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« L’or et l’argent ». Thomas Andrieu présente son guide complet pour investir

Rien de tel qu’une vidéo pour présenter un nouveau livre qui sort! Le jeune Thomas Andrieu, qui est sur le podium des meilleures ventes du mois d’avril, présente son guide sur l’or et l’argent en vidéo :

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Podium des meilleures ventes d’avril : du nouveau !

Et voici le podium du mois d’avril !
Retour en première place de Benoist Rousseau. Un nombre de ventes énorme en avril. Comme l’an dernier, ce sont les effets du confinement, qui fait naître beaucoup de vocation à être trader !!!
Sur la 2e marche c’est le livre médical de notre collection Hippocrate &co, écrit par le Dr El Bakri, sur la prédiction des évolutions du cancer avec l’intelligence artificielle. Un livre technique à 49 euros/
Enfin sur la 3e marche nous avons deux ex æquo ce mois ci !
On y retrouve le jeune Thomas Andrieu, non pas avec ses propheties économiques, qui se vendent toujours, mais avec un guide complet sur l’or et l’argent
Et on retrouve @Nathalie Sambat ⁩, directrice de la collection « case blanche », avec son livre « sa phobie scolaire, ma délivrance »…
Trois livres publiés en 2021, donc pour ce podium à quatre. Enfin des livres de 2021 dirons-nous!
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La Brèche : un feel-good estival en vente partout !

Alors que le mois de mai pointe son nez, avec lui les premiers rêves de vacances! Et les premiers livres d’été qui apparaissent!
« La Brèche » est un feel-good d’été, drôle et pimenté, qui fait la part belle à l’imaginaire. Il est à présent en vente partout.

A découvrir et à lire!

Dans la collection « My Feel Good »

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Faire fortune dans l’immobilier : un thème à la mode

Faire fortune dans l’immobilier. C’est là un thème à la mode. JDH Editions ne pouvait pas s’en exclure, et cela d’autant plus que « Les Pros de l’Eco » est une collection phare de la maison!Et devient une importante collection du monde économique français!

Mais sur ce sujet, nous avons donné la parole à un jeune. Qui a commencé un beau parcours dans l’immobilier, a déjà réalisé de très belles affaires. Et il vous dit comment. Ce qu’il faut faire et ne pas faire.

Découvrez notre tout nouveau livre dans la collection « Les Pros de l’Eco » : « L’essentiel de l’investissement immobilier ».

Comme tous les livres de la collection, celui-ci intègre des QR codes qui revoient vers de nombreux liens, soit en tout, des heures de lecture en plus que les 188 pages du livre.

Après Benoist Rousseau, Thomas Andrieu, Jean-David Haddad, Simone Wapler, Julie Charrier, Christelle Poussier, voilà que Fares Zlitni vient garnir les rangs des « Pros de l’Eco ».

Et maintenant, volez vers votre liberté financière! Disponible en e-book également!

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Découvrez notre dernier ATEMPOREL: « AZIYADÉ » de Pierre Loti

C’est notre dixième Atemporel, il s’agit du roman « Aziyadé » de Pierre Loti. Publié anonymement en 1879, Aziyadé se déroule en Turquie en 1876-1877. Un jeune officier de vingt-sept ans tombe passionnément amoureux d’une belle jeune femme prisonnière d’un harem d’Istanbul. Avec cette inoubliable histoire d’un amour tragique et romantique, un soupçon autobiographique, Pierre Loti nous transporte dans les charmes d’un Orient suranné, mâtiné de couleurs chatoyantes et de parfums enivrants.

Alain Maufinet, ancien officier supérieur de l’Armée française, passionné par les contrées exotiques, auteur de plusieurs romans dont «Le chant des brisants» (JDH Éditions), a pris un immense plaisir à faire partager sa passion pour Aziyadé à travers une préface complète et explicative.

Découvrez cet atemporel pour moins de 5,70€ !

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« Le dilemme » de Gildas Thomas, disponible partout désormais

 

Non! JDH Editions n’est pas monocorde, n’assène pas seulement une même pensée, une même protestation! On ne peut pas s’opposer à la pensée unique et produire de la pensée unique!

Non! Nous ne publions pas seulement des auteurs qui critiquent les réactions gouvernementales face au COVID!

Nous donnons aussi la parole à ceux qui souffrent, qui ont souffert ou souffriront, non des restrictions mais de la maladie.

Gildas Thomas, chanteur, parolier, publie un récit poignant. Celui qui concerne la mort, si rapide, si imprévue de son père, frappé par ce virus.

Son récit fait écho à ce que des dizaines de milliers de personnes ont vécu depuis le printemps 2020 et plus particulièrement lors des pics épidémiques. Son histoire est tragique et banale à la fois, et si elle est malheureusement devenue banale, c’est à cause de la multitude de cas semblables. Mais il a eu besoin d’écrire cette confession, intime et qui est dans le même temps, universel.

En vente sur JDH EDITIONS, chez tous les libraires, et désormais en stock sur Amazon.

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Money monnaie monnaies…

Une nouveauté dans « LES PROS DE L’ÉCO »!
Après son pamphlet sur l’État, Simone Wapler signe un superbe livre très documenté sur la monnaie, son histoire, les crises, les dettes actuelles et futures. On va de l’époque summérienne au bitcoin.
Le titre? Un hommage à une chanson que nous avons tous en tête… « Money, monnaie, monnaies »…
Collection « Les Pros de l’Eco » chez JDH EDITIONS

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Interview de Nathalie Sambat, auteure et directrice de collection

Jean-David Haddad interviewe aujourd’hui Nathalie Sambat, personnage important de la maison d’édition.

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JDH – Bonjour Nathalie, alors c’est une interview un peu particulière car tu es non seulement auteure mais aussi directrice de collection chez JDH. Tu diriges la collection «Case Blanche» depuis juillet 2020 et tu écris! Peux-tu nous parler de ta collection: son orientation, les livres publiés, les projets, etc.

Nathalie Sambat – Bonjour Jean-David, j’ai eu l’honneur et le plaisir de me voir confier la création de cette collection pour répondre à des questions sur l’éducation au sens large. Que cela soit sous forme de guides pratiques, de témoignages ou de romans, cette collection a pour vocation de faire découvrir des outils, des initiatives innovantes, de partager de bonnes ou mauvaises expériences, de dénoncer certaines pratiques ou encore, d’amener à des réflexions sur certains dysfonctionnements. «Case Blanche», c’est un endroit sans étiquettes. C’est donner de la matière  au libre arbitre, à la conscience et à plus d’humanisme sur un sujet de plus en plus sensible en cette période de troubles.

Dans «l’école maternelle – guide pratique pour tous», Marguerite Delatour offre un outil ludique et instructif sur le pourquoi et le comment des apprentissages en maternelle.

Avec  «Sa phobie scolaire, ma délivrance», Lili Saxes explique à travers son témoignage le lien entre la phobie scolaire et les atypismes. Elle dénonce surtout la souffrance de ces enfants et l’errance de ces parents face à des institutions, scolaires ou thérapeutiques, qui ne connaissent pas leur public. Un livre qui me tient particulièrement à cœur puisque j’ai moi-même été confrontée à ce tsunami et que je suis correspondante régionale pour une association qui accompagne les parents sur ce parcours du combattant.

A venir également, un guide d’aide à la mémorisation et à l’organisation pour les étudiants en droit ou en sciences sociales au sens large qu’il me tarde de faire publier, mais aussi un livre à 4 mains sur les hauts potentiels et un roman très réaliste sur les conditions de travail des AVS, auxiliaires de vie scolaire.

JDH – Venons en maintenant à un roman que tu viens de publier dans une autre collection qui est Romance Addict. Il s’agit de Plumes à Plume. Quelques mots sur ce roman stp!

Nathalie Sambat – Plumes à Plume est un road trip familial spirituel. Lili déteste son travail, a une vie amoureuse catastrophique, un rythme de vie complètement speed et  deux ados qui ne vont pas très bien. Au bord du burn out, elle décide que les vacances se feront sans contraintes, sans destinations et sans horaires. Ce voyage sera celui de la réparation, du pardon et surtout d’une prise de conscience sur le sens de la vie. Grâce à des rencontres, des aventures, chacun de reconstruit, guidé par de mystérieuses plumes. Le destin n’est peut être pas le fruit du hasard…

J’ai voulu une écriture douce, légère et humoristique pour parler des croyances limitantes qui nous enferment. C’est une ode à la liberté, au bonheur, à la simplicité et à l’amour, le vrai, celui que l’on rencontre que lorsque l’on s’est rencontré soit même.

JDH – Y a-t-il une part d’autobiographie dans cette romance ou essentiellement de l’imaginaire ?

Nathalie Sambat – C’est un mélange des deux.  J’ai réellement effectué ce road trip avec mes enfants dans ces conditions et c’est pour eux aujourd’hui encore leur meilleur souvenir de vacances ! C’était un voyage riche en partages, en émotions, en fous rire et en aventures.

Écrire est un véritable exutoire et permet de régler ses comptes avec des situations injustes ou improbables. Par exemple, lorsque Lili se fait arrêter pour un contrôle d’identité sur une route déserte, le policier ressemble presque à une caricature. Pourtant, ce que je décris n’est qu’une compilation de plusieurs situations réelles…

L’écriture est aussi une manière de rendre hommage à des personnes qui ont compté dans notre vie, même si la relation est aujourd’hui entre parenthèses. Mais la part de réalité et d’imaginaire restera secrète…

J’ai lu récemment sur les réseaux cette petite phrase qui m’a bien fait rire: «Je suis écrivain, et tout ce que vous me direz pourra se retrouver un jour dans mes romans.»

JDH – C’est un roman des beaux jours n’est-ce pas?

Nathalie Sambat – C’est un roman des beaux jours car il parle d’été, de vacances et puis d’amour. Il est léger et drôle. Mais c’est aussi une histoire de tous les jours, car il fait du bien là où ça fait mal. Il aide à ouvrir les yeux sur notre façon de vivre, à se recentrer sur les essentiels, à lâcher prise, à redonner du sens à certains choix de vie, à s’écouter… C’est une romance d’amour feel good.

JDH – Tu as aussi écrit un autre livre sous pseudo chez JDH. Veux tu en parler à nos lecteurs ou bien préfères tu garder l’anonymat?

Nathalie Sambat – Pour protéger ma famille, je préfère garder l’anonymat. Mais je parle volontiers de mes autres actualités dans la maison d’édition.

Je contribue par exemple à la collection « Nouvelles Pages » grâce à «Marcher à contre essence» d’Oriane de Virseen, un recueil de nouvelles succulentes et «Tuée sur la bonne voie» d’Erell Buhez, un journal sur la spirale de la dépression, les coulisses de l’éducation nationale et la résilience. Plein d’autres belles surprises sont en préparation…

Après avoir participé à plusieurs collectifs, comme «bouses de Mammouth» sur l’éducation nationale et, à paraître prochainement, «Les Homos gênent», sur l’homosexualité, j’ai mené plusieurs auteurs à s’exprimer sur la monoparentalité. Qu’elle soit en garde alternée, totale ou partielle, et quelle qu’en soit l’origine, la monoparentalité rime avec insatisfaction : surcharge mentale, pauvreté, solitude, difficultés à trouver sa place, épuisement, etc. Des sujets tabous, vécus dans la plus grande indifférence, par des parents à qui on n’accorde aucune légitimité à la plainte. «Course en solitaire» sortira en avril.

Je partage aussi régulièrement quelques coups de gueule sur l’Edredon. Inutile de préciser que l’actualité est propice à ce genre d’exercice…

JDH – Peux-tu parler un peu de toi, de ton parcours, etc?

Nathalie Sambat – J’ai eu plusieurs vies professionnelles, dont une grande partie dans la finance et les chiffres ; une carrière douloureuse car très éloignée de ce pour quoi je suis faite. J’ai radicalement changé de vie en découvrant mes propres atypismes alors que j’accompagnais mon fils sur le parcours de la phobie scolaire. Prendre conscience de mes différences, comprendre mes fonctionnements et sortir de la suradaptabilité a été une véritable libération. C’est ainsi que je suis passée des chiffres aux lettres. L’heure n’est plus au bilan, mais au changement. Il est urgent donc  de partager, éveiller, réveiller, débattre, éduquer, planter des graines, dans la bienveillance et la non violence, pour évoluer vers de nouveaux possibles. L’écriture est un support essentiel.

Je suis par ailleurs bénévole depuis plusieurs années dans une association qui accompagne les parents dont les enfants sont confrontés à la phobie scolaire et qui tente de donner de l’audience à cette problématique qui touche de plus en plus de jeunes, et de plus en plus tôt! J’ai accompagné également des jeunes en phobie scolaire en qualité de responsable d’animation dans une structure cofondée avec d’autres mamans qui ne trouvaient pas de solutions adaptées pour leurs enfants.

L’accompagnement est une seconde nature et l’éducation, un sujet qui me tient particulièrement à cœur. Cette collection et ce rôle dans la maison d’édition sont donc un vrai plaisir! Et les écrivains sont des passionnés, donc passionnants… Il y a tant de belles rencontres!

JDH – Enfin, dernière question: en tant qu’auteur et directrice de collection, que penses-tu de notre maison d’édition? Sois honnête

Nathalie Sambat – Je suis particulièrement impressionnée par la vitesse à laquelle la maison se développe! Les idées fusent, les projets bouillonnent, son audience monte en flèche… C’est un vrai bonheur de participer à cette aventure et de baigner dans l’émulation permanente d’une équipe très créative !

Il y a une ambiance communautaire presque familiale qui contribue je crois à son succès: les auteurs sont solidaires, dans la bienveillance, la direction à l’écoute, sans tabous. Et avec une barre de la censure plus haute qu’ailleurs. Un beau microcosme où il fait bon travailler…

Les ralentissements des derniers mois liés aux conditions sanitaires n’ont pas entaché la motivation de l’équipe, ni la confiance des auteurs.

Je tire doublement mon chapeau à la maison d’édition pour son évolution alors que les librairies ne jouent pas le jeu. J’ai signé moult pétitions pour le maintien de leur ouverture pendant le confinement et lutter contre le développement des géants de la vente en ligne. Je découvre sur le terrain que finalement, à part quelques exceptions, ils ne défendent pas les auteurs mais les best-sellers uniquement.

Je renouvelle ici mes remerciements à toi, Jean-David, mais aussi à Yoann Laurent-Rouault, notre directeur littéraire, pour me permettre de vivre cette incroyable expérience et pour votre confiance.

-> LIVRES DE LA COLLECTION « CASE BLANCHE » ICI <-

 

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Podium de mars 2021 : les littéraires en force !

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Et voici le podium de ce mois de mars 2021 concernant les meilleures ventes de livres de JDH EDITIONS!

Actualité oblige, deux pamphlets de la collection UPPERCUT sont sur le podium ce mois-ci.

Le Docteur Erbstein, qui était sur le podium final de l’année 2020, et qui est sur le podium depuis le début de l’année 2021, ne le quitte toujours pas en mars. Il est sur la troisième marche.

A ce jour, confie Jean-David Haddad : « Je ne pouvais pas les laisser mourir! » qui était 3ème meilleure vente de 2020 est la première vente de 2021, mais l’année est encore longue.

Sur la deuxième marche, on trouve le roman de Sylvie Bizien, la navigatrice qui raconte des tranches de vies de quatre femmes aux quatre coins du monde. « Quatre en quatre temps » est sur le podium de mars 2021.

Et tout en haut du podium, c’est le succès du mois : « NON! L’État ne vous protège plus! », pamphlet très engagé politiquement de Simone Wapler. Peut-être le livre le plus engagé politiquement de JDH EDITIONS.

L’ensemble de ces livres font partie de collections dirigées avec brio par Yoann Laurent-Rouault, par ailleurs directeur littéraire et artistique et rédacteur en chef de l’Édredon.

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Interview de Erell Buhez, auteure de « Tuée sur la bonne voie »

INTERVIEW de notre toute nouvelle auteure Erell Buhez, publiée dans la collection « Nouvelles Pages » de JDH EDITIONS.

Interview menée par Jean-David Haddad, Editeur.

JDH – Vous êtes une nouvelle auteure de la maison. Vous venez de publier : « Tuée sur le bonne voie ». Pouvez-vous résumer ce livre ?

Ce livre est le journal d’un parcours de résilience

Il transmet, entre autres, mes réflexions sur le sujet tabou du suicide.

Écrit sans faux-semblants, il témoigne d’un véritable chemin de reconstruction et de luttes face aux vertiges de la dépression.

« Tuée sur la bonne voie » est aujourd’hui destiné à aider les personnes fragilisées par cette maladie, ainsi que leur entourage, à trouver la voie de la guérison.

En ces temps anxiogènes de pandémie mondiale, il porte aussi mon regard sur l’année 2020, si particulière…

JDH – Y a-t-il une part d’autobiographie ?

Il n’y a que de l’autobiographie puisqu’il s’agit de mon propre combat, qui, malheureusement reste celui de nombre de personnes, d’autant plus aujourd’hui. L’écriture a d’abord agi comme un exutoire avant de servir aux autres, c’est mon seul souhait.

JDH – Quel regard portez-vous sur le suicide aujourd’hui et en particulier le suicide des jeunes ?

Avant, je pensais que les personnes qui se suicidaient étaient des lâches.

Je ne peux, aujourd’hui, que constater combien je me trompais. Les idées noires arrivent, sans que l’on n’y puisse rien, à part se faire soigner. Cependant, beaucoup ne savent même plus tirer la sonnette d’alarme. Actuellement, on dénombre plus d’un quart de la population en dépression dont une très grande part de jeunes.  Leur chemin de vie ne fait que commencer, pourtant, ils passent à l’acte et je trouve cela très inquiétant. Les structures hospitalières, les soignants, dans le public comme dans le privé, sont débordés, faire établir un diagnostic devient compliqué. Patienter, en tant que patient, pour consulter est donc une souffrance supplémentaire. Cela peut en arrêter plus d’un, à tenter ce parcours de soins, pourtant indispensable.  Quelle volonté peut-on avoir encore, lorsque l’on est atteint par ce que j’appelle « la maladie de la volonté », pour parvenir à s’en sortir ? Les jeunes sont encore plus démunis car, selon moi, ils n’ont que peu d’expériences et un grand sentiment de vide et de décalage. Pour peu qu’ils soient isolés, contraints ou volontairement, la descente aux enfers devient insupportable.

Nous vivons dans un monde anxiogène, il faut absolument leur apprendre à savoir comment se préserver, se protéger. Rappelez-vous de vos jeunes années et imaginez les mêmes souvenirs avec la pandémie actuelle… en ce qui me concerne, aucun bon souvenir ne se transforme en impossible souvenir !

Le suicide est un moyen de faire cesser ce sentiment permanent d’inutilité, cette absence de projection, ce regard terrible porté sur soi, seul. C’est un moyen, pas une solution.

JDH – Pouvez-vous nous dire quelques mots sur vous ? Votre parcours etc.

J’ai 47 ans, je suis une femme, une fille, une sœur, une amie et surtout, la maman de deux bouts d’amour à qui je ne demanderai jamais assez pardon.

J’ai vécu des tsunamis tout au long de ma vie, en voulant tout minimiser, en voulant m’adapter à ce qu’on attendait de moi. J’ai toujours écrit, lorsque mes états émotionnels s’emparaient trop fort de mon moral.  En tant que professionnelle, j’ai passé trente ans de ma vie auprès des enfants mais je viens de tirer ma révérence pour me préserver. Animatrice, puis enseignante spécialisée auprès des élèves en grande difficulté, j’aspire, aujourd’hui, à aider la jeunesse autrement, je ne sais pas encore comment.

Militante dès mon plus jeune âge, je voudrais que chacun puisse trouver sa place en ce monde, une douce utopie ?

JDH – Vous définissez vous comme une femme forte ?  Je suis en pleine réflexion sur ce sujet.

Porter un regard sur soi, bienveillant, est déjà un énorme progrès.

J’avance, à mon rythme, sur cette voie. Mais, au fond, non, je ne crois pas être une femme forte, je suis Erell, avec autant de qualités que de défauts, peut-être un peu comme la majorité des êtres humains. Je suis en questionnement permanent sur la difficile réalité de ce monde, ma force réside quand même, désormais, dans ma faculté d’analyse et ma capacité à ne plus m’entourer de personnes toxiques.  Et, je sais glaner les petits bonheurs du quotidien, ce que je ne parvenais pas à faire.

J’ai appris ma plus belle leçon de vie il y a deux ans à peine !

Puisqu’il a fallu continuer, autant vivre autrement, du mieux que l’on peut, en évitant le plus possible de retomber dans les même schémas.

 

JDH – Est-ce votre premier livre ?

Oui, c’est mon premier livre achevé, un projet abouti, avec une envie de partager mon expérience pour aider, celles et ceux qui sont au bout du rouleau.

Quant à moi, après, je suis allée au bout de l’écriture et, pour une fois, je peux dire que je suis fière. J’ai déjà l’impression d’être présomptueuse en le disant mais, il paraît que cela s’appelle le syndrome de l’imposteur. La fierté, je la vois dans les regards et les messages de mon entourage proche, alors, je me dis que ce livre est important autant pour eux que pour moi.

JDH – Maintenant que vous avez publié ce livre qui vous tenait à cœur, avez-vous d’autres projets d’écriture ?

J’en ai trop ! Donc, il va falloir choisir. Comme choisir, c’est renoncer, j’ai toute la vie devant moi, je vais axer sur les priorités et, dans un premier temps, ce ne sera pas forcément écrire un deuxième livre. Cela viendra, je le sais, au bon moment, un moment choisi. La seule chose dont je suis certaine est que ce prochain livre ne sera pas autobiographique.

JDH – Merci pour cette interview emplie d’une ravageuse sincérité ! Puisse-t-elle, au sens propre du terme, ravager tous les instincts suicidaires!

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