Ce week-end, nous lançons une dédicace en ligne du premier tome de la saga historique « La plantation Walker » sur notre site www.jdheditions.fr.
À cette occasion, Claudia Brandi s’est prêtée au jeu de l’interview !
Découvrez les mots de Claudia, recueillis par Jean-David Haddad, qui lui a posé des questions sur son livre et ses origines.
JDH : Claudia Brandi, vous êtes une nouvelle auteure de la maison JDH, nous sommes heureux de publier votre roman dans la collection Magnitudes, prestigieuse collection littéraire de JDH Éditions. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur ce roman ?
CB : C’est un roman historique qui se déroule dans la Louisiane pré-esclavagiste du XIXe siècle. L’histoire est celle de Celia, une jeune femme anglaise qui est contrainte, pour des raisons économiques, de quitter son pays natal pour s’installer dans le Nouveau Monde. Là-bas, elle vit un véritable choc culturel qui la déstabilisera, d’autant plus que trois hommes très différents essaieront de la conquérir. Parfois tendrement, parfois plus violemment, en essayant de forcer son destin. Mais Celia sera plus forte qu’eux et elle arrivera à se rebeller contre l’étreinte du destin qui lui est imposé, pour devenir elle-même maître de sa propre vie et de sa liberté.
Un roman historique qui se déroule dans la Louisiane pré-esclavagiste du XIXe siècle.
JDH : Dans la collection Magnitudes, nous attribuons un chiffre selon la manière dont l’écrit est susceptible de « secouer » le lecteur. À l’image d’un séisme. Votre texte a été classé par le comité en magnitude 8.0, ce qui est un niveau très élevé (le niveau suprême étant 9.5). Y trouve-t-on du sexe et de la violence ?
CB : Il y a des allusions à la prostitution, un fléau très en vogue à l’époque, ainsi que des scènes crues qui parlent d’agressions sexuelles et de meurtres. Malheureusement, cela était un destin très commun pour les esclaves des plantations qui se rebellaient aux ordres de leurs maîtres.
Magnitudes : LE SÉISME LITTÉRAIRE. Notre collection littéraire phare regroupe toutes sortes d’œuvres littéraires, qu’il s’agisse de romans, de poèmes, de nouvelles, etc. Sur chaque livre de la collection est apposé un chiffre qui traduit le caractère plus ou moins choquant du texte. Collection dirigée par Yoann Laurent-Rouault.
JDH : Pourquoi votre intérêt pour l’époque pré-victorienne ?
CB : J’ai toujours été passionnée par le XIXe siècle. Petite, j’ai été fascinée par l’histoire d’ « Autant en emporte le vent ». J’ai également lu des histoires vraies d’esclaves, comme l’autobiographie de Frédérique Douglass, qui m’ont fait réfléchir sur leur vie dans les plantations de canne à sucre et m’ont inspiré pour l’atmosphère de mon roman. J’ai aussi visité la Louisiane lors de mes voyages aux États-Unis. C’est là l’endroit où j’ai eu l’inspiration pour écrire ce roman.
JDH : Cet ouvrage est une traduction de l’italien. Pouvez-vous nous en dire plus ?
CB : J’ai d’abord écrit le roman en italien, qui a été publié par la maison d’édition « Land Editore », en mai 2023. Ensuite, j’ai décidé de le traduire afin que le public français ait la possibilité de le lire aussi, mais j’ai fait quelques modifications. J’ai rajouté des passages grâce aux suggestions très constructives que j’ai reçues de la part des lecteurs italiens. Les Français ont donc la chance de lire une version « améliorée » et plus riche que l’original italien !
JDH : Je crois qu’une présentation à Lyon est prévue en février. Pouvez-vous là aussi nous en dire plus ?
CB : Les versions italienne et française de mon roman seront présentées par « Istituto Dante Alighieri » le samedi 10 février de 17h00 à 19h00 à l’Espace Simone André – 100 RUE BOILEAU, 69006 Lyon. L’entrée est libre et il y a aura des prix à gagner pour ceux qui participeront et d’autres surprises, donc… venez nombreux !
Les versions italienne et française du roman seront présentées le samedi 10 février à Lyon.
JDH : Et enfin quelques mots sur vous, afin que les lecteurs vous connaissent un peu mieux. Votre profession, vos passions, vos activités et bien sûr votre rapport à la littérature.
CB : Je suis enseignante d’anglais dans un collège privé de Lyon. Tout comme la protagoniste de mon roman, j’ai quitté mon pays natal, l’Italie, pour m’installer en France il y a sept ans. Donc moi non plus je n’ai pas échappé au choc culturel au début ! Je suis désormais française aussi, ayant obtenu la citoyenneté l’année dernière, et j’en suis très fière. J’adore voyager et lire, surtout les romans historiques, réalistes et les autobiographies. La littérature est un refuge pour moi du monde chaotique dans lequel nous vivons, je ne pourrais pas vivre sans elle.
JDH : Merci de cette interview, votre roman est en vente partout, y compris sur le site JDH ÉDITIONS, où vous allez, ce week-end, le dédicacer aux lecteurs via une dédicace en ligne.
La plantation Walker – 1. L’étreinte du destin
de Claudia Brandi
Magnitudes 8.0
216 pages
13,5 x 21,5 cm
Résumé :
Louisiane, 1832.
Lorsque la jeune Celia quitte l’Angleterre pour le Nouveau Monde après la mort de son père, elle est loin de se douter des aventures qui l’attendent tout près de La Nouvelle-Orléans. Accompagnée de sa mère et de Thomas, son ami d’enfance, Celia devra faire face à des attaques d’alligators, des coups de fouet, et bien d’autres épreuves difficiles afin de prendre en main son destin, qui sera bouleversé par la rencontre avec le riche banquier John Wilkinson et le fascinant esclavagiste Ashley Walker.
Celia finira-t-elle par trouver sa place en Amérique ?
Plongez au cœur des bayous et des plantations de la Louisiane grâce à cette saga historique envoûtante qui offre un aperçu saisissant de la société américaine sudiste à l’aube de la guerre de Sécession.
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