Aujourd’hui, nous lançons la prévente de la biographie de Cécilia Siharaj, l’aventurière influenceuse écrite par Karine Gardize.
À cette occasion, Cécilia s’est prêtée au jeu de l’interview !
Découvrez les mots de Cécilia, recueillis par Jean-David Haddad, qui lui a posé des questions sur le livre, sa communauté et ses projets.
JDH : Bonjour Cécilia. C’est un plaisir pour JDH Éditions d’éditer votre livre dans la collection Baraka. Ou plus exactement votre histoire écrite par une biographe, en interaction avec vos réactions. Un livre très bien fait ! Vous êtes connue : vous avez été star de téléréalité via Koh-Lanta et via Mamans et célèbres, vous êtes devenue influenceuse… Ça fait quoi d’avoir désormais sa propre biographie ?
Cécilia : Pour commencer, c’est un plaisir partagé car je suis très très heureuse aussi de sortir mon livre avec JDH Éditions. Je dirais, dans un premier temps, que je ne me considère pas du tout comme une star de la téléréalité, absolument pas. En plus, pour moi, Koh-Lanta, c’est un programme de téléaventure, et Mamans et célèbres, de télédocumentaire, je classerais ça dans ces rubriques ; donc je me considère pas comme une star de téléréalité, je dirais juste que je suis une personne qui a fait de la télé, mais c’est vrai que j’aime bien souligner ce côté-là parce que je trouve que « téléréalité » donne une autre image, une image différente, je trouve, des personnes comme moi. Je pense d’ailleurs que c’est pour ça que je n’ai jamais fait de téléréalité, je pense que j’étais peut-être « trop normale » pour être un bon profil de téléréalité. Et d’avoir sa propre biographie, c’est vrai que c’est assez fou, je crois que je ne réalise pas encore, je ne me rends pas réellement compte de ce qu’il se passe, mais je suis hyper heureuse ; c’est vrai que c’est fou, j’ai du mal à me dire qu’il y a des gens qui peuvent être intéressés par moi, parce que j’ai fait de la télé, parce qu’ils me suivent énormément sur les réseaux, parce qu’ils peuvent s’identifier, j’ai beaucoup de mal à réaliser tout ça. C’est sûr que c’est flatteur, mais je ne me rends pas réellement compte de ce qu’il se passe.
Avoir sa propre biographie, c’est vrai que c’est assez fou, je crois que je ne réalise pas encore, je ne me rends pas réellement compte de ce qu’il se passe, mais je suis hyper heureuse.
JDH : Vu que vous publiez un autre livre autobiographique, pour qu’il n’y ait pas de confusion dans l’esprit des lecteurs, celui que vous publiez avec nous, chez JDH Éditions, est plus axé sur vos confidences faites à votre biographe, avec des photos exclusives et surtout les coulisses de la téléréalité… et des informations jamais révélées… Confirmez-vous ?
Cécilia : Tout à fait, je confirme tout cela. Ce sont deux livres complètement différents. L’autre livre est vraiment axé sur ma vie de maman, sur l’avant, le pendant ma grossesse et ma reconstruction ; il est vraiment axé sur tout ce qu’il s’est passé suite à ma séparation, au fait de me retrouver maman solo, et qu’est-ce que c’est qu’élever un enfant seul, on est vraiment axé sur cette grosse partie-là de ma vie, c’était un choix de ma part, et d’ailleurs, c’est moi qui l’ai entièrement écrit. Alors que le livre autobiographique qu’on a réalisé chez JDH Éditions avec Karine Gardize, ce sont vraiment mes confidences ; je me confie, je donne des informations sur moi, qui vont de ma tendre enfance à aujourd’hui, en passant par ma vie intime, ma vie de famille, ce que j’ai fait au niveau de la danse, au niveau télé, en donnant aussi mes points de vue, en appuyant sur ma façon de penser, bref sur mon passé, sur ce que j’ai vécu, ce sont des choses exclusives que je n’ai jamais dévoilées. Dans ce livre-là, on sera vraiment sur moi, la personne que je suis, que je suis devenue, le pourquoi du comment je suis comme ça, qu’est-ce qui a fait que j’ai une force de caractère, qu’est-ce qui a fait que dans ma vie j’ai toujours été une battante, il y a également des photos exclusives, et bien d’autres choses, qui sont vraiment touchantes. Ce sont donc vraiment deux livres complètement différents mais qui peuvent tout à fait être complémentaires, parce qu’un livre se focus sur ma vie de maman, de maman solo, et l’autre, avec JDH Éditions, qui se concentre sur « qui est Cécilia, qui elle est réellement ».
JDH : Vous êtes connue depuis 2016 : pourquoi avoir attendu maintenant pour publier ?
Cécilia : J’ai été connue du grand public en 2016, c’est vrai ; j’ai toujours rêvé d’écrire un livre, ça a toujours été mon rêve, mais je ne savais tout simplement pas comment ça fonctionnait, je ne connaissais pas le système, je ne m’étais pas réellement renseignée, je ne connaissais pas de maisons d’édition, et c’est vrai que c’est fou parce qu’il a fallu attendre 2023 pour que des propositions viennent à moi. Karine, ma biographe, c’est elle qui m’a contactée parce qu’elle était intéressée par moi ; on s’est rencontrées lors d’un évènement, qui était tout simplement mon anniversaire – un gros évènement organisé par un parc pour enfants, qui était vraiment génial. Donc Karine était là, et elle m’a observée et a vraiment apprécié la personne que j’étais et m’a proposé ce projet en tant que biographe. J’ai trouvé ça super intéressant et j’ai saisi l’opportunité.
JDH : J’ai lu ce livre passionnant de bout en bout… Aviez-vous déjà « balancé » ces infos sur la manière dont vous avez été traitée par ces émissions de téléréalité ? Ou est-ce la première fois ?
Cécilia : C’est vraiment la première fois que je parle ouvertement de ce que j’ai pu vivre dans mes émissions de télé. Je ne m’étais jamais réellement confiée, je n’en avais jamais vraiment parlé, donc, comme quoi, on est vraiment sur de réelles confidences.
JDH : Malgré tout, vous dites que vous aimez Koh-Lanta, aussi bien l’émission que votre aventure… Vous continuez de regarder l’émission chaque année ?
Cécilia : Pour être honnête, c’est vrai que Koh-Lanta est un programme que j’aimais beaucoup, je me rappelle à l’époque où j’étais jeune, quand j’étais adolescente, je regardais pas par cœur, ce n’était pas mon rendez-vous de tous les vendredis – à l’époque, c’était tous les vendredis – parce que j’étais quelqu’un qui aimait beaucoup sortir, aller dehors, à l’extérieur ; mais quand je tombais sur l’émission, j’aimais bien regarder. Du coup, quand je tombais dessus, je me posais et regardais, mais je n’ai jamais suivi le programme, les saisons entièrement, et ça n’a pas changé. Donc non, pour être honnête, je ne regarde pas ; quand je tombe dessus, je regarde, mais je suis incapable de vous dire qui est qui, ni qui a gagné ces dernières saisons toutes les années après les miennes. J’aime le programme, mais pas au point que ce soit mon rendez-vous de toutes les semaines.
J’ai envie d’être moi-même, je sais que je revendique beaucoup le naturel, j’aime montrer qui je suis, mon quotidien, je ne m’inspire pas d’autres, je suis moi, que ça plaise ou non…
JDH : À la lecture de votre livre, j’ai envie de vous définir comme une influenceuse authentique. Qu’en pensez-vous ?
Cécilia : J’apprécie le nom d’influenceuse authentique, parce que je suis différente des autres, je n’ai pas envie de m’identifier à quelqu’un, j’ai envie d’être moi-même ; je sais que je revendique beaucoup le naturel, j’aime montrer qui je suis, mon quotidien, je ne m’inspire pas d’autres, je suis moi, que ça plaise ou non. Je pense que ça plaisait pas pour faire de la téléréalité, justement, ça n’a jamais été suffisant en tout cas, et je n’ai jamais cherché à être quelqu’un d’autre ou à faire semblant. J’aime me montrer sans maquillage, au naturel, pas coiffée, pas habillée, en pyjama, pas lavée… Ce n’est pas que j’aime, mais c’est que je suis comme ça. Je ne vais pas me préparer exprès pour faire des vidéos, des stories – bien sûr, de temps en temps quand je sors, j’aime bien m’apprêter aussi, attention ! (rire) Cécilia, c’est aussi une fille qui aime prendre soin d’elle, mais je ne vais pas faire exprès de prendre soin de moi pour me montrer dans des vidéos apprêtée, je suis naturelle, nature peinture, sans filtre, et j’aime ça. Du coup, quand je me prépare, on voit la Cécilia qui a pris soin d’elle et qui s’est préparée pour tel évènement ou telle chose, et j’aime jouer avec ça, parce que j’aime aussi me faire très jolie, mais je n’ai pas honte de me montrer au naturel.
JDH : Vous avez aujourd’hui quelque 300 000 followers Instagram, et si on cumule avec les autres réseaux, on dépasse 400 000. Est-ce le chiffre le plus élevé que vous ayez atteint ?
Cécilia : Clairement, aujourd’hui, oui. Actuellement, j’ai presque 300 000 followers sur Instagram, j’en ai jamais eu autant et j’aurais jamais cru en avoir autant. Je suis contente parce que je vois le chiffre qui augmente quotidiennement, donc c’est génial parce que je me dis que j’ai une communauté qui s’accroche, qui est de plus en plus présente, qui continue de me suivre, qui a envie de faire partie de cette nouvelle aventure qui m’attend aussi, et ça me touche, parce que je me dis que je ne fais pas ça pour rien, et ils me le rendent bien. J’aime partager mon quotidien, et je vois que le fait d’être suivie, ça rassure ; c’est vraiment un échange et un partage, donc je suis contente et heureuse, et c’est vrai que c’est fou, ce chiffre est quand même incroyable.
Je trouve ça très important, justement en tant que femme, de montrer que nous ne sommes pas faibles, nous sommes des battantes, des guerrières.
JDH : J’ai publié un livre de témoignages féminins qui s’appelle Nous ne sommes pas le sexe faible. On y trouve en particulier des aventurières. Vous, Cécilia, vous sentez-vous proche du titre de ce livre ? Je vous pose la question car, à la lecture de votre biographie, si je vous avais connue il y a deux ans, je vous aurais proposé d’y participer !
Cécilia : Déjà, je suis très contente de savoir que j’aurais pu, il y a deux ans, participer à ce livre, c’est vrai que le fait que ce soit des témoignages de femmes avec un titre de livre qui est Nous ne sommes pas le sexe faible, je trouve ça génial. Je trouve que les femmes d’aujourd’hui sont des warriors, on est des warriors tout au long d’une vie. Déjà, rien que le fait de porter la vie fait que nous sommes des warriors. Et c’est vrai que j’aime mettre en avant ce côté-là de la femme, car il y a toujours eu une différence homme/femme, depuis toujours, malheureusement c’est comme ça, et je trouve ça très important, justement en tant que femme, de montrer que nous ne sommes pas faibles, nous sommes des battantes, des guerrières. Donc oui, bien évidemment, je me sens proche de ce livre, de ce titre, je m’y retrouve complètement.
JDH : Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre voyage à venir ? Combien de temps partez-vous ? Reviendrez-vous en France quelques jours pendant cette période ? Et votre fille, Sway ?…
Cécilia : Quelques mots concernant mon voyage à venir : déjà, c’est incroyable, car en toute honnêteté, je n’aurais jamais cru avoir le courage de le faire, mais je pense que c’est le moment ou jamais. Avec mon chéri, on est épanouis comme jamais, on rêve tous les deux de ça, et je trouve que c’est le bon moment de le faire au niveau de l’âge de ma fille ; elle est encore jeune, ça reste encore facile, et puis Sway c’est vraiment une petite qui demande à voyager, à partir, à découvrir des choses, donc je pense que ça va être incroyable. On part sur une durée indéterminée… Moi je me dis minimum 6 mois, Maxence me dit un an, je pense qu’on sera à l’écoute l’un de l’autre, on verra comment ça se passe sur place, et puis beaucoup nous disent : « Vous n’aurez jamais envie de rentrer. » Dans tous les cas, on sait qu’on va revenir, parce qu’on veut fonder une famille, et pour cela on a envie de revenir en France, d’autant plus que Maxence est très famille, donc on va revenir dans tous les cas, dans maximum un an, on part en septembre, donc on reviendra maximum en septembre l’année prochaine, mais on ne s’est pas donné de date de retour pour l’instant, on verra, mais il est important que Sway soit là pour la grande section de maternelle, et de toute façon, on aura envie de rentrer parce que nos familles vont nous manquer, et parce qu’on a des projets – on parle beaucoup de projets à venir, et bien évidemment d’enfants : c’est son rêve, et moi je rêve d’offrir à Sway un petit frère ou une petite sœur, donc bien évidemment, on a de gros projets futurs. Mais ça va être incroyable ! Et puis il y a mon père en Thaïlande, donc retrouver mon père aussi, on a des choses à vivre là-bas, à construire. À la base, mon chéri avait envie de partir là-bas en septembre ; lui c’était Bali, il a envie de se lancer dans un business qui est le coaching sur Internet, et je pense que le fait qu’il soit là-dedans et moi sur les réseaux, je pense qu’il peut y avoir de belles choses à faire ensemble.
On part sur une durée indéterminée… Moi je me dis minimum 6 mois, Maxence me dit un an, je pense qu’on sera à l’écoute l’un de l’autre, on verra comment ça se passe sur place
JDH : Cécilia, merci de cette interview. Votre livre est en prévente jusqu’au 26 juin sur notre librairie en ligne. Puis il sera en vente partout d’ici un mois. Nous lui souhaitons un énorme succès. On peut même espérer que des personnes qui ne vous connaissent pas vous découvrent, car franchement, votre parcours mérite d’être connu ! Et il est si bien relaté !
Cécilia : C’est moi qui vous remercie de cette interview. J’espère vraiment que ce livre va fonctionner, que les gens auront envie de découvrir vraiment qui est Cécilia, pas seulement la Cécilia qui est maman et qui a vécu une période de grossesse difficile et qui élève seule sa fille, mais j’espère que les gens auront envie de comprendre d’où vient cette Cécilia, qui était cette Cécilia, l’enfant, l’adolescente, la jeune femme, et pourquoi Cécilia est devenue comme ça. C’est vrai que là, on est vraiment sur mes confessions, je me dévoile complètement, et j’espère que les gens auront envie de comprendre qui est la vraie Cécilia.
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