Jean-David Haddad, éditeur, interviewe Franck Antunes, auteur du roman D(i)EUX, publié dans la collection littéraire MAGNITUDES.
JDH : Bonjour Franck. De quoi parle ton roman en quelques mots ?
Ce roman est une sorte de conte urbain moderne ayant pour sujet la puissance de l’écriture pour changer le monde. Car avant l’action il y a le verbe.
Le livre s’ouvre avec Léo qui a eu le besoin d’écrire un livre et de créer sa société pour changer de vie mais n’a ni réussi à être édité ni à maintenir en vie son Entreprise.
Un soir de mésaventure dans sa vieille voiture américaine, il a l’impression de posséder un don, celui d’avoir une influence sur les événements du lendemain en écrivant des petits poèmes ridicules… mais le résultat n’est jamais vraiment ce qu’il en attendait.
C’est tout de même la chance pour lui d’explorer son (notre) monde et de se questionner en nous interpellant.
C’est aussi un roman sur la dualité entre réalité et imaginaire. Comment nous arrangeons les faits pour qu’ils entrent dans notre histoire personnelle.
JDH : C’est une trilogie : pourquoi avoir commencé par publier le 2 et non le 1 ?
J’ai construit cette trilogie comme un compte à rebours : 3 – 2 – 1 !
Les deux premiers tomes peuvent se lire dans le désordre ou seuls (ils sont autonomes), le dernier fera découvrir les précédents livres sous un angle nouveau… et pourra également se lire indépendamment.
Le tout est une réflexion ancrée dans la réalité, rien d’abscons. Ambitieux mais moins compliqué à lire qu’à expliquer puisque cela concerne notre quotidien avec ses espoirs, ses chagrins, ses sentiments, ses histoires qu’on se raconte.
Le tout sous un angle que n’aurait pas renié Don Quichotte.
JDH : Comment t’es venue l’envie d’écrire ?
Depuis toujours, sûrement à l’école en rencontrant des instituteurs et des écrivains passionnés (j’ai eu cette chance), surtout en lisant beaucoup. Je l’explique dans le prochain tome tout en le romançant, bien sûr.
Le petit bougeon hyperactif ne pouvait se calmer ou patienter qu’avec un livre entre les mains et dans la tête.
JDH : Peux tu te présenter ?
Soixante-huitard par la naissance, triple papa, je suis manager dans un groupe important.
En plus de la littérature, passionné de sport (judoka), de mécanique, d’histoire… passionné, quoi.
Par Jean-David Haddad
Laisser des commentaires