Description
Et si les hommes n’avaient qu’un dieu et qu’ils vivaient de lui ?
Tout en voulant l’ignorer, en voulant être indépendants ?
Et si ce dieu était une femme, ou plus exactement, une mère ?
Nourricière et bienveillante en toute chose, faisant partie de ce même tout, de cet univers et de d’autres encore que vous ne soupçonnez pas, où l’espace et le temps se confondent…
Et si l’exploration des continents à travers les cultures humaines comme à travers les âges, comme l’évolution de l’humanité elle-même, ne dépendaient pas que du bon vouloir des sciences et des éléments qui composent ces mêmes sciences ?
Et si l’apprenti sorcier admettait enfin ne pas savoir ?
Et si les hommes ignoraient volontairement la nature, la profondeur végétale et animale, comme la spiritualité des vents ?
Et s’ils ne voyaient dans les océans que ce que leur raison affirme à leurs yeux ?
Et si quelques appelés, choisis parmi tant d’autres, avaient accès non seulement à des connaissances, mais aussi au schéma de construction de l’humanité, et par là, aux secrets de l’univers ?
Que répondriez-vous, si vous étiez élu et si on vous appelait, comme Clara les a appelés ?
Collection F.Files – JDH Éditions
dangoisse –
Voilà un livre à part, avec un message fort, une écriture bienveillante et douce, des références culturelles, historiques et environnementales précises et claires. Dès le début, on est malmené car ce qui arrive aux principaux personnages, et notamment à Cécile, la narratrice (l’auteur) est saisissant. Le premier chapitre est destiné à nous faire lâcher prise avec nos repères. C’est en tout cas comme cela que je l’ai perçu et que l’ai vécu.
La suite est tout aussi étonnante. On baigne dans un univers de science fiction et en même temps, tout nous ramène à la réalité de notre terre nourricière. Ces aller-retour sont précieux et nous guident tout au long de ce roman. L’auteur s’y prend merveilleusement bien pour nous décrire des paysages (j’ai adoré bien évidemment ceux liés au Rwanda) et on n’a aucun mal à s’y retrouver et à visualiser les paysages.
Derrière les mots, on ressent le goût de l’auteur pour la musique et les sonorités. Le voyage est doux mais le message est implacable : les humains sont responsables de la destruction de leur planète d’accueil.
On revient sur ce qui a amené à cette catastrophe, sur les promesses qui n’ont pas été tenues, sur les marques indélébiles de ces comportements abusifs et inconséquents.
Mais, et c’est là tout l’intérêt de ce livre, il y a de l’espoir puisque qu’on comprend que quelques centaines d’années plus tard, la Terre est toujours là et qu’elle a survécu. De quelle manière ? C’est à vous de le découvrir en allant jusqu’au bout de ce roman d’anticipation.
De nombreux thèmes y sont abordés : la notion d’espace-temps, les relations entre humains et plus généralement entre êtres vivants, la conscience et l’éveil, c’est-à-dire l’accès à des choses qui se trouvent sous nos yeux mais que l’on ne voit pas, la place que l’on occupe dans l’univers.
Un livre qui nous fait réfléchir, un livre source d’un avenir plus serein, un livre qui nous perd et nous guide vers le véritable Amour, le seul capable de nous transformer et de nous faire aimer la Vie.