Dimitri Pilon, auteur de « Voyage au coeur des hémisphères » sera en dédicace en ligne ce week-end.
Il répond aux questions de son éditeur.
JDH : Quand avez-vous eu envie d’écrire?
Dimitri : J ai envie d’ecrire un livre depuis 2013, la première fois qu’une personne m’a demandé d’ecrire , c’etait a Zanzibaar cette même année.
JDH : Pourquoi « Voyages au coeur des hémisphères »?
Dimitri : J ai écrit ce livre pour changer le regard sur le handicap et montrer que tout était possible.
JDH : Comment ressentez-vous votre handicap en France?
Dimitri : En France le véritable problème du handicap est au travail car dans le quotidien cela ne pose pas véritablement pas de soucis particulier. Cela est plus compliqué au travail car mes troubles cognitifs ressortent avec un rythme imposé : fatigabilité, stress, manque de concentration, sans filtres dans ma manière de communiquer et hypersensibilité qui sont liés au premier la fatigabilité.
JDH : Dans votre tour du monde, quels pays vous ont marqué positivement en negativement par rapport à votre handicap? Et que retenez-vous de votre tour du monde?
Dimitri : Un pays qui m a marqué pour la stigmatisation des handicapés, c’est le Népal en 2004 par son extrême pauvreté fait que les personnes en situation de handicap n ont pas accès au fauteuil roulant. Au Japon on remarque que la société a tendance a cacher ses petits vieux et handicapés. Aux Philippines c est très contradictoire, il y a des tarifs réduits et places réservées pour les personnes en situation de handicap sauf que les routes et les accès ne sont pas accessibles au fauteuil roulant. Trois de mes expériences marquantes ont eu lieu quand je me trouvais à Londres le jour de l’attentat du London Bridge. Ce jour là j’étais dans un bar le « o neils » un peu plus au Nord de la ville en train de regarder la finale de la ligue des champions. Ca fait alors bizarre de recevoir des dizaines de messages de gens qui s inquiètent pour toi alors que toi t’es au courant de rien de ce qui se passe. Ensuite je me souviens très bien du jour où je me promenais au marché de Tsukiji et que j’etais en plein typhon, je me suis pris la plus grosse saucée de ma vie, un vent du diable et une pluie discontinue, et pour finir je parlerais de mon voyage au Senegal en 2009 qui a lancé vraiment mon tour du monde et qui m a donné envie de voyager et de découvrir toutes les cultures du monde. Et bien sur ma rencontre avec ma compagne a été un moment fort mais pour un point de vue plus sentimental
JDH EDITIONS
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