Description
Un jour, Neige Dénommé, romancière et traductrice vivant au Québec, reçoit une brève lettre de France avec pour seul contenu une déclaration énigmatique : « Je vous aimerai toujours ». Son époux, Julien, notaire, n’entend guère raison, lui trop cartésien, qui se méfie justement des envolées littéraires de sa femme.
La curiosité de Neige la poussera à répondre à C. P. 530.
Qui se cache derrière ce message ? Et si le passé à la manière d’une marée haute vous ramenait à la figure des morceaux d’hier ? Entre les deux correspondants, des liens inextricables existent. Pourquoi revenir sur autrefois quand le présent semble parfait contre toute vraisemblance ? À quoi rime ce jeu de paume par confidences fragmentées ? Et si ces deux êtres esseulés avaient justement besoin de ces lettres pour s’apaiser et se retrouver par-delà l’océan…
Les liens d’amour ne meurent jamais. Ils se transforment, mais restent présents, qu’on le veuille ou non.
Denis Morin, auteur, poète et blogueur québécois, nous embarque dans un concerto d’émotions, de sentiments, d’histoires avec son nouveau roman épistolaire, dans la collection Nouvelles Pages.
Catta –
C’est un roman romantique, mais sans mièvrerie, avec une intrigue insolite et fort réussie – une lettre inattendue expédiée de France bouleverse la vie de sa destinataire qui vit au Québec. Les répercussions, profondes et décisives, illustrent la proposition centrale du livre, que j’ai particulièrement appréciée: les liens du cœur ne s’effacent pas, il est inutile de les nier car le temps en est la source, mais un fidèle allier quand on le sert bien. L’auteur utilise par ailleurs la musique comme fixatif entre les générations et les continents et il en parle avec une belle sensibilité. Une agréable lecture!
ALAIN MAUFINET (client confirmé) –
Bonjour,
Et céréra ! écrit par Denis Morin est un livre que je tiens à présenter. 5 étoiles sans hésiter.
En lisant la mention : Roman épistolaire, je ne peux m’empêcher de me projeter vers la ville de ma naissance, et de songer à Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu (le château de la Brède est près de Bordeaux). Ce penseur politique, philosophe et écrivain français des Lumières, nous a laissé en 1721 les Lettres persanes.
Revenons à cet écrit qui mérite toute notre attention. De nos jours, les romans s’inspirant de la tradition épistolaire, associent les courriers classiques et les outils de communication modernes. Denis Morin nous propose une belle réussite du genre.
Des lettres réveillent la vie de Julien et de Neige. Venant de France, elles secouent les mémoires, soufflent sur les braises d’un passé Québécois, plus d’une année.
Au fil des échanges et des mots, les membres des trois familles concernées se confient, se découvrent, se comprennent, progressent vers des projets plus forts, plus grands. Puis vient le moment où ils surfent sur les partitions, les écrits, la poésie, les projets artistiques communs. La plupart des personnages principaux ont « un intérêt indéniable pour la musique, le silence, la solitude et l’écriture », pour respecter les dires de l’auteur qui nous fait partager, de temps à autre, son amour de la culture française.
Ce roman mélodieux, élégant mérite d’être découvert. L’auteur tient à nous affirmer, et je le comprends, que les liens du sang, de la famille sont vigoureux et indestructibles. Je vous conseille de vous laisser entraîner par les touches musicales des mots proposés, par le souffle de l’optimisme.
Arnaud Dangoisse (client confirmé) –
Voilà une belle découverte que ce récit épistolaire de mon ami Denis, avec lequel nous partageons le même éditeur et la même passion pour les mots.
Denis est poète, chroniqueur boulimique et également auteur de romans en tous genres.
Il est de plus canadien, ce qui réveille certaines sonorités et originalités qui se retrouvent dans son écriture, précise et pleine d’une richesse que seule une parfaite maitrise de la langue peut apporter.
C’est donc un véritable bonheur que d’aborder ce roman plein de surprises et réservant des accès à de nombreux thèmes : l’abandon, la famille, la musique, la vie après la mort, l’au-delà, la transmission, la filiation, l’héritage, le souvenir… et j’en oublie.
L’un des nombreux intérêts des récits épistolaires, c’est qu’il permet de comprendre ce qui se passe dans la tête des différents acteurs. L’auteur a eu l’idée intéressante d’insérer au début du livre, une liste des protagonistes classés par famille, car c’est un récit de familles avec ses secrets, ses mises en lumière et ses mises à jour. Cela permet de mieux s’y retrouver.
Je ne dévoilerai pas l’histoire ici, pour laisser au lecteur la fraîcheur de la découverte.
Je dirai simplement qu’il y a ce qu’il faut d’intrigue, d’humour, de rebondissements, de surnaturel, de curiosité pour le lecteur soit tenu par cette lecture.
Alors hâtez-vous de découvrir ET CETERA et partagez vos impressions sur Denis MORIN.