Ces drôles de pages vous redonneront la bonne humeur pour cet été : collection drôle de pages
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« Gaufrette aux piments ou les pérégrinations d’une assistante pas très sociale » de Bérénice jolilac
Gaufrette aux piments ?
Et pourquoi pas « tartelette au poivre » ou « café liégeois au sel de Guérande » ?
Titre étrange…
Étrange, mais cela prend tout son sens, quand on comprend que cette gaufrette aux piments n’est pas un dessert farfelu, mais bel et bien une femme. Ou, pour être exact, un mètre cube de tendresse corrosive, d’humour et d’humanité. D’ailleurs c’est ainsi qu’elle se décrit : un mètre cube. Et c’est ainsi que je comprends ce personnage détonnant.
Ce roman est hors norme. Totalement incorrect. Son auteure est du même calibre. Il est connu que les gaufrettes aux piments n’engendrent pas des éclairs à la moutarde, au même titre que les chiens ne font pas des chats. Et ce qui est certain c’est que vous ne croquerez plus jamais dans une gaufrette sans y penser.
À dévorer sans modération.
« Le meurtre du bon sens » de Gilles Nuytens
Le meurtre du bon sens. Ce n’est pourtant pas une histoire Belge, même si depuis Bruxelles, pour l’auteur, la situation à l’air d’une farce. Et l’histoire se répète dans le monde entier. La blague est dite même en latin. Les croyants brûlent des cierges. La pandémie pantomime donne lieu à une dictature sanitaire à tendance psychotique, citoyenne comme gouvernementale. Heureux les hypocondriaques, car les portes des hôpitaux leurs sont grandes ouvertes ! Heureux les gouvernants, car le fantasme du contrôle des masses est devenu réalité ! Heureux les fascistes à la petite semaine, car ils peuvent décider du sort de leurs prochains !
Un fascisme ordinaire et maussade se met en place, partout, pour une situation elle aussi ordinaire que la masse média a voulu rendre extraordinaire. L’homme de bien et de raison oscillera alors entre deux tendances. Devenir con ou le rester. Réfléchir, en appeler à sa raison ou bien bêler sans se soucier de la marque de la tondeuse.
Gilles Nuytens, sujet sensible et disciple du bon sens nous livre avec ce texte enflammé, sa vision des choses, que vous approuverez, si tout comme certains, vous pensez que cette crise sanitaire donnera effectivement naissance à ce que beaucoup appellent déjà : le monde d’après.
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