnes écrivent dans leur coin. Je vais poster régulièrement des messages à la recherche d’auteurs sur des sujets différents, sujets différents oui, mais qui concerneront bien évidemment l’Amérique latine.
JDH : Quel est votre attrait pour l’AMérique latine?
TD : C’est une partie du monde intrigante. On en sait que ce qu’on nous en dit. Je suis fascinée par ce mélange de culture dans un petit espace! Prenez par exemple le Venezuela qui est l’un des pays les plus pauvres au Monde et le Brésil qui est un pays en pleine effervescence. Au Brésil on danse la samba, à Cuba c’est la salsa, en République dominicaine c’est la bachata. Ces différences ethniques, ces différentes mentalités… En tant qu’européenne je suis admirative de voir que là-bas, on connaît la valeur inestimable du prix de la vie. Dans ces pays où la vie peut vous être prise parce vous avez traversé la rue sans l’autorisation d’un gang. J’aime l’Amérique latine pour le regard que cela me donne sur le monde, pour la manière dont ma vision des choses évolue, pour les richesses humaines, l’humilité et la simplicité de la vie. J’aime l’Amérique latine pour les clichés qu’on en a, mais aussi pour la réalité que je connais. J’aime l’Amérique latine pour sa part de mystère.
JDH : Chez nous, les directeurs de collection ont une très large latitude. Je l’ai voulu ainsi dès le départ. N’y aura-t-il que des livres en langue française dans votre collection?
TD : Dans un premier temps, oui. Chaque chose en son temps, ne buvons pas la téquila avant d’avoir lécher le sel, ne partons pas au Macchu Picchu s’en s’être assuré que les lamas seraient là.
D’ici quelques mois, j’espère évidemment que nous pourrons offrir des livres en anglais, en espagnol, ou en portugais. Sur du long terme, nous avons à coeur d’internationaliser JDH Editions, et ma collection Tierra latina sera un tremplin à l’internationalisation puisque je m’adresse à l’Amérique latine, soit une vingtaine de pays.
J’ai aussi la faculté de parlé anglais couramment et d’avoir un bon niveau d’espagnol ; et mon compagnon est brésilien donc il parle portugais et anglais couramment. Le blocage de la langue ne devrait pas nous poser de problèmes. Ce sera un travail d’équipe.
JDH : Quelques mots pour nos lecteurs et auteurs?
TD : Passionnés de l’Amérique latine ou simplement curieux, laissez-vous embarquer dans ce nouvel univers. Bouclez vos ceintures, préparez vos sandales, vos cigares et vos sombreros, ce soir nous mangerons du guacamol et des nachos.
Je vous invite à jeter un coup d’oeil à « Paroles de l’Amérique dorée » sur le site JDH editions. N’hésitez pas à me contacter sur les réseaux sociaux si vous êtes un potentiel lecteur intéressé ou un potentiel futur auteur de cette nouvelle collection.
JDH : Merci madame la directrice de collection! Tout le monde connait mon attrait pour le cigare et le rhum après diner, afin de bien réfléchir posément. Je ne manquerai pas de penser à TIERRA LATINA!
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