Les auteurs financiers de JDH EDITIONS en dédicace au salon de l’Analyse Technique le 22 mars 2024!
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Nos lecteurs pourront retrouver Jean-David Haddad au salon de l’analyse technique le vendredi 22 mars de 9h à 19h! Adresse : « New Cap Event Center – 3, Quai de Grenelle 75015 Paris »
Le salon annuel d’André Malpel verra donc sa présence sous la bannière JDH EDITIONS.
Personnellement, JDH dédicacera ses livres de 10h45 à 11h45 et de 17h15 à 18h15 sur le stand numéro C3.
Pour vous inscrire gratuitement c’est ici :
www.salonat.com#inscription
JDH dédicacera ainsi ses deux derniers livres : « Bien démarrer en bourse » et « Analyse fondamentale et analyse technique », tous deux publiés dans la collection LES GUIDES DE FRANCEBOURSE.COM
Le livre INFLATION sera aussi en dédicace.
Vous pourrez aussi commander en pré-vente (pour le recevoir dédicacé) son prochain livre « Penny-stock trading ». Parution prévue en avril mais vous serez dans les premiers en le commandant sur le stand.
Il reste très peu d’évènements liés à la bourse, à destination d’un public d’actionnaires individuels en France ; il faut donc en profiter!
Il y aura aussi en dédicace :
-Gilles Santacreu pour son livre « Maitrisez la bourse! » à 14h15
-Thomas Andrieu qui dédicacera son livre « Révolution Cryptos » et ‘L’or et l’argent » ainsi que son dernier livre « Création et destruction », à 15h15
-Romain Daubry qui dédicacera son livre « Trading à effet de levier » à 16h15
Venez nombreux pour nous rencontrer!
JDH EDITIONS
Interview de Jean-David Haddad par Yoann Laurent-Rouault, au sujet des collections Corporate
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Jean-David Haddad nous parle des LIVRES CORPORATE
YLR : Monsieur Haddad, je suis ravi de vous retrouver pour une nouvelle interview. Nous avons tous constaté des changements sur le site web de la maison d’édition et de communication JDH, et notamment à propos du « livre corporate ». Pouvez-vous définir pour nos lecteurs ce qu’est une collection « corporate » ?
JDH : Il s’agit, avec ce produit, pour une association ou une entreprise, de décliner en édition une collection de livres. Donc de ne pas s’arrêter à la simple publication d’un ouvrage relatif à leur histoire ou à la culture d’entreprise. Et ainsi de « booster » le référencement média de ces entités.
YLR : Et ainsi par cette méthode, d’actualiser leurs catalogues et de relater leurs activités au fur et à mesure des événements ?
JDH : Tout à fait. Et la notion d’actualités, quels que soient les domaines d’intervention, est importante aujourd’hui. Les habitudes de consultation des internautes évoluant elles aussi. On sait aujourd’hui que lors d’une recherche web, l’onglet « actualités » est de plus en plus fréquemment consulté.
Éditer des collaborateurs de l’entreprise, solliciter des partenaires, publier des projets, des rapports d’activités, des catalogues, etc. Bref mettre en avant ce qui peut être utile à toute entreprise ou association.
YLR : D’où l’intérêt d’utiliser les formats « courts » correspondant uniquement à une recherche donnée ?
JDH : Oui, c’est cela. Et j’ajoute que ce type de publications peut aussi permettre d’éditer des collaborateurs de l’entreprise en question, de solliciter des partenaires et même de publier des concepts, des projets, des rapports d’activités, des catalogues, etc. Bref de mettre en avant ce qui peut être utile à toute entreprise ou association.
YLR : Et si on va par-là, même des archives peuvent être publiées ?
JDH : Tout à fait. Et également, ces livres corporate, dédiés à une activité et à des domaines de compétences précis, peuvent aussi reprendre le contenu d’un site web et le développer conséquemment. Les liens vidéo et les QR Codes pouvant aussi être insérés dans la publication.
YLR : Donc, on peut aussi se servir de ces livres pour tracer sur plusieurs années l’historique d’un groupe, d’une entreprise ou d’une association… sur l’idée du bulletin annuel ?
JDH : Tout à fait. Les publications peuvent s’étaler dans l’idée d’une chronologie de l’activité.
Le fait d’avoir un livre traitant précisément d’une activité particulière accélère le référencement naturel
YLR : « Médiatiser vos collaborateurs »… je reprends votre propos ; qu’entendez-vous précisément par la formule ?
JDH : Imaginons que votre entreprise se compose de plusieurs départements et notamment qu’elle ait un département de recherche. Certains aspects du développement des concepts ou produits passent par ces mêmes départements. Donc, le fait d’avoir un livre traitant précisément d’une activité particulière accélère le référencement naturel, développe le catalogue et met en avant le travail de vos collaborateurs et partenaires. Et ils pourront effectivement proposer de communiquer directement sur leurs travaux.
YLR : Sur la page dédiée aux collections corporate sur le site web de JDH, nous avons cette formule : « Faites parler de vous régulièrement ». Quels seront les référencements que vous proposez ? Quels sont vos moyens ?
JDH : La publication régulière dans une collection dédiée permet donc à chaque fois de placer l’entreprise ou l’association, ou le groupe, dans une position où les moteurs de recherche sont actifs. Ce qui permet d’activer un plan média. Et à partir de là, tout est envisageable, en dehors des référencements acquis par la parution elle-même sur les plateformes de diffusions multiples comme Amazon, la Fnac, les librairies diverses… Nous pouvons amener les participants d’une collection Corporate sur différents médias web pour des émissions télévisuelles dédiées, pour des parutions presse avec nos partenaires, comme le groupe de presse Lafont qui gère par exemple le magazine Entreprendre et bien d’autres, d’obtenir des places et des informations sur des salons dédiés à l’activité du client, de bâtir des plans de communication sur mesures, de faire de la mise en réseau et en relation, etc., et même dans certains cas d’accompagner le client sur des solutions financières d’entreprise.
YLR : Comme ?
JDH : Peut-être d’aller sur des partenariats financiers, des levées de fonds, etc.
YLR : Par les mises en relation et les réseaux constitués ?
JDH : Bien entendu. Nous ne sommes évidemment pas à même d’opérer des montages financiers, mais nous pouvons mettre différentes structures en relation et opérer un diagnostic utile, comme de répondre à la demande, tout cela par la mise en relation. Mais c’est un autre sujet.
YLR : Dans le panel des possibles.
JDH : Exactement.
Le livre se fait témoin de la culture de l’entreprise
YLR : Revenons sur un point, si vous le permettez, qui me paraît très intéressant. La politique d’une entreprise ou d’un groupement actif doit par définition transparaître dans les publications d’une collection dédiée. C’est donc là un outil de promotion, vous l’avez décrit, mais aussi un outil de connaissances. Par exemple, peut-on imaginer que la direction des ressources humaines propose à tout candidat à un poste donné, dans le cadre d’un recrutement, de lire certains livres en formats courts qui traduisent tout cela ? Ceci, afin de non seulement faciliter l’entretien d’embauche et la période d’essai qui en découle, mais aussi d’œuvrer pour éviter ce que l’on appelle couramment « les erreurs de casting » ?
JDH : Oui, c’est une éventualité. Je ne vois que des avantages à ce format. Il traite en temps réel les informations d’une entité, il permet aussi d’actualiser les démarches et la politique interne. Il se fait témoin de la culture de l’entreprise… Donc, oui, c’est un outil de recrutement. Mais pour aller un peu plus loin, nous pouvons aussi produire un livre d’entreprise dédié.
YLR : Le livre d’entreprise qui est une biographie active de l’organisation qui en fait la commande et qui retrace ses fondamentaux, son historique, sa situation actuelle et son organisation, comme sa destination et sa philosophie.
JDH : Sa philosophie et l’histoire de ses fondateurs… et les deux formats sont complémentaires, la collection Corporate et le livre d’entreprise. Le savoir-faire rédactionnel comme celui de production n’est plus à démontrer chez JDH ; je vous renvoie à notre catalogue qui aborde par ce biais des sujets aussi variés que la médecine, le cosmétique, les biotechnologies, l’intelligence artificielle, la recherche policière privée, le handicap, l’informatique et le numérique, l’intelligence artificielle, etc.
Les essentiels de l’AFATE : trois premières publications de la collection disponibles, d’autres sont en préparation et paraîtront très prochainement.
Cliquez pour en savoir plus sur les livres ↑
YLR : Nous voyons que « l’AFATE » est mise à l’honneur sur le site de votre structure et nous découvrons, au sein de sa collection « Les essentiels de l’AFATE », trois formats de livres corporate : Les chandeliers japonais, Les figures chartistes de l’analyse technique et Actifs et instruments de la bourse et des marchés financiers. Qu’est-ce que « l’AFATE » pour commencer ?
JDH : AFATE veut dire : l’Association française de l’Analyse Technique. L’analyse technique est la manière d’appréhender les marchés financiers, Bourses, pétroles, devises, etc., par les graphiques. Puisque l’on considère que le graphique illustre l’évolution d’un cours. Et qu’il est riche d’apprentissages comme d’analyses. Et qu’il permet de faire des pronostics sur une tendance donnée. Ici, nous avons les trois premières publications de la collection, d’autres sont en préparation et elles paraîtront très prochainement.
YLR : Donc les livres Corporate, en dehors des informations qu’ils peuvent donner sur l’activité de mon entreprise, pourraient aussi donner les tendances du marché dans ma catégorie ?
JDH : Oui, effectivement. Cela peut être très bien qu’une entreprise écrive sur son marché et sur sa propre évolution dans ce marché. Et d’ailleurs, beaucoup d’entreprises établissent en interne des rapports de prospectives. Les publier pourrait être extrêmement intéressant et porteur de nouvelles perspectives.
Les Guides de Francebourse.com : Bien démarrer en Bourse, Penny-Stock Trading et Analyse fondamentale et analyse technique, les « classiques » de Jean-David Haddad actualisés.
Cliquez pour en savoir plus sur les livres ↑
YLR : Et donc de montrer factuellement l’évolution possible ou visée de leurs entreprises… Et maintenant, abordons, si vous le voulez bien, une entreprise que vous connaissez bien puisque vous en êtes un des co-fondateurs, j’ai nommé « Francebourse.com ». Trois titres écrits par vous-même sont nouvellement disponibles : Bien démarrer en Bourse, Penny-Stock Trading et Analyse fondamentale et analyse technique. Toujours sur le principe du livre Corporate. Qu’apporte cette nouvelle collection ?
JDH : Premier point : mes livres écrits sur le domaine dataient d’avant le Covid. Depuis, les marchés ont beaucoup changé, ou évolué, selon les cas de figure. L’intelligence artificielle s’est beaucoup développée, les outils d’analyses ont évolué en conséquence, il y a eu un krach puis un rebond très fort des valeurs, et il était donc nécessaire que je réactualise mes « classiques ». Donc, j’ai décidé de scinder mes écrits sur plusieurs sujets différents et à chaque fois, de les dédier à un seul format, et de les associer à la collection des « Guides de Francebourse.com » nouvellement créée.
YLR : Y aura-t-il d’autres livres en dehors de ces trois-là ?
JDH : Bien entendu. D’ailleurs, celui sur le penny-stock trading n’est pas encore publié mais le sera très bientôt. Je prévois un cahier de cas pratiques, un livre sur le rendement, et sûrement d’autres…
YLR : Pourquoi ce QR Code sur la couverture ?
JDH : Il renvoie aux moteurs de recherche, et quand les gens vont sur Amazon et tapent « Analyse technique » par exemple, ils tombent sur mon livre. Donc, même si les gens n’achètent pas le livre, ils peuvent alors consulter grâce au QR Code, par le simple renvoi effectué, les lettres et les contenus rédactionnels de Francebourse.com. Vous l’avez compris, c’est une publicité ouverte pour Francebourse. Toutes les entreprises qui le souhaitent peuvent en profiter en s’inscrivant au programme des collections Corporate. Avec JDH Éditions et ses partenaires.
YLR : Quels sont justement vos partenariats médias aujourd’hui ?
JDH : La Tribune TV, Le Figaro Finance, le groupe presse Lafont, le site Entreprendre du même groupe, TV Finance et bientôt un partenariat en cours de réalisation, avec un très grand groupe média français, mais j’en parlerai bientôt.
Nous participons au grand salon de l’analyse technique organisé par André Malpel , le 22 mars 2024.
YLR : Je vois aussi en consultant l’agenda JDH qu’un évènement va avoir lieu le 22 mars prochain, pour le salon de l’analyse technique et du trading. Quelques mots sur le sujet, Monsieur Haddad ?
JDH : Nous participons pour la première fois à ce grand salon bi-annuel organisé par André Malpel depuis plus de 20 ans maintenant. Le 22 mars, il s’agit du salon de l’analyse technique tandis que celui dédié au trading (avec duels de traders entre autres) a lieu en septembre. Nous y allons en tant qu’éditeur, sous la bannière JDH Éditions, et pour promouvoir nos livres sur la Bourse, ainsi que notre concept de collections Corporate. D’ailleurs, la collection dédiée à Francebourse sera mise à l’honneur. Et ce sera l’occasion de faire de nouvelles rencontres. Comme de mettre en avant certains de nos auteurs (Romain Daubry, Thomas Andrieu, Daniel Cohen de Lara, Nicolas Gallant, Denis Desclos, etc.).
YLR : Merci, Monsieur Haddad, pour cet entretien et ces précisions sur le pôle financier de votre maison d’édition et votre organisme de communication.
Rendez-vous sur le stand C3 du SALON de l’ANALYSE TECHNIQUE le 22 mars 2024
Lieu : New Cap Event Center – 3, Quai de Grenelle 75015 Paris
Date et Horaires : vendredi 22 mars 2024 de : 09h00 à 20h00
Métro : Station Bir-Hakeim – Ligne 6 et/ou RER : Station Champs de mars – Tour Eiffel
Bus Lignes (4) : 42, 69, 82, 87
Taxi : Une station de taxis se trouve au 3, Boulevard de Grenelle
Parking : Parking Castorama (11 Bd de Grenelle 75015 Paris)
Verbatim de l’interview de Jean-David Haddad SUR LE LIVRE CORPORATE, réalisée le 9 mars 2024 par Yoann Laurent-Rouault.
Pour gagner en bourse : analyse fondamentale ou analyse technique?
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Pour appréhender le cours d’une action, ou même d’un autre actif comme l’or, le pétrole, le dollar, ou encore celui d’un indice boursier, et savoir si vous devez acheter ou vendre, vous avez à votre disposition deux grandes catégories d’outils : l’analyse fondamentale et l’analyse technique, dite aussi analyse graphique.
-L’analyse fondamentale consiste à étudier les fondamentaux des sociétés cotées, c’est-à-dire leurs indicateurs de santé économique et financière. Elle est basée sur le principe selon lequel la valeur réelle d’un actif (comme une entreprise mais aussi un immeuble, une matière première, etc) est déterminée par des éléments concrets, quantifiables et objectivables. Elle part du principe selon lequel si la valeur que donne le marché à cet actif s’écarte de trop de cette valeur objective, alors tôt ou tard, les deux valeurs finiront par converger. Avec l’analyse fondamentale, c’est le règne du rationalisme et du cartésianisme. Le règne de l’objectivation aussi.
-L’analyse technique, ou graphique, consiste à étudier les évolutions graphiques des cours de bourse des sociétés en question. Le principe de base est de dire qu’il ne faut pas regarder les fondamentaux mais que toutes les informations sont contenues dans les graphiques. Les évolutions des prix donneraient en effet toutes les informations nécessaires sur le sentiment des investisseurs et les potentiels mouvements de prix à venir. De nombreuses méthodes différentes d’approche co-existent, plus ou moins mathématiques, et plus ou moins déterministes. Certaines considérant que l’histoire se répète. Avec l’analyse technique, c’est le règne de l’irrationnel et de l’appréhension par les figures géométriques des mouvements de foule, qui sont à l’origine des fluctuations du marché. C’est aussi le règne de la subjectivité. Car plus on creuse, plus chacun verra une figure différente de celle de son voisin.
Pour schématiser, l’analyse fondamentale aide à faire de bons choix, l’analyse technique aide à choisir des actions (ou des prises de positions) au bon moment. La combinaison des deux permet d’effectuer les bons choix au bon moment !
Le trader s’intéressera quasi-uniquement à l’analyse graphique, cela va sans dire. Les fondamentaux ne lui seront pas d’un grand intérêt, surtout s’il trade des indices boursiers, comme cela est souvent préconisé. A la rigueur, s’il trade des actions, il peut éventuellement essayer de se positionner juste avant des annonces de résultats s’il connait bien l’entreprise dont il va trader l’action.
Le rentier ne s’intéressera qu’à une partie de l’analyse fondamentale, celle qui concerne le rendement et les perspectives de rendement. Il pourra néanmoins quelque peu se servir des graphiques pour optimiser son investissement.
Le boursicoteur ou investisseur boursier, qui vise à faire des plus-values sur un horizon de quelques mois ou quelques années, aura tout intérêt à mélanger équitablement les deux approches afin d’optimiser ses zones d’achat et ses zones de vente.
Aussi, bien que tout oppose les deux méthodes d’analyse et de décision, il faut savoir que les professionnels des marchés utilisent les deux et combinent les deux. En effet, quand les signaux convergent, les chances de réussite croissent, c’est évident. Même si le 100% est impossible en bourse.
Jean-David Haddad, co-fondateur et rédacteur en chef de Francebourse.com, président et éditeur de sa propre marque JDH EDTIONS (qui compte plus de 300 ouvrages à son catalogue), publie son tout nouveau livre, « Analyse fondamentale et analyse technique : Faites comme les pros de la bourse, les bons choix au bon moment ». Publié dans la collection corporate « Les guides de Francebourse.com », créée pour les particuliers qui investissent en bourse, et pour mettre en avant le site Francebourse.com.
JDH EDITIONS
Yoann Laurent-Rouault interviewe le Président de EDICO (JDH EDITIONS), Jean-David Haddad
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C’est un exercice presque rituel en fin d’année : l’éditeur interrogé par le directeur littéraire et artistique Yoann Laurent-Rouault.
L’interview porte entre autres sur le partenariat avec Robert Lafont.
YLR : Monsieur Jean-David Haddad, bonjour, et merci de nous accorder cet entretien de fin d’année, devenu maintenant presque traditionnel. Nous allons entrer directement dans le vif du sujet, car de nombreux auteurs sont inquiets sur le devenir des maisons d’édition françaises après cette année 2023 assez catastrophique pour la corporation. Nous avons tous constaté que de nombreuses maisons indépendantes ont disparu du paysage éditorial, dont certaines étaient importantes, alors, qu’en est-il pour JDH Éditions ?
JDH : Il est vrai que le monde de l’édition a beaucoup souffert de l’après-COVID. Les confinements et l’expérience traumatisante de cette période ont poussé nombre de gens à écrire, mais surtout à lire. Nous avons nous-mêmes publié plusieurs témoignages, plusieurs avis, voire plusieurs prises de position sur le sujet. Politiques comme sociétales et médicales.
YLR : Nous sommes tous d’accord, auteurs comme collaborateurs de maisons d’édition, pour dire qu’effectivement, la période COVID fut bénéfique au livre.
JDH : Oui, mais le retour à la réalité fut brutal. Comme l’écrit si bien un de nos jeunes auteurs, Thomas Andrieu, en expliquant les facteurs économiques de la théorie des cycles, la situation qui fut dans un premier temps bénéfique est redevenue ensuite normale, pour arriver sur ces derniers mois de l’année à une situation presque calamiteuse en termes de ventes de livres. Heureusement pour nous, chez JDH Éditions, nous avons anticipé et pris un virage d’importance, notamment en nous recentrant sur le livre économique d’une part et ensuite en travaillant sur la communication d’entreprises, par le biais du livre d’entreprise, mais aussi par des plans de communication livrés clefs en main pour des entreprises de tous secteurs.
YLR : D’où l’importance de se réinventer en permanence… La période est certainement l’une des plus difficiles que l’édition ait connues depuis ces 20 dernières années de l’avis général, mais j’ai constaté avec plaisir, que la maison d’édition JDH est nouvellement apparue comme partenaire dans de nombreuses publications externes à ses voies de communication habituelles ou dédiées, notamment avec le groupe de presse Lafont, et qu’on la retrouve aussi au générique de quelques émissions médias du Web.
JDH : Depuis que JDH Éditions existe, c’est-à-dire depuis 2017, le livre d’entreprise est présent au catalogue. Après avoir réalisé 2 livres, les choses se sont un peu tassées, car la littérature et l’économie ont monopolisé nos ressources. En 2022, nous avons renoué avec le genre et la cadence s’est fortement accélérée en 2023.
YLR : Effectivement, j’en suis témoin et participant et ce que l’on peut dire du livre d’entreprise, c’est qu’il offre un référencement jusque-là inédit et une visibilité remarquable aux entrepreneurs qui ont tenté l’aventure.
JDH : C’est vrai que le livre d’entreprise nous permet de faire coordonner l’action médiatique de JDH Éditions avec celle de différents partenaires médias et notamment, vous l’avez nommé tout à l’heure, le groupe Lafont Presse.
YLR : En 2 mots, Monsieur Haddad, la démarche pour réaliser un livre d’entreprise ?
JDH : Nous l’écrivons, c’est-à-dire que nous présentons un biographe et des partenaires capables de réaliser le livre à des chefs d’entreprise, ceci dans le but de leur fournir en finalité un outil de crédibilité et de notoriété pour leurs clients et leurs prospects. La mise en page est faite par nos équipes, tout comme la correction, la couverture, etc., et après pour la diffusion, il y a plusieurs options… On va dire que dans les formules les plus classiques, soit le livre est édité par le groupe Lafont Presse soit directement par nos soins. Le livre est bien entendu, classiquement, comme pour chaque publication de notre maison, référencé sur toutes les plateformes de vente de livres, de la Fnac à Cultura, aux librairies en passant par Amazon, etc.
YLR : Et à votre maison de proposer aussi des plans de communication…
JDH : Oui et avec de plus en plus de partenaires que nous sélectionnons évidemment avec le plus grand soin, comme le groupe TV Finance qui permet à nos clients d’avoir accès à des émissions de télévision professionnelles, diffusées sur La Tribune ou encore Le Figaro… et aussi quelquefois, suivant le sujet et suivant la notoriété de l’entreprise avec laquelle nous travaillons, d’obtenir des passages sur des chaînes du bouquet numérique, comme NRJ12 ou BFMTV par exemple.
YLR : J’ai aussi constaté que la maison JDH était très réceptive à ce qu’on appelle « le réseautage », et que vous-même étiez favorable au rapprochement de différentes entreprises, pas forcément concurrentielles d’ailleurs, pour qu’elles-mêmes puissent développer de nouveaux partenariats…
JDH : Tout à fait… Notre portefeuille clients s’étoffe en conséquence de nos publications et parfois nous repérerons des synergies possibles entre telle ou telle entité… cela fait partie de l’accompagnement que nous proposons… N’oublions pas que la société mère de JDH Éditions est la société EDICO. EDICO qui veut dire édition et communication. C’était le vœu de mon associée Cynthia Skorupa dès la création de l’entreprise.
YLR : Alors, pour illustrer les partenariats dont vous nous parlez, Monsieur Haddad, je vais maintenant citer une publication en particulier, qui n’est pas une publication d’entreprise, puisqu’il s’agit des Enquêtes d’Icare publiées chez Lafont Presse Éditions en feuilleton dans Le Journal de France et qui sont récemment devenues un livre que vous avez produit sous l’étiquette « Lafont Presse Éditions », mais qui est mis en page, corrigé et illustré par JDH Éditions… Pouvez-vous définir votre rôle par rapport à ce nouveau partenaire ? Car j’ai récemment lu une interview vous concernant où vous êtes présenté comme « directeur de collection » chez Lafont Presse Éditions…
JDH : Nous avons noué en 2023 un partenariat avec Robert Lafont. Et justement, tout est parti du livre d’entreprise et du fait qu’EDICO voulait proposer des plans médias aux différentes entreprises qui la contactaient ou avec qui elle travaillait. Donc nous nous sommes mis en relation avec le groupe de presse Robert Lafont Éditions qui gère un certain nombre de magazines, plusieurs dizaines, et qui par le fait pouvait proposer des solutions à nos clients. Mais, rapidement, nous avons été un peu plus loin, et Robert Lafont nous a proposé d’externaliser la production de ses publications et donc de créer des collections dédiées.
YLR : L’édition de presse et l’édition de livres n’étant pas du tout la même chose.
JDH : Exactement ! Sachant que chez EDICO nous avons les équipes pour produire des livres et donc tout est déjà en place. Ce qui n’est pas le cas pour notre partenaire.
YLR : Donc EDICO prend en charge la réalisation complète des livres que veut publier le groupe Robert Lafont Presse & Éditions ?
JDH : Et aussi, bien évidemment, la distribution du livre par les créneaux habituels de JDH Éditions.
YLR : Et donc Lafont Presse Éditions reste le propriétaire des livres édités et le responsable de la publication ?
JDH : Tout à fait, c’est son rôle officiel et légal. Quant à moi, je reste évidemment le président de ma société d’édition.
YLR : Donc c’est un partenariat tout simple où finalement EDICO et les équipes de production et de rédaction de JDH Éditions n’apportent que leur savoir-faire ?
JDH : Oui, et donc pour répondre complètement à la question, je tiens à préciser que je ne suis en aucun cas directeur de collection pour ce cher Robert Lafont, mais bel et bien un partenaire d’édition.
YLR : Donc vous êtes partenaire et prestataire, mais aucunement un directeur de collection détaché au groupe Lafont.
JDH : C’est tout à fait exact.
YLR : Parlons maintenant si vous le voulez bien, Monsieur Jean-David Haddad, de l’actualité de la maison d’édition. Très récemment, il y a eu un salon financier organisé par JDH Éditions qui a remporté un vif succès…
JDH : Oui, et un salon qui signifie aussi le retour de JDH sur la scène principale de l’édition de livres économiques.
YLR : Et dans le domaine, la maison a connu quelques succès, notamment sur des publications relatives au trading…
JDH : Nous avons acquis une véritable renommée dans le domaine, et aussi en publiant des livres intemporels sur l’économie, j’entends par ce terme les classiques du genre, comme nous allons également explorer en permanence de nouveaux territoires de l’économie avec des auteurs remarquables.
YLR : Comme le livre sur le trading à effet de levier de l’analyste économiste Romain Daubry ?
JDH : Oui et avec d’autres auteurs encore et aussi quelques surprises qui seront annoncées en temps voulu pour le premier semestre de l’année 2024.
YLR : L’économie passionne les foules, initiées ou non initiées, nous le constatons tous. D’autant que la situation internationale du moment n’est pas spécialement brillante et que nous sortons d’une grave crise liée à la pandémie du COVID-19. Cependant, j’observe en économiste amateur que les grands krachs boursiers qui ont été prédits, par certains auteurs de la maison JDH et par des chroniqueurs TV appartenant aussi au panel d’auteurs de la maison, ne se sont pas produits. Et qu’au contraire, l’économie qui est pourtant prise dans une situation à tiroirs, se maintient en créant une sorte d’économie adaptative, qui semblerait-il, a évité le pire au niveau des places boursières mondiales. Et donc vous publiez comme vous intéressez les lecteurs à ces techniques alternatives.
JDH : Oui, et je crois comprendre que vous faites référence au livre de Daniel Cohen de Lara, Le pouvoir d’Ichimoku, paru récemment.
YLR : Vous pouvez nous dire quelques mots sur ce livre ?
JDH : Il est à découvrir, c’est un très beau format couleur, presque artistique, et disons que c’est un livre d’analyses et de méthodes boursières et financières qui détonne par son originalité et surtout qui révèle et met en avant le fameux dispositif « Ichimoku ». Avec les Memoria Books et les nouveaux « performeurs » de l’économie, nous avons l’histoire et les bases de l’économie et aussi l’avenir de la discipline. L’économie est une matière vivante.
YLR : Mais revenons au salon économique JDH qui s’est tenu récemment.
JDH : C’était un événement festif, comme il y en a rarement dans ce secteur, qui s’articulait autour d’une conférence et de trois de nos auteurs qui présentaient leurs livres, avec nos partenaires de la soirée l’AFATE et Bourse Direct, le tout couvert par des journalistes de la télévision et de la presse écrite et numérique. L’événement a drainé un public international. Et j’y ai fait de très belles rencontres. Qui aboutiront à des projets, très certainement. Notamment pour de l’édition économique et politique.
YLR : Eh bien merci pour toutes ces précisions, Jean-David Haddad, et je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année, ainsi qu’à vos équipes, vos auteurs et vos partenaires. Un dernier mot ?
JDH : Merci à nos équipes et à nos associés d’avoir tenu le cap durant cette année particulièrement difficile, et merci à nos auteurs et à nos lecteurs. Bonnes fêtes de fin d’année à tous.
Interview de Claudia Brandi, auteure de « La plantation Walker »
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- Jean-David Haddad
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Ce week-end, nous lançons une dédicace en ligne du premier tome de la saga historique « La plantation Walker » sur notre site www.jdheditions.fr.
À cette occasion, Claudia Brandi s’est prêtée au jeu de l’interview !
Découvrez les mots de Claudia, recueillis par Jean-David Haddad, qui lui a posé des questions sur son livre et ses origines.
JDH : Claudia Brandi, vous êtes une nouvelle auteure de la maison JDH, nous sommes heureux de publier votre roman dans la collection Magnitudes, prestigieuse collection littéraire de JDH Éditions. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur ce roman ?
CB : C’est un roman historique qui se déroule dans la Louisiane pré-esclavagiste du XIXe siècle. L’histoire est celle de Celia, une jeune femme anglaise qui est contrainte, pour des raisons économiques, de quitter son pays natal pour s’installer dans le Nouveau Monde. Là-bas, elle vit un véritable choc culturel qui la déstabilisera, d’autant plus que trois hommes très différents essaieront de la conquérir. Parfois tendrement, parfois plus violemment, en essayant de forcer son destin. Mais Celia sera plus forte qu’eux et elle arrivera à se rebeller contre l’étreinte du destin qui lui est imposé, pour devenir elle-même maître de sa propre vie et de sa liberté.
Un roman historique qui se déroule dans la Louisiane pré-esclavagiste du XIXe siècle.
JDH : Dans la collection Magnitudes, nous attribuons un chiffre selon la manière dont l’écrit est susceptible de « secouer » le lecteur. À l’image d’un séisme. Votre texte a été classé par le comité en magnitude 8.0, ce qui est un niveau très élevé (le niveau suprême étant 9.5). Y trouve-t-on du sexe et de la violence ?
CB : Il y a des allusions à la prostitution, un fléau très en vogue à l’époque, ainsi que des scènes crues qui parlent d’agressions sexuelles et de meurtres. Malheureusement, cela était un destin très commun pour les esclaves des plantations qui se rebellaient aux ordres de leurs maîtres.
Magnitudes : LE SÉISME LITTÉRAIRE. Notre collection littéraire phare regroupe toutes sortes d’œuvres littéraires, qu’il s’agisse de romans, de poèmes, de nouvelles, etc. Sur chaque livre de la collection est apposé un chiffre qui traduit le caractère plus ou moins choquant du texte. Collection dirigée par Yoann Laurent-Rouault.
JDH : Pourquoi votre intérêt pour l’époque pré-victorienne ?
CB : J’ai toujours été passionnée par le XIXe siècle. Petite, j’ai été fascinée par l’histoire d’ « Autant en emporte le vent ». J’ai également lu des histoires vraies d’esclaves, comme l’autobiographie de Frédérique Douglass, qui m’ont fait réfléchir sur leur vie dans les plantations de canne à sucre et m’ont inspiré pour l’atmosphère de mon roman. J’ai aussi visité la Louisiane lors de mes voyages aux États-Unis. C’est là l’endroit où j’ai eu l’inspiration pour écrire ce roman.
JDH : Cet ouvrage est une traduction de l’italien. Pouvez-vous nous en dire plus ?
CB : J’ai d’abord écrit le roman en italien, qui a été publié par la maison d’édition « Land Editore », en mai 2023. Ensuite, j’ai décidé de le traduire afin que le public français ait la possibilité de le lire aussi, mais j’ai fait quelques modifications. J’ai rajouté des passages grâce aux suggestions très constructives que j’ai reçues de la part des lecteurs italiens. Les Français ont donc la chance de lire une version « améliorée » et plus riche que l’original italien !
JDH : Je crois qu’une présentation à Lyon est prévue en février. Pouvez-vous là aussi nous en dire plus ?
CB : Les versions italienne et française de mon roman seront présentées par « Istituto Dante Alighieri » le samedi 10 février de 17h00 à 19h00 à l’Espace Simone André – 100 RUE BOILEAU, 69006 Lyon. L’entrée est libre et il y a aura des prix à gagner pour ceux qui participeront et d’autres surprises, donc… venez nombreux !
Les versions italienne et française du roman seront présentées le samedi 10 février à Lyon.
JDH : Et enfin quelques mots sur vous, afin que les lecteurs vous connaissent un peu mieux. Votre profession, vos passions, vos activités et bien sûr votre rapport à la littérature.
CB : Je suis enseignante d’anglais dans un collège privé de Lyon. Tout comme la protagoniste de mon roman, j’ai quitté mon pays natal, l’Italie, pour m’installer en France il y a sept ans. Donc moi non plus je n’ai pas échappé au choc culturel au début ! Je suis désormais française aussi, ayant obtenu la citoyenneté l’année dernière, et j’en suis très fière. J’adore voyager et lire, surtout les romans historiques, réalistes et les autobiographies. La littérature est un refuge pour moi du monde chaotique dans lequel nous vivons, je ne pourrais pas vivre sans elle.
JDH : Merci de cette interview, votre roman est en vente partout, y compris sur le site JDH ÉDITIONS, où vous allez, ce week-end, le dédicacer aux lecteurs via une dédicace en ligne.
La plantation Walker – 1. L’étreinte du destin
de Claudia Brandi
Magnitudes 8.0
216 pages
13,5 x 21,5 cm
Résumé :
Louisiane, 1832.
Lorsque la jeune Celia quitte l’Angleterre pour le Nouveau Monde après la mort de son père, elle est loin de se douter des aventures qui l’attendent tout près de La Nouvelle-Orléans. Accompagnée de sa mère et de Thomas, son ami d’enfance, Celia devra faire face à des attaques d’alligators, des coups de fouet, et bien d’autres épreuves difficiles afin de prendre en main son destin, qui sera bouleversé par la rencontre avec le riche banquier John Wilkinson et le fascinant esclavagiste Ashley Walker.
Celia finira-t-elle par trouver sa place en Amérique ?
Plongez au cœur des bayous et des plantations de la Louisiane grâce à cette saga historique envoûtante qui offre un aperçu saisissant de la société américaine sudiste à l’aube de la guerre de Sécession.
L’antisémitisme français méritait bien un livre!
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- Jean-David Haddad
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Un climat d’antisémitisme délétère…
Tandis que l’actualité voit en France une recrudescence de l’antisémitisme avec, depuis le 7 octobre, jour de l’attaque d’Israël par le Hamas, 83% des français se montrent inquiets, selon un sondage ELABE publié le 31 octobre.
Tags d’étoiles sionistes sur plusieurs immeubles à Paris et en banlieue, chants antisémites dans le RER, injures et menaces sur les réseaux sociaux… Le fléau a changé de camp, mais il reste le même.
Un livre publié le 11 octobre 2023, donc écrit bien avant le 7 octobre, retrace ce mal français.
Un livre unique qui travaille la mémoire collective
Ce livre n’est pas un livre sur l’antisémitisme comme les autres. Il ne s’agit pas d’un pur essai historique mais d’un essai documenté et illustré. S’appuyant sur de nombreux textes du domaine public : aussi bien des textes de justes comme Émile Zola (« J’accuse » est ici dans son intégralité) ou Anatole France, que des textes antisémites comme ceux de Barrès ou de Maurras. Ces textes sont commentés et reliés par Yoann Laurent-Rouault. Qui, en sa qualité de maître diplômé des Beaux-Arts de Rennes, a également illustré ces textes.
L’affaire Dreyfus occupe le coeur de cet ouvrage. Mais celui-ci, au fil des pages, remonte plus loin et étend aussi sa portée jusqu’à la Seconde Guerre mondiale et même jusqu’à nos jours. C’est dans le fonds littéraire international Memoria Books que ces textes compilés, illustrés et reliés par un profond fil conducteur trouvent logiquement leur place.
L’auteur, Yoann Laurent-Rouault, braque le projecteur sur une vérité nue : celle de l’antisémitisme et de l’antijudaïsme français. Au travers de l’affaire Dreyfus et du procès Zola, des guerres mondiales et des remous de la Ve République, et jusqu’à nos jours. C’est le plaidoyer des justes qui est ici mis à l’honneur. La documentation associée au texte fait état de vérités « françaises » que beaucoup préféreraient continuer d’ignorer. Comme :
-la liste des camps d’internement sous Vichy qui s’étire sur 6 pages,
-la liste « Otto » et la liste « Bernhard »
-la compromission de la presse et de l’édition au travers de grands noms de la littérature et de l’intelligentsia française.
Révisionnisme…
Il nous interroge également sur le phénomène du révisionnisme, que dans notre pays on ne saurait voir en trois couleurs, au nom du « politiquement correct » et d’une certaine idée de la France, comme pour servir un patriotisme cocardier, qui de tout temps a été générateur de crises et de conflits armés. Ici est faite la démonstration que la culture antisémite française qui s’étire sur plusieurs siècles donnera naissance à un courant littéraire moderne et à une pensée raciste et ségrégationniste qui fut un temps homologuée par l’académie et par l’État. « L’antisémitisme, dans les pays où il a une réelle importance, n’est jamais que l’arme d’un parti politique ou le résultat d’une situation économique grave, écrivait Zola. La phrase est pertinente, et ce que je constate aujourd’hui, c’est que pour une certaine France, si « le Juif » est coupable de tout, il est avant tout coupable d’être juif. »
A découvrir dans le fonds « Mémoria Books ». En vente sur Amazon, Fnac, etc.
PODIUM du mois d’octobre
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Podium JDH Éditions de septembre
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- Jean-David Haddad
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Nous avons le plaisir de vous dévoiler le podium de septembre 2023 de JDH Éditions !
A la 3e place : notre nouveau livre à succès dans la finance à savoir Le pouvoir d’Ichimoku de Daniel Cohen de Lara.
Découvrez Ichimoku, une véritable méthode d’approche communément utilisée au Japon et sur les marchés asiatiques, et devenue récemment populaire partout ailleurs y compris chez nous.
Cette approche intéressera tous les traders, mais aussi ceux qui investissent en Bourse et recherchent des points d’entrée et de sortie.
En 2e place : Lafont Presse éditions entre en force avec Monsieur le Maire Jacques Myard et son essai politique Bye bye démocratie.
La France s’interroge, elle doute, inquiète et en colère, abasourdie par les multiples ruptures qui mettent à nu la fragilité de la cohésion nationale.
Jacques Myard, après une analyse sans concession des défis que la France doit relever, appelle au nécessaire sursaut.
Et sur la première marche, toujours chez Lafont Presse éditions, le premier roman de Jean-Luc Cadeddu, Les enquêtes d’Icare un polar illustré par Yoann Laurent Rouault.
Que se passe-t-il dans le Val-de-Marne ?
Des crimes inexplicables de seniors… des médecins assassinés… ces meurtres en série traumatisent la population. De Maisons-Alfort à Paris, le commandant Icare, l’as de la Police Judiciaire, mène l’enquête. Le policier franc-maçon arrivera-t-il à arrêter cette vague de crimes ?
Une rentrée littéraire 2023 riche pour Les Pros de l’Éco
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Chez JDH ÉDITIONS, la rentrée 2023 est riche en livres d’économie et finance, publiés autour de notre collection phare « Les Pros de l’Éco »
On retrouve des auteurs connus de la maison comme Jean-David Haddad ou Thomas Andrieu, mais aussi un nouvel auteur, pourtant très connu dans son milieu, Daniel Cohen de Lara.
Justement, ce dernier n’est autre que le Président de l’AFATE (Association Française de l’Analyse Technique), que les traders connaissent bien.
Daniel Cohen de Lara a répondu à son éditeur Jean-David Haddad lors d’une interview que vous retrouverez dans nos actualités, en vidéo et en verbatim :
Le toujours jeune Thomas Andrieu, à 20 ans, en est déjà à son cinquième livre !
Toujours passionné par les cycles économiques, il publie Création et Destruction, un ouvrage à la fois économique, philosophique et même un soupçon ésotérique.
Son sous-titre est évocateur : « Les mystères des cycles économiques et humains ».
L’auteur parcourt un nombre de connaissances considérables sur la question des cycles. Les connaissances les plus anciennes comme les plus récentes y sont présentées. Là où les fractales et les mathématiques établissent le véritable rôle du temps sur les marchés, l’enseignement traditionnel des cycles nous renvoie à la finalité des dynamiques économiques et sociales. La combinaison d’une approche mathématique et d’une approche plus intuitive de la question des cycles ouvre de nouvelles perspectives sur les marchés financiers.
Quant à Jean-David Haddad, dont on ne compte plus les livres, il s’adresse cette fois aux novices qui s’intéressent à la Bourse.
En répondant simplement aux questions suivantes :
Qu’est-ce que la Bourse, à quoi sert-elle ?
Quels sont ses dangers ?
Comment y investir sans aucun capital de départ, ou au contraire avec un capital ?
Quelles sont les 7 règles d’or du money-management ?
Tout le monde peut-il faire du trading ?
Quelles différences entre investir et trader ?
Comment appréhender l’analyse fondamentale et l’analyse technique ?
Quel est le statut du PEA ?
C’est à ces questions essentielles, et à d’autres, que Bien démarrer en Bourse, ce manuel à usage du débutant, répond. Les personnes qui ont déjà investi mais ont été échaudées pourront aussi l’utiliser pour repartir du bon pied !
Publié chez JDH ÉDITIONS dans notre première collection Corporate* « Les guides de Francebourse.com »
*Une collection Corporate est une collection créée par JDH ÉDITIONS pour le compte d’une entreprise, ici le site internet Francebourse.com, site de recommandations boursières actif depuis 22 ans.
Interview de Daniel Cohen de Lara, pour son livre très remarqué sur Ichimoku
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Daniel Cohen de Lara, auteur remarqué pour cette rentrée littéraire 2023, a donné une interview à Jean-David Haddad, dans un cadre détendu, pour parler de son nouveau livre « Le pouvoir d’Ichimoku » dans la collection « Les Pros de l’Eco« . En vente sur Amazon et ailleurs :
Cette interview a été réalisée en vidéo et un verbatim suivra ci-dessous la vidéo que voici :
L’AFATE est donc l’Association française des analystes techniques, c’est l’organisation qui est représentative de cet art qu’est l’analyse technique en France
JDH : Je reçois donc aujourd’hui Daniel Cohen de Lara, le président de l’AFATE, qui vient de sortir le livre Le pouvoir d’Ichimoku. Il va nous en dire plus, mais je voudrais déjà vous présenter le livre et sa qualité graphique : il s’agit d’un grand format, et le livre est en couleur avec de très jolis graphiques, car pour ceux qui s’intéressent à la Bourse, Ichimoku est une méthode très visuelle. Mon cher Daniel, pourriez-vous nous en dire un peu plus sur cette méthode qu’est Ichimoku, et au préalable très brièvement vous présenter ainsi que l’AFATE dont vous êtes président ?
DCL : L’AFATE est donc l’Association française des analystes techniques. C’est l’organisation qui est représentative de cet art qu’est l’analyse technique en France, et qui fait partie d’une organisation mondiale qui s’appelle l’IFTA, présente dans une trentaine de pays : en fait tous les pays qui ont une industrie financière importante et qui regroupent à la fois des professionnels de la finance, qui travaillent sur la base de l’analyse technique, et des investisseurs individuels. Cela fait une osmose dans laquelle les investisseurs individuels viennent chercher de la ressource, de la matière chez les professionnels. C’est une association qui a un peu plus de trente ans, qui fonctionne sur un mode extrêmement agréable : on se retrouve une fois par mois, et toutes nos manifestations se finissent par un pot amical.
Superbe. Vous avez dit quelque chose qui m’a interpellé pour l’analyse technique : vous avez parlé d’art. C’est un art, l’analyse technique ?
Oui, c’est un art.
Plus qu’une science ?
Ah ce n’est pas une science ; qui dit science dit quand même science relativement exacte.
Pas forcément, les sciences humaines ne sont pas exactes, les sciences économiques, les sciences sociales…
C’est un art dans la mesure où elle n’a pas la possibilité d’être exacte. C’est une science qui mêle la technique, et beaucoup la psychologie, puisqu’on travaille uniquement sur l’analyse des prix. Et l’objectif de l’analyse technique, c’est à partir des prix au niveau du passé, à partir des supports de marché, des résistances de marché, d’élaborer des scénarios pour l’avenir ; je dis bien élaborer des scénarios. Il y a des scénarios qui vont fonctionner, d’autres qui ne vont pas fonctionner, mais il y a quand même un élément à la fin : seul le marché a raison.
Ichimoku travaille sur des niveaux d’équilibre de marché, lorsque le marché hésite
Et donc Ichimoku est une méthode parmi d’autres pour analyser les graphiques et essayer de prédire les mouvements du marché en bourse, c’est bien ça ?
Tout à fait. Il y a l’analyse technique, qui existe dans le monde occidental depuis 130 ans, qui existe au Japon depuis 250 ou 300 ans, et Ichimoku, qui est d’origine japonaise.
La grande distinction entre les deux, c’est que vous avez la première qui utilise, qui travaille sur les extrêmes de marché ; un support, c’est un extrême vers le bas du marché ; une résistance est un extrême haut du marché ; un canal est entre la branche haute et la branche basse du canal, qui sont des extrêmes de marché.
Ichimoku travaille sur des niveaux d’équilibre de marché, à savoir : lorsque le marché hésite, lorsque le marché cherche une voie, il vient se réfugier dans des zones qui ont certes été travaillées non pas en extrêmes mais en lieux, ou quand le marché a hésité, les investisseurs venaient se réfugier sur ces niveaux. Je vais vous donner un exemple qui est extrêmement récent, qui date de quelques jours, sur le CAC 40.
Je précise donc qu’au moment de cette interview, nous sommes le 12 septembre 2023.
Il y a donc quelques jours, j’avais, dans les émissions que je fais, indiqué qu’il y avait un niveau extrêmement important pour le CAC, qui n’avait jamais été touché en tant que tel, que l’analyse technique classique ne connaissait pas, qui était exactement à 7 189, qui était un niveau d’équilibre long terme décrit par Ichimoku. À deux reprises, le marché est allé toucher exactement le niveau, et en la circonstance en baissant, les acheteurs étaient présents sur ce niveau. Le marché baissait, et sur ce niveau, 7 189, les acheteurs étaient présents, et ce n’était pas jusque-là un niveau d’analyse technique classique. On s’aperçoit également que la grande majorité des niveaux d’analyse technique ont en fait été créés par Ichimoku, parce que c’est la méthode qui fait le mieux le lien entre le fondamental du marché, l’analyse technique et le comportement de l’investisseur.
Ichimoku veut dire « d’un coup d’œil »
De quand date environ la méthode Ichimoku ?
Cette méthode a été le travail d’une vie, d’un monsieur qui s’appelait M. Hosoda. Ichimoku veut dire « d’un coup d’œil ». C’est un homme qui y a consacré sa vie entre les années 30 et 1968, où il a publié l’ensemble de sa méthode. À l’époque, on n’avait pas les ordinateurs qui traitaient une quantité de données énorme ; on travaillait sur du papier millimétré, et donc il a fait travailler des générations d’étudiants en mathématiques et en finances pour mettre au point sa méthode. En fait, sa méthode n’a eu aucun succès au moment de sa sortie, car elle demandait beaucoup trop de traitements d’informations.
Ce n’est qu’au début des années 90 qu’un trader japonais, M. Sasaki, a écrit un livre sur la méthode de M. Hosoda. Là, les ordinateurs avaient tout à fait la capacité à traiter l’énorme quantité de données nécessaires, et c’est là où la méthode a commencé à se développer fortement dans les salles de marché japonaises. C’est la méthode de base des salles de marché japonaises. Ensuite, ce livre a été traduit en anglais, donc il a ouvert les États-Unis à la méthode, et en Europe, en France, à la fin des années 2000, tout début des années 2010.
La méthode Ichimoku est utilisée par beaucoup de gens aujourd’hui ?
Elle est utilisée par de plus en plus d’investisseurs, à la fois privés et de plus en plus professionnels.
Des gérants de fonds ?
Plutôt des analystes techniques, à la fois enseignants, traders, formateurs…
On est d’accord que personne ne peut s’approprier cette méthode, elle est universelle ? Parce qu’un jour, j’ai entendu quelqu’un dire : « Ichimoku, c’est moi. »
Oui, ça a pu être dit. Après, les sentiments de chacun par rapport au travail qu’il a pu faire… Ichimoku, c’est un mode de pensée, qui est de dire : « on travaille sur les équilibres de marché et non pas sur les extrêmes ».
À partir du moment où vous avez défini cette approche, chacun peut penser ce qu’il veut, à partir de son expérience, à partir des outils complémentaires que l’on peut utiliser. C’est une analyse technique, après tout. Moi, j’utilise l’analyse technique en complément d’Ichimoku, et la méthode que je décris dans ce livre, c’est justement : la base, c’est Ichimoku. Mais on ne va pas renier, tourner le dos à 130 ou 140 ans d’analyse technique occidentale, et à 250 ans d’analyse technique. Ça existe, c’est vrai, et ça fonctionne.
Donc l’originalité de mon approche, c’est justement d’abord Ichimoku. Je ne prends jamais de position en bourse qui soit contraire à ce que me dit Ichimoku, mais je viens dans un certain nombre de situations, un certain nombre de cas, me compléter l’analyse. J’ai décrit une méthode qui a justement fait le lien entre « Ichimoku, la base » et l’analyse technique classique qui a sa réalité, sa vie et ses justifications.
Deux petites questions qui concerneront tout particulièrement les gens qui « boursicotent » et qui investissent sur des actions pour faire des plus-values sur un terme plus ou moins long : est-ce que cette méthode peut s’appliquer aux small caps, ou est-ce que ça ne concerne plutôt que les indices ou les très grandes valeurs ?
Non, ça concerne tous les actifs dans toutes les unités de temps.
Même quand ce n’est pas très liquide ?
Même quand ce n’est pas très liquide. Ce n’est pas Ichimoku qui va créer une information qui n’existe pas ; si elle n’existe pas, elle n’existe pas.
Au lieu de travailler sur des extrêmes de marché, sur des actifs qui sont peu liquides, ces extrêmes peuvent être vraiment très extrêmes. On peut avoir sur des produits peu liquides des volatilités à court terme qui peuvent être importantes et qui peuvent brouiller, au contraire, la lecture qu’on peut avoir en analyse technique classique. Ichimoku, ce n’est pas son problème les extrêmes, les points aberrants de marché. Ichimoku va chercher les équilibres du marché.
Un investisseur qui utilise Ichimoku va avoir une cartographie du possible du marché de l’actif en question, qui va être beaucoup plus clair que ce que l’analyse technique va pouvoir indiquer.
Est-ce que cette méthode peut s’appliquer pour faire de l’investissement à long terme ? Par exemple : j’achète une action, mon but c’est de la garder 2 ou 3 ans, mais sur cette période, je ne veux pas faire 5 %, je veux doubler. Est-ce que c’est une méthode pertinente pour cela ?
La méthode est en tout cas beaucoup plus pertinente que l’analyse technique classique. Dans la mesure où, de la même manière, et on revient toujours à ça, on regarde les équilibres de marché, et Ichimoku va aussi indiquer quels sont les supports et les résistances d’équilibre du futur.
Donc un investisseur qui utilise Ichimoku va avoir une cartographie du possible du marché de l’actif en question, qui va être beaucoup plus clair que ce que l’analyse technique va pouvoir indiquer. En fait, l’analyse technique va peut-être donner de grandes directions, mais va avoir beaucoup de mal à donner des niveaux d’équilibre de marché. Concernant les marchés, il y a une forme de suivi, les grands niveaux pour un actif donné, les grands niveaux d’équilibre, s’ils ont été pertinents dans le passé, vont être pertinents dans le futur, parce que ce sont des équilibres que le marché va en permanence aller chercher. Quand on est en tendance, on est en tendance.
D’accord, nous avons bien compris ce travail sur l’équilibre, c’est très visuel.
C’est la base, et c’est effectivement une méthode très visuelle.
On le voit dans les illustrations de ce livre que vous avez écrit et dont vous avez vous-même réalisé les graphiques. C’est un livre assez exceptionnel en soi ; c’est d’ailleurs le livre le plus cher que j’ai édité à ce jour, 65,90 euros, parce que le contenu est quand même très particulier et qu’on pourrait presque dire que c’est un beau livre de Bourse.
En fait, ce format, je l’ai trouvé très original ; on est un peu entre le livre classique et le livre d’art.
Ichimoku, c’est un art
Exactement, et ça rejoint ce qu’on disait au début de l’interview : Ichimoku, c’est un art.
C’est un art, absolument.
Je vous remercie, cher Daniel Cohen de Lara. Le pouvoir d’Ichimoku, chez JDH Éditions, dans la collection Les Pros de l’Éco, par Daniel Cohen de Lara.
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