Description
Jouer. Penser. Parler. Trois mots qui n’ont rien d’extraordinaire. Pourtant, quand nos enfants sont prisonniers du virtuel, quand la machine décide pour l’homme, quand la parentalité évolue sur circuit imprimé, ces mots perdent leurs sens. Enfance massacrée, c’est-à-dire sacrifiée aux profits de pollueurs du genre, offerte à des besoins abscons, à des parents embrigadés et abusés. Des spécialistes de l’enfance, affolés par ce cirque numérique, par ces applications qui décident pour vous des besoins de votre progéniture, réagissent. L’auteure de ce pamphlet lance l’alerte sur cette enfance saccagée, parce que connectée. Elle écrit parce qu’on ne l’entend pas, parce que l’orthophonie devient cacophonie et que depuis son cabinet elle voit le drame s’amplifier. Ses ennemis : la perte de sens, la perte de l’humain, la corruption du lien parent enfant.
Ses valeurs : la transmission, la réflexion, la force des mots, le libre arbitre.
Elsa Job-Pigeard combat pour que les bébés ne deviennent pas de petits « appuyeurs de boutons », élevés en batterie et à distance, surveillés par des caméras et des capteurs. Dressés à être de bons consommateurs, qui rient quand on les déclenche et qui répètent quand un bout de plastique le leur ordonne.
Préface de Jean-Jacques Erbstein, médecin généraliste, auteur de « Je ne pouvais pas les laisser mourir », dans la même collection.
Jean-Hughes CHEVY –
Constat argumenté sur les dégâts provoqués sur les bébés et les enfants par les technologies numériques. A lire absolument quand on a des enfants en bas âge !
jh