L’interview de Nathalie Philippe nous révèle les choix qu’elle a fait pour son livre « Les 12 commandements d’une senior entrepreneuse »
Nathalie Philippe est une mère de famille de 43 ans qui trime et qui jongle entre deux boulots : celui qui ramène l’argent et l’accomplissement et celui qui consiste à maintenir un équilibre et un ordre décents dans son habitat comme dans l’éducation et l’accompagnement de ses enfants.
Et c’est dans l’interview qui suit que l’auteure des 12 commandements d’une senior entrepreneuse nous explique un peu plus le cheminement de son livre.
Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?
J’ai écrit ce livre pour faire part de ma propre expérience d’entrepreneuse, et ceci à court terme. En effet, pourquoi attendre de devenir un freelance accompli alors que l’on sait que c’est un statut qui induit une réflexion et une remise en question permanentes ?
Quand on est indépendant, on s’oriente seul dans ses choix stratégiques et ses missions, on est responsable à 100% de son business et de ses clients. C’est un mécanisme constant et auquel il faut s’habituer, surtout si on a été longtemps salarié d’une entreprise. Le succès peut surgir puis repartir, ce sont des aléas qu’il faut apprendre à accepter sans pour autant les subir.
J’ai donc pris la plume parce que je crois que j’avais compris, au bout d’une année et demie à expérimenter le travail en solo, que j’étais faite pour cela et que j’avais déjà conscience d’un certain nombre de pièges à éviter et dans lesquels bien sûr j’étais tombée ! J’avais donc envie m’adresser aux femmes, aux working girls, aux mères, aux épouses tentées par l’aventure entrepreneuriale, mais se posant plein de questions et hésitant encore à se lancer. J’avais envie de leur dire qu’avec de l’envie, de l’encadrement, beaucoup de travail et de courage, tout était possible.
Pourquoi le mot « senior » a-t-il été choisi dans le titre ?
Parce que passé 40 ans, à partir du moment où vous avez au moins 15 ans d’ancienneté dans un métier ou dans une société, le jargon RH vous qualifie comme tel. Cela ne veut pas dire que vous êtes vieux, mais que vous êtes expérimenté. Je rappelle que dans beaucoup de disciplines sportives, on est licencié dans la catégorie « vétéran » à partir de 40 ans. C’est aussi une manière de mieux cibler mon public, car je m’adresse particulièrement aux femmes qui comme moi en milieu de carrière, ont envie de quitter le salariat et faire autre chose par elles-mêmes.
Qu’avez-vous voulu transmettre avec ce livre ?
Comme je l’ai dit plus haut, j’ai voulu dire que tout était possible, et surtout que ce type de démarche ne doit pas se faire seul. Le premier réflexe à avoir lorsque l’on nourrit un tel projet, c’est d’en parler d’abord à son entourage : famille, éventuellement certains collègues bienveillants, et amis, attention pas n’importe lesquels… puis très vite de s’orienter vers du coaching, et là en France les possibilités sont nombreuses, et surtout gratuites ! C’est pour cela que mon premier chapitre est consacré à des recommandations d’associations ou structures d’accompagnement pour les entrepreneurs. Il y en a pléthore, car aujourd’hui c’est devenu une tendance très forte chez les jeunes comme chez les seniors d’ailleurs. Tout le monde rêve de réussite et de liberté, mais peu de personnes réussissent en proportion. C’est une question d’accompagnement, de volonté, de persévérance et de motivation.
N’oubliez pas qu’entreprendre après 40 ans, ça ne s’improvise pas !
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