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Interview unique et atypique de Tancrède Culot-Blitek par Jean-David Haddad, au sujet de son « TRIBUNAL DE LA MUSCULATION »

Une nouvelle interview très personnelle, donc atypique voire déroutante, réalisée par Jean-David Haddad sur des sujets qui le passionnent. Il interviewe Tancrède Culot-Blitek, coach sportif, directeur de salles de musculation, diplômé en biomécanique, à l’occasion de la sortie de son livre « TRIBUNAL DE LA MUSCULATION » dans la toute nouvelle collection « Sporting Club de JDH Editions ».

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JDH -Bonjour Tancrède. Tu es l’auteur de « Tribunal de la musculation », un livre qui inaugure la collection « Sporting Club de JDH Editions ». Pour nos lecteurs, je précise qu’ayant été sportif, ayant fréquenté les salles, les clubs de sport, les compétitions, je garderai l’habitude des sportifs du tutoiement réciproque. Voilà pourquoi je tutoie les auteurs de cette collection, même si nous ne nous sommes pas encore rencontrés, ce qui viendra ! Avec un tel titre, on se doute que ce n’est pas un livre gentillet qui donne des conseils pour se muscler chez soi !

TCB – Bonjour Jean-David ! Effectivement, dans le sport en général, on ne se pose même pas la question concernant le tutoiement ! Et, toujours effectivement : des livres qui donnent des conseils sur ce qu’il faut faire, il y en a pléthore, et pas toujours bons, pardon. J’ai essayé de faire un livre sur ce qu’il ne faut PAS faire, plutôt. Après, libre à celui qui a lu le « Tribunal » d’aller voir dans les autres livres si ça correspond !

JDH – Tu diriges trois salles de musculation si j’ai bien compris. Qu’est-ce qui te dérange dans les pratiques actuelles ?

TCB – En réalité, avec le rachat imminent d’une autre société, c’est plutôt quatre salles, dont deux studios de « personal training ». Le problème de notre secteur, selon moi, c’est la trop grande accessibilité au tout venant : les diplômes tels que les CQP, les BPJEPS et même les diplômes universitaires, sont trop médiocres. C’est le domaine de la santé, au sens large, le plus démocratisé ; tout le monde y est spécialiste, tout le monde peut donner des conseils, affirmer telle ou telle chose. Et donc les salles de fitness sont devenues des miasmes d’absurdité, ou on voit tout et n’importe quoi. Or, je le répète : il s’agit de SANTE. C’est embêtant.

JDH – J’ai fréquenté ces salles à l’époque où j’étais jeune homme et où tu naissais… Une époque que tu n’as donc pas connu mais dont on a du beaucoup te parler… Qu’est-ce qui a tant changé depuis ?

TCB – Il y a moins de trente ans, donc ! Mais en dix ou vingt ans, déjà, tout a changé. Avant, la « musculation » était un sport marginalisé, qui se pratiquait en cercle plus fermé. Aujourd’hui, pour répondre à ta question, la différence majeure, c’est internet. Les réseaux sociaux, youtube. Les sites internet de ventes de programmes et les blogs. Avant, un type qui racontait n’importe quoi ne le faisait qu’à quelques autres dans sa salle de quartier ; aujourd’hui, avec un ordinateur, il peut le faire à des milliers, des millions, de personnes, en s’auto-proclamant expert.

JDH – J’ai les paroles d’un tube de l’an dernier qui me viennent en tête… « Ne t’arrête pas quand t’as mal mais plutôt quand t’as tout donné, oui tout donné. Toujours se relever, toujours recommencer
Interdit d’abandonner 
». Tu as reconnu Soprano ! Qui dit plus loin : « Prouve-moi que t’es une machine en enchaînant les fractionnés. Ne t’arrête pas quand t’as mal mais plutôt quand t’as tout donné, oui tout donné ». Elle est terrible cette chanson, non ?

TCB – Ahah, oui. J’ai souvenir d’une cliente, une dame quinquagénaire attachante, qui me demandait de la passer dans le studio pendant ses séances !  Bon, par contre : ne prenez pas ça au pied de la lettre (je m’adresse aux lecteurs). S’entraîner, c’est bien, éprouver continuellement ses limites, moins !

JDH – C’est ça que tu dénonces ? Qu’on devienne des machines, qu’on n’a pas droit de récupérer…

TCB – Je ne le dirais pas comme ça… C’est plutôt qu’on copie des gens qui sont des machines à nos yeux, qui est le problème. Si on parle de musculation, quatre-vingt-dix pour cent des résultats à très long terme sur l’aspect esthétique du pratiquant dépendent de son capital génétique, bien plus que de ses méthodes de travail ou de sa nutrition. Ainsi, un mec avec un physique qu’on aimerait avoir ne fait absolument pas forcément un bon coach. Ses conseils peuvent être extrêmement mauvais, mais sa génétique très bonne. C’est souvent le cas. Mais si l’on ne peut maîtriser que dix pour cent de notre pratique, alors il faut maximiser chaque « un pour cent » ; c’est là qu’est mon combat.

JDH – Parlons COVID. Comme je le dis toujours, je m’étais remis à la muscu il y a 5 ans… Horreur ! Il fallait tout désinfecter, on est pistés si on ne désinfecte pas… Elle est loin l’époque où on alternait du développé couché dans la bonne humeur, où on se crachait dans les mains pour mieux agripper la barre… Cette évolution d’une société qui aseptise tout, l’as-tu aussi perçue ? Moi je dis que les conditions d’une société qui flippe à mort devant les microbes, les maladies, les virus, a germé ces dernières années et qu’on a bien vu ce processus dans les salles de muscu…

TCB – Les grandes enseignes de fitness, c’est vraiment ça oui. Et par moment, ça devient un peu ridicule, je suis d’accord. Mais il faut bien se dire que dans certaines salles, des milliers de personnes peuvent passer chaque jour. Et lorsqu’on les fréquente quotidiennement, ça peut avoir un côté rassurant…  Ce que moi je ne supporte pas, c’est cette manie collective de ne rien ranger ! Haltères, disques, poignées : on prend à un endroit, on remet à un autre, ou même on ne remet pas du tout… Et très vite, la salle est un Enfer pour l’athlète qui à une séance à organiser.

JDH – La crise du COVID est-elle pénalisante pour toi ? Je me doute que oui ! Avez-vous des aides de l’État par rapport à la fermeture administrative de vos salles ?

TCB –  Ma société actuelle est récente (fin 2019), suite à des changements de statuts. Donc nous n’avons des aides que depuis récemment, et très peu élevées. Le plus frustrant, c’est surtout que nous perdons, comme tous nos collègues, des années de développement commercial, de travail. C’est un retour en arrière, en somme.

JDH – Je trouve que la sociologie des salles de muscu a beaucoup changé en 30 ans. Quand j’étais ado ou post-ado, j’étais le seul intello ! Il y avait des routiers, des dockers, des videurs… J’aimais bien cotoyer ces gars-là. Aujourd’hui beaucoup de cadres qui viennent après le travail. Cette évolution n’est surement pas étrangère à celle des normes hygiéniques, mais est-elle selon toi liée aux pratiques que tu dénonces ?

TCB – Je trouve que la démocratisation de la pratique est une très bonne chose : ce fût long, peut-être à cause des publics un peu dissuasifs qu’on y trouvait, comme tu le dis, mais aussi parce que les prix ont beaucoup baissé, et qu’auparavant seuls les purs adeptes y consacraient un vrai budget. Aujourd’hui, il y a de tout, oui, beaucoup de femmes notamment, et ça c’est super. Même si on fait un peu n’importe quoi, c’est forcément mieux que de ne rien faire, et il faut encourager les gens…  En parts de marché, en pourcentages de la population, on est encore, en France, très en retard sur d’autres pays, du Nord notamment ; or on ne dira jamais assez tout ce que le sport apporte à la santé et à la qualité de vie à long terme.

JDH – A l’époque on voulait ressembler à Stallone. A qui veulent-ils ressembler aujourd’hui ?

TCB – A Jeff Seid, à Jeremy Buendia, à d’autres compétiteurs ou influenceurs connus, ou encore à Tibo Inshape ! Internet nous a donné quantité de modèles inaccessibles, et c’est à la fois une source de motivation, et d’illusions…

JDH – Qui dit muscu dit culte de la condition physique et de la force. Tu es spécialiste en biomécanique. Aussi j’ai quelques questions. De plus en plus de femmes fréquentent ces salles. A gabarit égal, à entrainement égal, et sans anabolisants ou testostérone, y a-t-il une différence naturelle de force physique entre hommes et femmes ? Si oui, la chiffres-tu à 10% ? 20% ? 50% ?

TCB – Oui. Forcément, évidemment, et inévitablement. La typologie musculaire, le nombre de myocytes, et le système endocrinien (hormonal), font d’un homme et d’une femme des profils différents ; ça vaut pour tous les sports (aussi puissante soit-elle, Serena prend 6 /0 6/0 contre un top 500 masculin). Mais attention : je connais des femmes bien plus fortes et plus musclées que beaucoup ‘hommes ! Que moi, même. Un corps humain reste un corps humain, et une femme peut atteindre des niveaux que peu de gens imaginent. Mais chiffrer est impossible : déjà, tu as parlé d’anabolisants, et cela fausse la donne car c’est trèèèèèès répandu. Ensuite, entre deux hommes de même gabarit et de même niveau d’entraînement déjà, les différences peuvent être infinies. Ensuite ça dépend de quel exercice on parle (au squat ou au développé couché par exemple), etc.

JDH – Est-ce que la taille influe sur la force ? Je présume que oui puisque des segments plus longs permettent des leviers plus importants et aussi d’avoir des muscles plus longs et donc plus importants… D’où peut-être une surcompensation des plus petits dans les salles…

TCB – Tout à fait ! Les leviers bien sûr, la longueur des muscles, mais surtout les rapports. Par exemple longueur du muscle par rapport à celle de l’os qui le supporte, longueur de fémurs par rapport au tibia et au buste… A taille égale, les proportions changent et font une énorme différence. Mais à très haut niveau, en bodybuilding par exemple, il n’y a que des petits : moins de blessures à long terme, aspects plus « ronds », forcément… En force, c’est un peu différent, car pour les strongmen, par exemple, faire deux mètres permet d’atteindre un poids de corps bien plus élevé, et donc une inertie plus importante (les champions font entre cent cinquante et deux cents kilos). Disons que dans l’ensemble, être petit est un avantage en musculation.

JDH – Pour qu’une femme et un homme aient la même force, en moyenne bien sûr, car chaque cas est différent, à entrainement comparable et à corpulence comparable, je dirais empiriquement à vue de nez que 10 cm de différence suffisent… autrement dit qu’une femme de 1m80 aura à peu près la force d’un homme de 1m70. Qu’en penses-tu ?

TCB – Non, je ne comparerai pas en ces termes.  Encore une fois, il y a tous les cas, mais en général c’est incomparable. Si l’on veut que les gens se représentent, après quelques années de musculation, un homme, quelle que soit sa taille, peut faire des séries de développé couché, en général, à cent, cent-dix, cent-vingt, ou cent-trente kilos, au minimum. Pour une femme, c’est rarissime, voire impossible.

JDH – On stigmatise les obèses dans notre société et dans pas mal de salles de sport. A part quelques cas, on remarque pourtant que les hommes et les femmes obèses ont beaucoup de force physique. Surement peu d’endurance ou de souplesse mais beaucoup de force. Certains fricotent avec des records du monde de force (en traction, en soulevé, etc). Ton avis sur le sujet ?

TCB – Oui : comme je l’évoquais plus tôt, la masse procure de la force. Déjà, l’amplitude est drastiquement réduite (pour toucher la poitrine au développé couché il faut descendre beaucoup moins si l’on est obèse), et donc les mouvements moins durs. Ensuite, le principe d’inertie : par répartition des masses, quelqu’un de très lourd emmagasine énormément d’énergie cinétique en bougeant, qu’il transmet à sa charge… On peut aussi parler de surface de contact : avec un dos très large et gras la barre de squat trouve plus de surface ou s’appuyer, et la transmission de la force de poussée verticale ascendante est bien meilleure, si l’on veut un exemple.  Enfin, et non des moindres : les athlètes recordmen  sont hyper entraînés, et leurs muscles ainsi que leur système neuromoteurs sont très développés, mais on ne le voit pas sous le tissu adipeux ! Le fait qu’ils soient gras garantit qu’il s’entraînent en excédent calorique depuis très longtemps, et donc avec de l’énergie nécessaire pour récupérer et progresser.

JDH – Beaucoup d’anabolisants actuellement dans les salles de muscu ?

TCB – Oui. En entrant dans une salle, presque n’importe laquelle, je peux vous trouver quatre ou cinq individus chargés, voire beaucoup plus aux heures de pointe. Ce n’est pas rare.

JDH – Quelques mots sur le MMA que tu pratiques…

TCB – C’est un sport formidable. De valeurs, de respect, de fraternité. J’y aime l’aspect tactique qui permet à un combattant moins fort debout de trouver un game plan qui lui donnera l’avantage au sol, par exemple, ou vice versa. On y apprend sans cesse, on n’est jamais au sommet. Je ne combats plus depuis des années, mais je me consacre à l’enseignement, à mes jeunes.

JDH – Les meilleurs sont les brésiliens et les russes ; est-ce exact ?

TCB – Ce sont les américains. Même si le propos est, encore une fois, à nuancer. L’organisation phare est l’UFC, où les américains dominent plutôt. Mais il y a de grandes organisations ailleurs, avec des viviers de combattants moins médiatisés chez nous, comme au Japon.  Mais il est vrai qu’au Brésil il y a cette culture du jiu jistu et du luta livre, en Russie du Sambo… ce sont des usines à champions.

JDH – Au MMA, beaucoup de rage et de hargne pour gagner, plus que de technique… C’est ça ?

TCB – Ahah, au contraire, la lucidité et la maîtrise de soi sont la clé ! Suivre le game plan, ne pas se « jeter », écouter le coach, ne surtout jamais céder à ses émotions… sinon c’est fini. Il y a trop de manière de perdre en MMA. Contrairement à une idée encore répandue, c’est un sport moins dangereux que la boxe anglaise ou le muay thai, où les impacts à la tête sont répétés.

JDH – Quelques mots pour conclure ?

TCB – Eh bien, tout d’abord, merci pour ces questions, et pour me donner l’occasion de parler vrai. Dans un milieu où n’importe quel youtubeur fait des tutos abdos pendant le confinement, il est difficile pour les professionnels aguerris de faire la différence.  Je n’ai donc qu’une chose à ajouter : Achetez le Tribunal de la musculation, chez JDH Editions !

JDH – Merci Tancrède pour ces précisions et éclaircissements ! Un livre unique en son genre !

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Podium de février : toujours les mêmes !

Ils ont fait le podium de nos meilleures ventes de l’année 2020.

Ils ont encore fait le podium du mois de janvier.

Et ils refont le podium de février!

Le Covid… Les foules… Le trading…

Ou Les foules… Le trading… Le Covid…

Ou Le Covid… Le trading… Les foules…

L’ordre change mais le podium reste le même.

Le Docteur Erbstein culmine à nouveau, en ce mois de février 2021, en tête de nos meilleures ventes avec son pamphlet « Je ne pouvais pas les laisser mourir ».

Il est suivi de l’Atemporel de Gustave le Bon « Psychologie des foules » (meilleure vente de 2020).

Et sur la 3ème marche c’est Benoist Rousseau avec « Devenez trader pro! » (meilleure vente de 2019 et 2ème meilleure vente de 2020).

Il est possible et même probable qu’il y ait du sang neuf sur le podium du mois de mars!

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Interview de Sylvie Bizien, auteure de « Quatre en quatre temps »

Interview menée par Jean-David Haddad, éditeur

-Sylvie Bizien, avant de parler de votre livre faisons connaissance. Vous êtes une navigatrice : comment cela vous est venu ? De famille ou bien grâce à une rencontre ?

Je navigue depuis mes 2ans, je faisais du dériveur de sport, avec mes parents, puis sur de petits voiliers habitables en Bretagne. Étudiante, j’ai régaté à la course de l’Edhec et au tour de France à la voile. J’ai aussi navigué sur d’autres supports, j’ai par exemple passé un an dans la Marine Nationale et embarqué sur un pétrolier ravitailleur et même sur le porte-avions Clemenceau. Devenue architecte navale, j’ai encore vécu des sorties en mer captivantes, sur les voiliers de la Marine l’Étoile et la Belle Poule, et aussi une semaine au fond des océans sur un Sous-Marin Nucléaire Lanceur d’Engins. Je pratique de plus le kayak, le kite surf et la plongée.

-Vous avez fait le tour du monde en passant par toutes les longitudes et en traversant l’équateur deux fois. À quelle période avez-vous fait cela ?

J’ai en effet eu la chance de vivre mon rêve d’enfant et d’embarquer mari et filles dans cette aventure de 2010 à 2013. Nous avons vécu des rencontres rares dans des îles que le touriste lambda ne peut visiter comme les indiens kunas aux San Blas devant Panama, les danseurs d’Ambrym et les sauteurs du Gol au Vanuatu, les Papous des Louisiades… mais aussi les requins marteau des Galapagos, les raies manta de Polynésie, les dragons du Komodo, les crocodiles d’Australie…

 -Quelles sont les qualités requises pour réaliser cet exploit ?

Il faut d’avoir avoir l’envie, ensuite ne pas avoir peur de l’inconnu, ce qui se gère en préparant au maximum le bateau et l’équipage, formations médicales, expérience technique, et surtout il faut accepter de sortir de sa zone de confort, au sens propre comme au sens figuré.

-Venons-en à votre roman « Quatre en quatre temps ». En une phrase de quoi traite-t-il ?

Mon roman relate les destins croisés de quatre femmes, de 1943 à 2020, le livre emmène le lecteur aux quatre coins de la planète, en résumé c’est un tour du monde en 80 ans.

-Quelle est la part de fiction et la part de vécu dans le destin de ces femmes ?

J’évoque bien sûr la fabuleuse aventure de mon tour du monde, mais je me suis aussi inspirée des vies de plusieurs membres de ma famille, comme ma grand-mère qui travaillait dans un hôtel réquisitionné par la Gestapo, mon grand-père cheminot qui volait du charbon aux Allemands, mon grand-oncle résistant auprès de Jean Moulin. Mon expérience personnelle d’ingénieure navale reconvertie en prof de maths alimente aussi cette fiction.

-Question personnelle : l’Amérique du Sud vous a-t-elle marqué et en particulier les femmes de ce continent si vous en avez rencontrées?

J’ai adoré l’Equateur que nous avons visité seulement à travers les Galapagos. Nous mangions tous les midis dans des cantines familiales ou des femmes extraordinaires nous recevaient chaleureusement. Nous avons passé du temps au Brésil, pendant le carnaval de Salvador de Bahia. Les femmes étaient magnifiques, grimées et joyeuses mais je n’ai pas supporté le contraste avec les enfants abandonnés que l’on croise près des marchés, à se nourrir des déchets et à boire l’eau non potable de la ville. A côté le Brésil achetait des sous-marins à la France, organisait les JO et le mondial de foot. Ça m’a vraiment choqué ! Jorge Amado le relate très bien dans Capitaine des sables.

 

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Et voici le SPORTING CLUB DE JDH ÉDITIONS !

C’est la toute nouvelle collection de la maison JDH qui est lancée aujourd’hui! Le « Sporting Club de JDH EDITIONS »

Ce n’est pas encore un club de sports mais une collection dédiée aux sportifs de haut niveau, que ce soit pour faire découvrir un sport ou pour en dénoncer certains pratiques.

Et c’est dans cette dernière optique que s’inscrit le livre de Tancrède Culot-Blitek : « Tribunal de la musculation »

Le «fitness» au sens large, s’il fait l’objet d’une profession dûment réglementée, est pourtant le moins considéré des secteurs de la santé. De YouTube aux blogs «bien-être» en passant par tous les plateaux TV, chacun, diplômé ou non, y va de son conseil, de son ressenti, de son expérience.
Mais les lois du corps humain sont intransigeantes, et la musculation n’est pas du «tu verras comme ça on sent mieux les pecs», ou du «moi j’ai toujours fait comme ça, perso».
Dans ce livre, sont mises au banc des accusés les méthodes et exercices de musculation modernes. Des exercices tant usités qu’injustifiables par les lois de la physique et de l’anatomie fonctionnelle. Le but de ce «tribunal paginal» est d’obtenir la ferme condamnation de ces méthodes.

En prévente sur JDH EDITIONS!

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Interview de Jean-Hugues Chevy, auteur de EVUIT, livre d’anticipation mettant en scène une amazone des temps futurs

Interview menée par Jean-David Haddad
JDH -EVUIT est un roman d’anticipation qui se passe dans un monde futuriste. Pouvez-vous nous en dire plus?

>>>JHC: Il se passe plus de trois siècles après la Grande Extinction provoquée par la Troisième Guerre Mondiale et la catastrophe écologique, Une forme de civilisation est stabilisée dans l’Amérique du Nord dévastée. La population survit comme elle peut. Une poignée de privilégiés, revenus aux temps féodaux des forteresses, monopolisent le peu de ressources que compte désormais l’ancien « Nouveau Monde ». Les autres, les sans-grade, les misérables, errent dans un no man’s land barbare et apocalyptique. Mais le temps passe et les conflits s’enveniment entre les places fortes et les tribus errantes, menaçant d’entraîner l’Amérique dans une nouvelle guerre totale. Les hommes répéteront-ils les mêmes erreurs ?

JDH -EVUIT est le prénom de votre héroïne, guerrière. Pensez-vous que dans ce futur lointain, les femmes seront émancipées physiquement au point d’être semblables à votre héroïne?

>>>JHC: Absolument ! Dans le roman, l’une des cités dominantes est une « cité des Amazones », une ville de femmes qui, grâce au clonage et à l’avance technologique, n’ont plus besoin des hommes.

JDH -A une époque où on ne parle que d’égalité des sexes, mais que cette égalité des sexes passe par des lois, des lois et encore des lois pour protéger la femme, pensez-vous que, plutôt qu’attendre ces lois, les femmes devraient tenter de s’imposer sur le plan physique comme le fait votre héroine?

>>>JHC: Oui !  Elles sont visibles de nos jours. J’ai parfois eu la chance rencontrer des femmes remarquables. Elle le peuvent d’une certaine manière, Surtout sans chercher à imiter les comportements masculins. Les femmes ont suffisamment de ressources: attention, intelligence, souplesse, empathie, ruse, aussi, pour le faire avec leurs propres atouts. C’est ce que montre mon héroïne: une championne qui gagne avec d’autres atouts que la force brutale et la vitesse d’exécution.

JDH -Pouvez-vous vous présenter en tant qu’auteur? Quels autres ouvrages avez-vous écrit auparavant?
>>>JHC: Je suis retraité de l’informatique, passionné de taï chi et de poésie: François Villon, le Chinois Li Bai, le japonais Bashô, et pas que… Je publie régulièrement poésies, haïkus et petits textes sous différents pseudos sur internet ou en anthologies.
j’ai déjà publié un recueil de poèmes: Haïkus des bords de Marne, aux Éditions L’iroli.
J’aimais beaucoup la Science-Fiction classique, Asimov en particulier, et j’en ai gardé le gout pour l’anticipation scientifique et sociétale.
MERCI POUR CETTE INTERVIEW
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Médecine, Finance, Romance : 3 nouveautés chez JDH ÉDITIONS

Rien ne relie la médecine, la finance et la romance, sinon le monde du livre!

Trois domaines différents, trois nouveautés chez JDH EDITIONS dans trois collections différentes!

JDH ÉDITIONS a le plaisir de vous présenter son premier livre purement médical, qui est le deuxième de la collection « Hippocrate & Co ». Il s’agit d’un ouvrage en couleurs, technique mais abordable, écrit par une des étoiles montantes de la médecine, le Dr Adnan El Bakri, inspiré de sa thèse de doctorat. Dans cet ouvrage, il montre comment l’intelligence artificielle va permettre de prédire l’évolution des cancers.

Dans la collection phare de JDH ÉDITIONS, « Les Pros de l’Éco », qui arbore pour 2021 et années suivantes un nouveau look, tout en gardant ses marqueurs, voici un livre sur l’or et l’argent. Un guide ultra-complet pour investir sur ces deux métaux précieux, écrit par Thomas Andrieu (auteur de « 2021, prémices de l’effondrement » qui était dans notre TOP 10 des ventes 2020) : une analyse fouillée, des astuces, et surtout une analyse prospective sur les années à venir. Livre préfacé par Simone Wapler.

Enfin, dans la collection « Romance Addict », qui a démarré en fanfare en fin d’année, avec trois livres dont un collectif de Noël, place à une légère romance des beaux jours, vers lesquels nous allons tout droit désormais même si on ne les voit pas encore! Il s’agit de « Coup de foudre à Saint-Palais » d’Angélique Comte, qui n’en est pas à son premier ouvrage.

Avec ces trois ouvrages, JDH EDITIONS confirme sa qualité de maison d’édition qui investigue tous les domaines du livre, tout en gardant son double ADN de maison communautaire et de maison à la base spécialisée sur les sujets économiques et sociétaux, sous toutes leurs formes. Le livre de Thomas Andrieu est hautement économique. Celui d’Adnan El Bakri est certes un livre médical mais abordant une des problématiques cruciales de la société de demain, quant à la romance d’Angélique Comte, elle parle d’une jeune femme née sous X, un sujet trop peu abordé dans la littérature, et d’ailleurs un avant-propos fait le point sur ce sujet.

Jean-David Haddad, Editeur

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Podium de janvier 2020 : grand retour du Dr Erbstein !

Et voici le podium du mois de janvier !
Qui est le podium de l’année 2020 à l’envers.
Pas de surprise donc.
À la première place retour du Dr Erbstein qui fait un énorme score de ventes. Un score qui, sur le seul mois de janvier, peut lui offrir une place dans le top 10 annuel!
Alors que les questions concernant la gestion de la crise du COVID refont surface, le récit pamphlétaire « je ne pouvais pas les laisser mourir » a fait un come-back énorme sur le devant le la scène, 8 mois après sa sortie officielle.
À la deuxième place la valeur sure de jdh éditions, l’increvable Benoist Rousseau, près de deux ans après la sortie de son livre « Devenez trader pro! »
À la troisième place on retrouve le leader de 2020, le défunt Gustave le Bon dont la psychologie des foules interpelle toujours dans le monde où nous vivons!
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Un deuxième livre chez JDH sur « ce qui échappe à la science actuelle »

En 2018, JDH Éditions a publié « L’ultime secret de l’univers ». Un livre passionnant, préfacé par la star du PAF des années 80 Jean-Claude Bourret,  écrit par un professeur émérite de sciences physiques. Un livre qui tente d’expliquer par la physique quantique, de manière ludique et envoutante, ce qui nous semble ésotérique (expériences de mort imminente par exemple) mais sera probablement demain une évidence scientifique.

L'ultime-secret-de-l'univers

Dans un style différent, mais toujours pour ceux qui s’intéressent à ce qui échappe à la science actuelle, nous venons de publier un recueil de témoignages inédits sur les états de conscience élargis, écrit par Amélie Galiay. Il ne somme « ENQUETE DE SENS« . Des références comme Mathieu Ricard font partie des témoignages en question. Expériences de mort imminente, rêves lucides, hypnose, etc. L’auteure s’explique lors de notre émission « Les Pros de l’Eco » dédiée à la santé :

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Jean-David Haddad interpelle sur les mesures sanitaires dans « Les Pros de l’Eco »

« Pensez-vous qu’il y a 30 ans, du temps de Mitterrand, Chirac, Balladur, Rocard, Juppé, on aurait, pour une épidémie, certes ravageuse, fermé les restaurants, les cinémas, les théâtres, qu’on aurait demandé des attestations? »

C’est en ces termes que Jean-David Haddad, co-producteur de l’émission « Les Pros de l’Eco », président de JDH EDITIONS, a interpellé les téléspectateurs, hier. Avant de proposer des éléments d’explication de ce qu’il a qualifié de changement de mentalité, changement de philosophie de vie.

La peur de la mort était au centre de la problématique de l’émission. Tant dans les analyses des conséquences économiques suscitées par cette peur de la mort, que dans le fait d’avoir invité sur le plateau le PDG de Noxxon, une biotech spécialisée dans les traitements sur le cancer du cerveau et du pancréas. Également dans le fait d’avoir invité, comme auteure, Amélie Galliay, qui vient de sortir, chez JDH Éditions le recueil de témoignages « Enquête de sens ». Amélie Galliay pratique la sophrologie, l’hypnose, et autres thérapies de « médecine alternative ». Dans son livre, sont aussi évoquées les expériences de mort imminentes, rêves éveillés, etc.

Une émission unique, dense, à retrouver sur notre chaine Youtube :

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Dédicaces en ligne de la rentrée littéraire

Rentrée littéraire janvier 2021 : c’est parti pour la dédicace en ligne! C’est jusqu’à lundi soir! Commandez sur JDH EDITIONS et recevez votre livré dédicacé avec un certificat d’authenticité!
Nos 4 romans de la rentrée sont disponibles sur cette dédicace :
-« J’ai tangué sur ma vie » de l’artiste accomplie et écrivaine un tantinet subversive Maryssa Rachel
« ZAD » de l’actrice et scénariste, bien connue du cinéma français Julie Jezequel, accompagnée de l’écrivain aux quelques 80 livres Christophe Léon
« Après elle… » de notre nouvelle plume Amy Lorens
« Dripping sur tatami » de l’artiste-peintre et judoka émérite Hector Marino
C’est en ligne sur JDH EDITIONS

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