Qohélet, auteur de L’Ecclésiaste, qui se présente implicitement comme le fils du Roi David, était-il le Roi Salomon ? Voltaire en doutait, mais à ce jour, nul n’a la réponse… L’Ecclésiaste est un livre de réflexions générales sur la vie, dont certaines sont passées dans le langage courant, comme « Rien de nouveau sous le soleil », ou « Il y a un temps pour tout » ou encore « Vanité, rien que vanité, tout est vanité ». Fataliste, énigmatique, contradictoire car dialectique, presque nihiliste parfois, ce livre a une portée générale et universelle. Simple, accessible, il est à lui seul l’un des plus grands legs de l’humanité, et c’est probablement le seul passage de la Bible qui parlera autant aux athées qu’aux croyants. La présente version a été traduite et adaptée par Ernest Renan en 1890, à une époque donc finalement très proche de l’époque actuelle compte tenu de l’éloignement du texte originel qu’on date entre le XIe et le IIIe siècle av. J.-C. Un texte atemporel, qui aurait peut-être 3 000 ans, pour la collection Les Atemporels. Préfacé par l’éditeur lui-même, Jean-David Haddad.
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