Interview de Claudia Brandi, auteure de « La plantation Walker »
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- Jean-David Haddad
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Ce week-end, nous lançons une dédicace en ligne du premier tome de la saga historique « La plantation Walker » sur notre site www.jdheditions.fr.
À cette occasion, Claudia Brandi s’est prêtée au jeu de l’interview !
Découvrez les mots de Claudia, recueillis par Jean-David Haddad, qui lui a posé des questions sur son livre et ses origines.
JDH : Claudia Brandi, vous êtes une nouvelle auteure de la maison JDH, nous sommes heureux de publier votre roman dans la collection Magnitudes, prestigieuse collection littéraire de JDH Éditions. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur ce roman ?
CB : C’est un roman historique qui se déroule dans la Louisiane pré-esclavagiste du XIXe siècle. L’histoire est celle de Celia, une jeune femme anglaise qui est contrainte, pour des raisons économiques, de quitter son pays natal pour s’installer dans le Nouveau Monde. Là-bas, elle vit un véritable choc culturel qui la déstabilisera, d’autant plus que trois hommes très différents essaieront de la conquérir. Parfois tendrement, parfois plus violemment, en essayant de forcer son destin. Mais Celia sera plus forte qu’eux et elle arrivera à se rebeller contre l’étreinte du destin qui lui est imposé, pour devenir elle-même maître de sa propre vie et de sa liberté.
Un roman historique qui se déroule dans la Louisiane pré-esclavagiste du XIXe siècle.
JDH : Dans la collection Magnitudes, nous attribuons un chiffre selon la manière dont l’écrit est susceptible de « secouer » le lecteur. À l’image d’un séisme. Votre texte a été classé par le comité en magnitude 8.0, ce qui est un niveau très élevé (le niveau suprême étant 9.5). Y trouve-t-on du sexe et de la violence ?
CB : Il y a des allusions à la prostitution, un fléau très en vogue à l’époque, ainsi que des scènes crues qui parlent d’agressions sexuelles et de meurtres. Malheureusement, cela était un destin très commun pour les esclaves des plantations qui se rebellaient aux ordres de leurs maîtres.
Magnitudes : LE SÉISME LITTÉRAIRE. Notre collection littéraire phare regroupe toutes sortes d’œuvres littéraires, qu’il s’agisse de romans, de poèmes, de nouvelles, etc. Sur chaque livre de la collection est apposé un chiffre qui traduit le caractère plus ou moins choquant du texte. Collection dirigée par Yoann Laurent-Rouault.
JDH : Pourquoi votre intérêt pour l’époque pré-victorienne ?
CB : J’ai toujours été passionnée par le XIXe siècle. Petite, j’ai été fascinée par l’histoire d’ « Autant en emporte le vent ». J’ai également lu des histoires vraies d’esclaves, comme l’autobiographie de Frédérique Douglass, qui m’ont fait réfléchir sur leur vie dans les plantations de canne à sucre et m’ont inspiré pour l’atmosphère de mon roman. J’ai aussi visité la Louisiane lors de mes voyages aux États-Unis. C’est là l’endroit où j’ai eu l’inspiration pour écrire ce roman.
JDH : Cet ouvrage est une traduction de l’italien. Pouvez-vous nous en dire plus ?
CB : J’ai d’abord écrit le roman en italien, qui a été publié par la maison d’édition « Land Editore », en mai 2023. Ensuite, j’ai décidé de le traduire afin que le public français ait la possibilité de le lire aussi, mais j’ai fait quelques modifications. J’ai rajouté des passages grâce aux suggestions très constructives que j’ai reçues de la part des lecteurs italiens. Les Français ont donc la chance de lire une version « améliorée » et plus riche que l’original italien !
JDH : Je crois qu’une présentation à Lyon est prévue en février. Pouvez-vous là aussi nous en dire plus ?
CB : Les versions italienne et française de mon roman seront présentées par « Istituto Dante Alighieri » le samedi 10 février de 17h00 à 19h00 à l’Espace Simone André – 100 RUE BOILEAU, 69006 Lyon. L’entrée est libre et il y a aura des prix à gagner pour ceux qui participeront et d’autres surprises, donc… venez nombreux !
Les versions italienne et française du roman seront présentées le samedi 10 février à Lyon.
JDH : Et enfin quelques mots sur vous, afin que les lecteurs vous connaissent un peu mieux. Votre profession, vos passions, vos activités et bien sûr votre rapport à la littérature.
CB : Je suis enseignante d’anglais dans un collège privé de Lyon. Tout comme la protagoniste de mon roman, j’ai quitté mon pays natal, l’Italie, pour m’installer en France il y a sept ans. Donc moi non plus je n’ai pas échappé au choc culturel au début ! Je suis désormais française aussi, ayant obtenu la citoyenneté l’année dernière, et j’en suis très fière. J’adore voyager et lire, surtout les romans historiques, réalistes et les autobiographies. La littérature est un refuge pour moi du monde chaotique dans lequel nous vivons, je ne pourrais pas vivre sans elle.
JDH : Merci de cette interview, votre roman est en vente partout, y compris sur le site JDH ÉDITIONS, où vous allez, ce week-end, le dédicacer aux lecteurs via une dédicace en ligne.
La plantation Walker – 1. L’étreinte du destin
de Claudia Brandi
Magnitudes 8.0
216 pages
13,5 x 21,5 cm
Résumé :
Louisiane, 1832.
Lorsque la jeune Celia quitte l’Angleterre pour le Nouveau Monde après la mort de son père, elle est loin de se douter des aventures qui l’attendent tout près de La Nouvelle-Orléans. Accompagnée de sa mère et de Thomas, son ami d’enfance, Celia devra faire face à des attaques d’alligators, des coups de fouet, et bien d’autres épreuves difficiles afin de prendre en main son destin, qui sera bouleversé par la rencontre avec le riche banquier John Wilkinson et le fascinant esclavagiste Ashley Walker.
Celia finira-t-elle par trouver sa place en Amérique ?
Plongez au cœur des bayous et des plantations de la Louisiane grâce à cette saga historique envoûtante qui offre un aperçu saisissant de la société américaine sudiste à l’aube de la guerre de Sécession.
L’antisémitisme français méritait bien un livre!
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- Jean-David Haddad
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Un climat d’antisémitisme délétère…
Tandis que l’actualité voit en France une recrudescence de l’antisémitisme avec, depuis le 7 octobre, jour de l’attaque d’Israël par le Hamas, 83% des français se montrent inquiets, selon un sondage ELABE publié le 31 octobre.
Tags d’étoiles sionistes sur plusieurs immeubles à Paris et en banlieue, chants antisémites dans le RER, injures et menaces sur les réseaux sociaux… Le fléau a changé de camp, mais il reste le même.
Un livre publié le 11 octobre 2023, donc écrit bien avant le 7 octobre, retrace ce mal français.
Un livre unique qui travaille la mémoire collective
Ce livre n’est pas un livre sur l’antisémitisme comme les autres. Il ne s’agit pas d’un pur essai historique mais d’un essai documenté et illustré. S’appuyant sur de nombreux textes du domaine public : aussi bien des textes de justes comme Émile Zola (« J’accuse » est ici dans son intégralité) ou Anatole France, que des textes antisémites comme ceux de Barrès ou de Maurras. Ces textes sont commentés et reliés par Yoann Laurent-Rouault. Qui, en sa qualité de maître diplômé des Beaux-Arts de Rennes, a également illustré ces textes.
L’affaire Dreyfus occupe le coeur de cet ouvrage. Mais celui-ci, au fil des pages, remonte plus loin et étend aussi sa portée jusqu’à la Seconde Guerre mondiale et même jusqu’à nos jours. C’est dans le fonds littéraire international Memoria Books que ces textes compilés, illustrés et reliés par un profond fil conducteur trouvent logiquement leur place.
L’auteur, Yoann Laurent-Rouault, braque le projecteur sur une vérité nue : celle de l’antisémitisme et de l’antijudaïsme français. Au travers de l’affaire Dreyfus et du procès Zola, des guerres mondiales et des remous de la Ve République, et jusqu’à nos jours. C’est le plaidoyer des justes qui est ici mis à l’honneur. La documentation associée au texte fait état de vérités « françaises » que beaucoup préféreraient continuer d’ignorer. Comme :
-la liste des camps d’internement sous Vichy qui s’étire sur 6 pages,
-la liste « Otto » et la liste « Bernhard »
-la compromission de la presse et de l’édition au travers de grands noms de la littérature et de l’intelligentsia française.
Révisionnisme…
Il nous interroge également sur le phénomène du révisionnisme, que dans notre pays on ne saurait voir en trois couleurs, au nom du « politiquement correct » et d’une certaine idée de la France, comme pour servir un patriotisme cocardier, qui de tout temps a été générateur de crises et de conflits armés. Ici est faite la démonstration que la culture antisémite française qui s’étire sur plusieurs siècles donnera naissance à un courant littéraire moderne et à une pensée raciste et ségrégationniste qui fut un temps homologuée par l’académie et par l’État. « L’antisémitisme, dans les pays où il a une réelle importance, n’est jamais que l’arme d’un parti politique ou le résultat d’une situation économique grave, écrivait Zola. La phrase est pertinente, et ce que je constate aujourd’hui, c’est que pour une certaine France, si « le Juif » est coupable de tout, il est avant tout coupable d’être juif. »
A découvrir dans le fonds « Mémoria Books ». En vente sur Amazon, Fnac, etc.
PODIUM du mois d’octobre
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Podium JDH Éditions de septembre
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Nous avons le plaisir de vous dévoiler le podium de septembre 2023 de JDH Éditions !
A la 3e place : notre nouveau livre à succès dans la finance à savoir Le pouvoir d’Ichimoku de Daniel Cohen de Lara.
Découvrez Ichimoku, une véritable méthode d’approche communément utilisée au Japon et sur les marchés asiatiques, et devenue récemment populaire partout ailleurs y compris chez nous.
Cette approche intéressera tous les traders, mais aussi ceux qui investissent en Bourse et recherchent des points d’entrée et de sortie.
En 2e place : Lafont Presse éditions entre en force avec Monsieur le Maire Jacques Myard et son essai politique Bye bye démocratie.
La France s’interroge, elle doute, inquiète et en colère, abasourdie par les multiples ruptures qui mettent à nu la fragilité de la cohésion nationale.
Jacques Myard, après une analyse sans concession des défis que la France doit relever, appelle au nécessaire sursaut.
Et sur la première marche, toujours chez Lafont Presse éditions, le premier roman de Jean-Luc Cadeddu, Les enquêtes d’Icare un polar illustré par Yoann Laurent Rouault.
Que se passe-t-il dans le Val-de-Marne ?
Des crimes inexplicables de seniors… des médecins assassinés… ces meurtres en série traumatisent la population. De Maisons-Alfort à Paris, le commandant Icare, l’as de la Police Judiciaire, mène l’enquête. Le policier franc-maçon arrivera-t-il à arrêter cette vague de crimes ?
Une rentrée littéraire 2023 riche pour Les Pros de l’Éco
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Chez JDH ÉDITIONS, la rentrée 2023 est riche en livres d’économie et finance, publiés autour de notre collection phare « Les Pros de l’Éco »
On retrouve des auteurs connus de la maison comme Jean-David Haddad ou Thomas Andrieu, mais aussi un nouvel auteur, pourtant très connu dans son milieu, Daniel Cohen de Lara.
Justement, ce dernier n’est autre que le Président de l’AFATE (Association Française de l’Analyse Technique), que les traders connaissent bien.
Daniel Cohen de Lara a répondu à son éditeur Jean-David Haddad lors d’une interview que vous retrouverez dans nos actualités, en vidéo et en verbatim :
Le toujours jeune Thomas Andrieu, à 20 ans, en est déjà à son cinquième livre !
Toujours passionné par les cycles économiques, il publie Création et Destruction, un ouvrage à la fois économique, philosophique et même un soupçon ésotérique.
Son sous-titre est évocateur : « Les mystères des cycles économiques et humains ».
L’auteur parcourt un nombre de connaissances considérables sur la question des cycles. Les connaissances les plus anciennes comme les plus récentes y sont présentées. Là où les fractales et les mathématiques établissent le véritable rôle du temps sur les marchés, l’enseignement traditionnel des cycles nous renvoie à la finalité des dynamiques économiques et sociales. La combinaison d’une approche mathématique et d’une approche plus intuitive de la question des cycles ouvre de nouvelles perspectives sur les marchés financiers.
Quant à Jean-David Haddad, dont on ne compte plus les livres, il s’adresse cette fois aux novices qui s’intéressent à la Bourse.
En répondant simplement aux questions suivantes :
Qu’est-ce que la Bourse, à quoi sert-elle ?
Quels sont ses dangers ?
Comment y investir sans aucun capital de départ, ou au contraire avec un capital ?
Quelles sont les 7 règles d’or du money-management ?
Tout le monde peut-il faire du trading ?
Quelles différences entre investir et trader ?
Comment appréhender l’analyse fondamentale et l’analyse technique ?
Quel est le statut du PEA ?
C’est à ces questions essentielles, et à d’autres, que Bien démarrer en Bourse, ce manuel à usage du débutant, répond. Les personnes qui ont déjà investi mais ont été échaudées pourront aussi l’utiliser pour repartir du bon pied !
Publié chez JDH ÉDITIONS dans notre première collection Corporate* « Les guides de Francebourse.com »
*Une collection Corporate est une collection créée par JDH ÉDITIONS pour le compte d’une entreprise, ici le site internet Francebourse.com, site de recommandations boursières actif depuis 22 ans.
Interview de Daniel Cohen de Lara, pour son livre très remarqué sur Ichimoku
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Daniel Cohen de Lara, auteur remarqué pour cette rentrée littéraire 2023, a donné une interview à Jean-David Haddad, dans un cadre détendu, pour parler de son nouveau livre « Le pouvoir d’Ichimoku » dans la collection « Les Pros de l’Eco« . En vente sur Amazon et ailleurs :
Cette interview a été réalisée en vidéo et un verbatim suivra ci-dessous la vidéo que voici :
L’AFATE est donc l’Association française des analystes techniques, c’est l’organisation qui est représentative de cet art qu’est l’analyse technique en France
JDH : Je reçois donc aujourd’hui Daniel Cohen de Lara, le président de l’AFATE, qui vient de sortir le livre Le pouvoir d’Ichimoku. Il va nous en dire plus, mais je voudrais déjà vous présenter le livre et sa qualité graphique : il s’agit d’un grand format, et le livre est en couleur avec de très jolis graphiques, car pour ceux qui s’intéressent à la Bourse, Ichimoku est une méthode très visuelle. Mon cher Daniel, pourriez-vous nous en dire un peu plus sur cette méthode qu’est Ichimoku, et au préalable très brièvement vous présenter ainsi que l’AFATE dont vous êtes président ?
DCL : L’AFATE est donc l’Association française des analystes techniques. C’est l’organisation qui est représentative de cet art qu’est l’analyse technique en France, et qui fait partie d’une organisation mondiale qui s’appelle l’IFTA, présente dans une trentaine de pays : en fait tous les pays qui ont une industrie financière importante et qui regroupent à la fois des professionnels de la finance, qui travaillent sur la base de l’analyse technique, et des investisseurs individuels. Cela fait une osmose dans laquelle les investisseurs individuels viennent chercher de la ressource, de la matière chez les professionnels. C’est une association qui a un peu plus de trente ans, qui fonctionne sur un mode extrêmement agréable : on se retrouve une fois par mois, et toutes nos manifestations se finissent par un pot amical.
Superbe. Vous avez dit quelque chose qui m’a interpellé pour l’analyse technique : vous avez parlé d’art. C’est un art, l’analyse technique ?
Oui, c’est un art.
Plus qu’une science ?
Ah ce n’est pas une science ; qui dit science dit quand même science relativement exacte.
Pas forcément, les sciences humaines ne sont pas exactes, les sciences économiques, les sciences sociales…
C’est un art dans la mesure où elle n’a pas la possibilité d’être exacte. C’est une science qui mêle la technique, et beaucoup la psychologie, puisqu’on travaille uniquement sur l’analyse des prix. Et l’objectif de l’analyse technique, c’est à partir des prix au niveau du passé, à partir des supports de marché, des résistances de marché, d’élaborer des scénarios pour l’avenir ; je dis bien élaborer des scénarios. Il y a des scénarios qui vont fonctionner, d’autres qui ne vont pas fonctionner, mais il y a quand même un élément à la fin : seul le marché a raison.
Ichimoku travaille sur des niveaux d’équilibre de marché, lorsque le marché hésite
Et donc Ichimoku est une méthode parmi d’autres pour analyser les graphiques et essayer de prédire les mouvements du marché en bourse, c’est bien ça ?
Tout à fait. Il y a l’analyse technique, qui existe dans le monde occidental depuis 130 ans, qui existe au Japon depuis 250 ou 300 ans, et Ichimoku, qui est d’origine japonaise.
La grande distinction entre les deux, c’est que vous avez la première qui utilise, qui travaille sur les extrêmes de marché ; un support, c’est un extrême vers le bas du marché ; une résistance est un extrême haut du marché ; un canal est entre la branche haute et la branche basse du canal, qui sont des extrêmes de marché.
Ichimoku travaille sur des niveaux d’équilibre de marché, à savoir : lorsque le marché hésite, lorsque le marché cherche une voie, il vient se réfugier dans des zones qui ont certes été travaillées non pas en extrêmes mais en lieux, ou quand le marché a hésité, les investisseurs venaient se réfugier sur ces niveaux. Je vais vous donner un exemple qui est extrêmement récent, qui date de quelques jours, sur le CAC 40.
Je précise donc qu’au moment de cette interview, nous sommes le 12 septembre 2023.
Il y a donc quelques jours, j’avais, dans les émissions que je fais, indiqué qu’il y avait un niveau extrêmement important pour le CAC, qui n’avait jamais été touché en tant que tel, que l’analyse technique classique ne connaissait pas, qui était exactement à 7 189, qui était un niveau d’équilibre long terme décrit par Ichimoku. À deux reprises, le marché est allé toucher exactement le niveau, et en la circonstance en baissant, les acheteurs étaient présents sur ce niveau. Le marché baissait, et sur ce niveau, 7 189, les acheteurs étaient présents, et ce n’était pas jusque-là un niveau d’analyse technique classique. On s’aperçoit également que la grande majorité des niveaux d’analyse technique ont en fait été créés par Ichimoku, parce que c’est la méthode qui fait le mieux le lien entre le fondamental du marché, l’analyse technique et le comportement de l’investisseur.
Ichimoku veut dire « d’un coup d’œil »
De quand date environ la méthode Ichimoku ?
Cette méthode a été le travail d’une vie, d’un monsieur qui s’appelait M. Hosoda. Ichimoku veut dire « d’un coup d’œil ». C’est un homme qui y a consacré sa vie entre les années 30 et 1968, où il a publié l’ensemble de sa méthode. À l’époque, on n’avait pas les ordinateurs qui traitaient une quantité de données énorme ; on travaillait sur du papier millimétré, et donc il a fait travailler des générations d’étudiants en mathématiques et en finances pour mettre au point sa méthode. En fait, sa méthode n’a eu aucun succès au moment de sa sortie, car elle demandait beaucoup trop de traitements d’informations.
Ce n’est qu’au début des années 90 qu’un trader japonais, M. Sasaki, a écrit un livre sur la méthode de M. Hosoda. Là, les ordinateurs avaient tout à fait la capacité à traiter l’énorme quantité de données nécessaires, et c’est là où la méthode a commencé à se développer fortement dans les salles de marché japonaises. C’est la méthode de base des salles de marché japonaises. Ensuite, ce livre a été traduit en anglais, donc il a ouvert les États-Unis à la méthode, et en Europe, en France, à la fin des années 2000, tout début des années 2010.
La méthode Ichimoku est utilisée par beaucoup de gens aujourd’hui ?
Elle est utilisée par de plus en plus d’investisseurs, à la fois privés et de plus en plus professionnels.
Des gérants de fonds ?
Plutôt des analystes techniques, à la fois enseignants, traders, formateurs…
On est d’accord que personne ne peut s’approprier cette méthode, elle est universelle ? Parce qu’un jour, j’ai entendu quelqu’un dire : « Ichimoku, c’est moi. »
Oui, ça a pu être dit. Après, les sentiments de chacun par rapport au travail qu’il a pu faire… Ichimoku, c’est un mode de pensée, qui est de dire : « on travaille sur les équilibres de marché et non pas sur les extrêmes ».
À partir du moment où vous avez défini cette approche, chacun peut penser ce qu’il veut, à partir de son expérience, à partir des outils complémentaires que l’on peut utiliser. C’est une analyse technique, après tout. Moi, j’utilise l’analyse technique en complément d’Ichimoku, et la méthode que je décris dans ce livre, c’est justement : la base, c’est Ichimoku. Mais on ne va pas renier, tourner le dos à 130 ou 140 ans d’analyse technique occidentale, et à 250 ans d’analyse technique. Ça existe, c’est vrai, et ça fonctionne.
Donc l’originalité de mon approche, c’est justement d’abord Ichimoku. Je ne prends jamais de position en bourse qui soit contraire à ce que me dit Ichimoku, mais je viens dans un certain nombre de situations, un certain nombre de cas, me compléter l’analyse. J’ai décrit une méthode qui a justement fait le lien entre « Ichimoku, la base » et l’analyse technique classique qui a sa réalité, sa vie et ses justifications.
Deux petites questions qui concerneront tout particulièrement les gens qui « boursicotent » et qui investissent sur des actions pour faire des plus-values sur un terme plus ou moins long : est-ce que cette méthode peut s’appliquer aux small caps, ou est-ce que ça ne concerne plutôt que les indices ou les très grandes valeurs ?
Non, ça concerne tous les actifs dans toutes les unités de temps.
Même quand ce n’est pas très liquide ?
Même quand ce n’est pas très liquide. Ce n’est pas Ichimoku qui va créer une information qui n’existe pas ; si elle n’existe pas, elle n’existe pas.
Au lieu de travailler sur des extrêmes de marché, sur des actifs qui sont peu liquides, ces extrêmes peuvent être vraiment très extrêmes. On peut avoir sur des produits peu liquides des volatilités à court terme qui peuvent être importantes et qui peuvent brouiller, au contraire, la lecture qu’on peut avoir en analyse technique classique. Ichimoku, ce n’est pas son problème les extrêmes, les points aberrants de marché. Ichimoku va chercher les équilibres du marché.
Un investisseur qui utilise Ichimoku va avoir une cartographie du possible du marché de l’actif en question, qui va être beaucoup plus clair que ce que l’analyse technique va pouvoir indiquer.
Est-ce que cette méthode peut s’appliquer pour faire de l’investissement à long terme ? Par exemple : j’achète une action, mon but c’est de la garder 2 ou 3 ans, mais sur cette période, je ne veux pas faire 5 %, je veux doubler. Est-ce que c’est une méthode pertinente pour cela ?
La méthode est en tout cas beaucoup plus pertinente que l’analyse technique classique. Dans la mesure où, de la même manière, et on revient toujours à ça, on regarde les équilibres de marché, et Ichimoku va aussi indiquer quels sont les supports et les résistances d’équilibre du futur.
Donc un investisseur qui utilise Ichimoku va avoir une cartographie du possible du marché de l’actif en question, qui va être beaucoup plus clair que ce que l’analyse technique va pouvoir indiquer. En fait, l’analyse technique va peut-être donner de grandes directions, mais va avoir beaucoup de mal à donner des niveaux d’équilibre de marché. Concernant les marchés, il y a une forme de suivi, les grands niveaux pour un actif donné, les grands niveaux d’équilibre, s’ils ont été pertinents dans le passé, vont être pertinents dans le futur, parce que ce sont des équilibres que le marché va en permanence aller chercher. Quand on est en tendance, on est en tendance.
D’accord, nous avons bien compris ce travail sur l’équilibre, c’est très visuel.
C’est la base, et c’est effectivement une méthode très visuelle.
On le voit dans les illustrations de ce livre que vous avez écrit et dont vous avez vous-même réalisé les graphiques. C’est un livre assez exceptionnel en soi ; c’est d’ailleurs le livre le plus cher que j’ai édité à ce jour, 65,90 euros, parce que le contenu est quand même très particulier et qu’on pourrait presque dire que c’est un beau livre de Bourse.
En fait, ce format, je l’ai trouvé très original ; on est un peu entre le livre classique et le livre d’art.
Ichimoku, c’est un art
Exactement, et ça rejoint ce qu’on disait au début de l’interview : Ichimoku, c’est un art.
C’est un art, absolument.
Je vous remercie, cher Daniel Cohen de Lara. Le pouvoir d’Ichimoku, chez JDH Éditions, dans la collection Les Pros de l’Éco, par Daniel Cohen de Lara.
Un « livre corporate » sur la première marche du podium en juillet
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- Jean-David Haddad
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Livre d’entreprise, sous-entend que c’est un livre fait par et pour une entreprise, qui pourrait par exemple parler de ses produits, de son historique, etc.
Livre Corporate, sous-entend la même chose, mais pouvant être étendu au delà du monde des entreprises, à une association, une administration, par exemple. En français cela donne « livre corporatif », mais il est vrai que le mot Corporate est très utilisé dans le monde du business.
Livre sur mesure, livre personnalisé, renvoie à un concept plus large, incluant par exemple des biographies de particuliers.
En fait, le livre personnalisé inclut le livre Corporate qui inclut le livre d’entreprise.
C’est aujourd’hui la vocation naissante de JDH ÉDITIONS de se spécialiser dans ce type d’ouvrages. Grâce à notre Directeur littéraire et artistique Yoann Laurent-Rouault, biographe en chef pour l’occasion, nous permettons aux entreprises, mais aussi aux administrations ou associations, de publier des ouvrages. Il faut savoir qu’un livre permet un superbe référencement (Amazon, Fnac, etc), ce qui donne une très belle visibilité à la marque en question. De plus un livre assoit la notoriété de son auteur comme un spécialiste de son domaine. Et peut constituer un beau cadeau pour les clients.
Mais ce n’est pas parce que c’est un livre sur mesure, au sens large, qu’il se vendra moins qu’un autre. La preuve avec le livre de Dominique Large, qui met en avant sa marque de cosmétiques POLARE.
Quelques mots, donc, sur cet auteur et sur sa marque :
Aujourd’hui retraité de la gendarmerie, après une carrière méritant tous les honneurs (il fut le héros qui sauva la petite fille des décombres du crash d’avion du Mont Saint Odile en 1992), Dominique Large se consacre à présent à sa marque de cosmétiques Polare Paris, centré autour de son sérum anti-âge Miracle, élaboré à partir d’une recette héritée de son grand-père. Il est un entrepreneur sexagénaire, ce qui mérite d’être applaudi et encouragé.
D’ailleurs son nouveau livre s’intitule « POLARE, ou comment entreprendre après 60 ans ». Il sera en vente très prochainement.
Pour l’heure, c’est le livre centré sur ses cosmétiques qui a été en tête du podium du mois de juillet.
Ce livre relate l’incroyable histoire familiale de la marque depuis les premières années du XXe siècle et apprend tout à ses lecteurs de la composition de ce cosmétique. Vous trouverez dans les pages de ce livre, entre autres trésors : de la « botanique voyageuse », des révélations sur le cosmétique et son utilisation à travers les âges, des conseils pour votre bien-être, des interviews exclusives du fondateur de la marque, mais aussi le résultat du match entre le Botox like et les injections cutanées de botox et bien d’autres choses…
A noter que Cecilia Siharaj, star de télé-réalité et influenceuse, sur laquelle une biographie est publiée chez JDH ÉDITIONS, est l’égérie de la marque Polare.
La rédaction de cet ouvrage de référence sur les cosmétiques a été réalisée par Yoann Laurent-Rouault, directeur littéraire et artistique de JDH ÉDITIONS.
Podium de juillet : un livre d’entreprise en tête!
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Et voilà le podium de juillet de JDH Éditions !
- Sur la première marche, le capitaine de gendarmerie Dominique Large, héros en son temps, reconverti dans les cosmétiques. Il dévoile dans son livre Polare, le sérum anti-âge Miracle, les secrets et l’histoire de son sérum anti-âge miracle avec l’aide rédactionnelle minutieuse de Yoann Laurent Rouault.
- Sur la 2e marche Le Cahier de vacances spécial entrepreneur de Fiona Picoli qui était sur la 3e marche du podium le mois dernier.
- Sur la 3e marche la très méritante Leila Belakhdar qui fait un travail de fond remarquable depuis 2 ans et qui peut cette année se permettre de viser le top 20 annuel même si on la voit pour la première fois sur un podium, avec son livre Waw, Merci, J’adore !
Interview de Cécilia Siharaj, l’aventurière influenceuse
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- Jean-David Haddad
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Aujourd’hui, nous lançons la prévente de la biographie de Cécilia Siharaj, l’aventurière influenceuse écrite par Karine Gardize.
À cette occasion, Cécilia s’est prêtée au jeu de l’interview !
Découvrez les mots de Cécilia, recueillis par Jean-David Haddad, qui lui a posé des questions sur le livre, sa communauté et ses projets.
JDH : Bonjour Cécilia. C’est un plaisir pour JDH Éditions d’éditer votre livre dans la collection Baraka. Ou plus exactement votre histoire écrite par une biographe, en interaction avec vos réactions. Un livre très bien fait ! Vous êtes connue : vous avez été star de téléréalité via Koh-Lanta et via Mamans et célèbres, vous êtes devenue influenceuse… Ça fait quoi d’avoir désormais sa propre biographie ?
Cécilia : Pour commencer, c’est un plaisir partagé car je suis très très heureuse aussi de sortir mon livre avec JDH Éditions. Je dirais, dans un premier temps, que je ne me considère pas du tout comme une star de la téléréalité, absolument pas. En plus, pour moi, Koh-Lanta, c’est un programme de téléaventure, et Mamans et célèbres, de télédocumentaire, je classerais ça dans ces rubriques ; donc je me considère pas comme une star de téléréalité, je dirais juste que je suis une personne qui a fait de la télé, mais c’est vrai que j’aime bien souligner ce côté-là parce que je trouve que « téléréalité » donne une autre image, une image différente, je trouve, des personnes comme moi. Je pense d’ailleurs que c’est pour ça que je n’ai jamais fait de téléréalité, je pense que j’étais peut-être « trop normale » pour être un bon profil de téléréalité. Et d’avoir sa propre biographie, c’est vrai que c’est assez fou, je crois que je ne réalise pas encore, je ne me rends pas réellement compte de ce qu’il se passe, mais je suis hyper heureuse ; c’est vrai que c’est fou, j’ai du mal à me dire qu’il y a des gens qui peuvent être intéressés par moi, parce que j’ai fait de la télé, parce qu’ils me suivent énormément sur les réseaux, parce qu’ils peuvent s’identifier, j’ai beaucoup de mal à réaliser tout ça. C’est sûr que c’est flatteur, mais je ne me rends pas réellement compte de ce qu’il se passe.
Avoir sa propre biographie, c’est vrai que c’est assez fou, je crois que je ne réalise pas encore, je ne me rends pas réellement compte de ce qu’il se passe, mais je suis hyper heureuse.
JDH : Vu que vous publiez un autre livre autobiographique, pour qu’il n’y ait pas de confusion dans l’esprit des lecteurs, celui que vous publiez avec nous, chez JDH Éditions, est plus axé sur vos confidences faites à votre biographe, avec des photos exclusives et surtout les coulisses de la téléréalité… et des informations jamais révélées… Confirmez-vous ?
Cécilia : Tout à fait, je confirme tout cela. Ce sont deux livres complètement différents. L’autre livre est vraiment axé sur ma vie de maman, sur l’avant, le pendant ma grossesse et ma reconstruction ; il est vraiment axé sur tout ce qu’il s’est passé suite à ma séparation, au fait de me retrouver maman solo, et qu’est-ce que c’est qu’élever un enfant seul, on est vraiment axé sur cette grosse partie-là de ma vie, c’était un choix de ma part, et d’ailleurs, c’est moi qui l’ai entièrement écrit. Alors que le livre autobiographique qu’on a réalisé chez JDH Éditions avec Karine Gardize, ce sont vraiment mes confidences ; je me confie, je donne des informations sur moi, qui vont de ma tendre enfance à aujourd’hui, en passant par ma vie intime, ma vie de famille, ce que j’ai fait au niveau de la danse, au niveau télé, en donnant aussi mes points de vue, en appuyant sur ma façon de penser, bref sur mon passé, sur ce que j’ai vécu, ce sont des choses exclusives que je n’ai jamais dévoilées. Dans ce livre-là, on sera vraiment sur moi, la personne que je suis, que je suis devenue, le pourquoi du comment je suis comme ça, qu’est-ce qui a fait que j’ai une force de caractère, qu’est-ce qui a fait que dans ma vie j’ai toujours été une battante, il y a également des photos exclusives, et bien d’autres choses, qui sont vraiment touchantes. Ce sont donc vraiment deux livres complètement différents mais qui peuvent tout à fait être complémentaires, parce qu’un livre se focus sur ma vie de maman, de maman solo, et l’autre, avec JDH Éditions, qui se concentre sur « qui est Cécilia, qui elle est réellement ».
JDH : Vous êtes connue depuis 2016 : pourquoi avoir attendu maintenant pour publier ?
Cécilia : J’ai été connue du grand public en 2016, c’est vrai ; j’ai toujours rêvé d’écrire un livre, ça a toujours été mon rêve, mais je ne savais tout simplement pas comment ça fonctionnait, je ne connaissais pas le système, je ne m’étais pas réellement renseignée, je ne connaissais pas de maisons d’édition, et c’est vrai que c’est fou parce qu’il a fallu attendre 2023 pour que des propositions viennent à moi. Karine, ma biographe, c’est elle qui m’a contactée parce qu’elle était intéressée par moi ; on s’est rencontrées lors d’un évènement, qui était tout simplement mon anniversaire – un gros évènement organisé par un parc pour enfants, qui était vraiment génial. Donc Karine était là, et elle m’a observée et a vraiment apprécié la personne que j’étais et m’a proposé ce projet en tant que biographe. J’ai trouvé ça super intéressant et j’ai saisi l’opportunité.
JDH : J’ai lu ce livre passionnant de bout en bout… Aviez-vous déjà « balancé » ces infos sur la manière dont vous avez été traitée par ces émissions de téléréalité ? Ou est-ce la première fois ?
Cécilia : C’est vraiment la première fois que je parle ouvertement de ce que j’ai pu vivre dans mes émissions de télé. Je ne m’étais jamais réellement confiée, je n’en avais jamais vraiment parlé, donc, comme quoi, on est vraiment sur de réelles confidences.
JDH : Malgré tout, vous dites que vous aimez Koh-Lanta, aussi bien l’émission que votre aventure… Vous continuez de regarder l’émission chaque année ?
Cécilia : Pour être honnête, c’est vrai que Koh-Lanta est un programme que j’aimais beaucoup, je me rappelle à l’époque où j’étais jeune, quand j’étais adolescente, je regardais pas par cœur, ce n’était pas mon rendez-vous de tous les vendredis – à l’époque, c’était tous les vendredis – parce que j’étais quelqu’un qui aimait beaucoup sortir, aller dehors, à l’extérieur ; mais quand je tombais sur l’émission, j’aimais bien regarder. Du coup, quand je tombais dessus, je me posais et regardais, mais je n’ai jamais suivi le programme, les saisons entièrement, et ça n’a pas changé. Donc non, pour être honnête, je ne regarde pas ; quand je tombe dessus, je regarde, mais je suis incapable de vous dire qui est qui, ni qui a gagné ces dernières saisons toutes les années après les miennes. J’aime le programme, mais pas au point que ce soit mon rendez-vous de toutes les semaines.
J’ai envie d’être moi-même, je sais que je revendique beaucoup le naturel, j’aime montrer qui je suis, mon quotidien, je ne m’inspire pas d’autres, je suis moi, que ça plaise ou non…
JDH : À la lecture de votre livre, j’ai envie de vous définir comme une influenceuse authentique. Qu’en pensez-vous ?
Cécilia : J’apprécie le nom d’influenceuse authentique, parce que je suis différente des autres, je n’ai pas envie de m’identifier à quelqu’un, j’ai envie d’être moi-même ; je sais que je revendique beaucoup le naturel, j’aime montrer qui je suis, mon quotidien, je ne m’inspire pas d’autres, je suis moi, que ça plaise ou non. Je pense que ça plaisait pas pour faire de la téléréalité, justement, ça n’a jamais été suffisant en tout cas, et je n’ai jamais cherché à être quelqu’un d’autre ou à faire semblant. J’aime me montrer sans maquillage, au naturel, pas coiffée, pas habillée, en pyjama, pas lavée… Ce n’est pas que j’aime, mais c’est que je suis comme ça. Je ne vais pas me préparer exprès pour faire des vidéos, des stories – bien sûr, de temps en temps quand je sors, j’aime bien m’apprêter aussi, attention ! (rire) Cécilia, c’est aussi une fille qui aime prendre soin d’elle, mais je ne vais pas faire exprès de prendre soin de moi pour me montrer dans des vidéos apprêtée, je suis naturelle, nature peinture, sans filtre, et j’aime ça. Du coup, quand je me prépare, on voit la Cécilia qui a pris soin d’elle et qui s’est préparée pour tel évènement ou telle chose, et j’aime jouer avec ça, parce que j’aime aussi me faire très jolie, mais je n’ai pas honte de me montrer au naturel.
JDH : Vous avez aujourd’hui quelque 300 000 followers Instagram, et si on cumule avec les autres réseaux, on dépasse 400 000. Est-ce le chiffre le plus élevé que vous ayez atteint ?
Cécilia : Clairement, aujourd’hui, oui. Actuellement, j’ai presque 300 000 followers sur Instagram, j’en ai jamais eu autant et j’aurais jamais cru en avoir autant. Je suis contente parce que je vois le chiffre qui augmente quotidiennement, donc c’est génial parce que je me dis que j’ai une communauté qui s’accroche, qui est de plus en plus présente, qui continue de me suivre, qui a envie de faire partie de cette nouvelle aventure qui m’attend aussi, et ça me touche, parce que je me dis que je ne fais pas ça pour rien, et ils me le rendent bien. J’aime partager mon quotidien, et je vois que le fait d’être suivie, ça rassure ; c’est vraiment un échange et un partage, donc je suis contente et heureuse, et c’est vrai que c’est fou, ce chiffre est quand même incroyable.
Je trouve ça très important, justement en tant que femme, de montrer que nous ne sommes pas faibles, nous sommes des battantes, des guerrières.
JDH : J’ai publié un livre de témoignages féminins qui s’appelle Nous ne sommes pas le sexe faible. On y trouve en particulier des aventurières. Vous, Cécilia, vous sentez-vous proche du titre de ce livre ? Je vous pose la question car, à la lecture de votre biographie, si je vous avais connue il y a deux ans, je vous aurais proposé d’y participer !
Cécilia : Déjà, je suis très contente de savoir que j’aurais pu, il y a deux ans, participer à ce livre, c’est vrai que le fait que ce soit des témoignages de femmes avec un titre de livre qui est Nous ne sommes pas le sexe faible, je trouve ça génial. Je trouve que les femmes d’aujourd’hui sont des warriors, on est des warriors tout au long d’une vie. Déjà, rien que le fait de porter la vie fait que nous sommes des warriors. Et c’est vrai que j’aime mettre en avant ce côté-là de la femme, car il y a toujours eu une différence homme/femme, depuis toujours, malheureusement c’est comme ça, et je trouve ça très important, justement en tant que femme, de montrer que nous ne sommes pas faibles, nous sommes des battantes, des guerrières. Donc oui, bien évidemment, je me sens proche de ce livre, de ce titre, je m’y retrouve complètement.
JDH : Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre voyage à venir ? Combien de temps partez-vous ? Reviendrez-vous en France quelques jours pendant cette période ? Et votre fille, Sway ?…
Cécilia : Quelques mots concernant mon voyage à venir : déjà, c’est incroyable, car en toute honnêteté, je n’aurais jamais cru avoir le courage de le faire, mais je pense que c’est le moment ou jamais. Avec mon chéri, on est épanouis comme jamais, on rêve tous les deux de ça, et je trouve que c’est le bon moment de le faire au niveau de l’âge de ma fille ; elle est encore jeune, ça reste encore facile, et puis Sway c’est vraiment une petite qui demande à voyager, à partir, à découvrir des choses, donc je pense que ça va être incroyable. On part sur une durée indéterminée… Moi je me dis minimum 6 mois, Maxence me dit un an, je pense qu’on sera à l’écoute l’un de l’autre, on verra comment ça se passe sur place, et puis beaucoup nous disent : « Vous n’aurez jamais envie de rentrer. » Dans tous les cas, on sait qu’on va revenir, parce qu’on veut fonder une famille, et pour cela on a envie de revenir en France, d’autant plus que Maxence est très famille, donc on va revenir dans tous les cas, dans maximum un an, on part en septembre, donc on reviendra maximum en septembre l’année prochaine, mais on ne s’est pas donné de date de retour pour l’instant, on verra, mais il est important que Sway soit là pour la grande section de maternelle, et de toute façon, on aura envie de rentrer parce que nos familles vont nous manquer, et parce qu’on a des projets – on parle beaucoup de projets à venir, et bien évidemment d’enfants : c’est son rêve, et moi je rêve d’offrir à Sway un petit frère ou une petite sœur, donc bien évidemment, on a de gros projets futurs. Mais ça va être incroyable ! Et puis il y a mon père en Thaïlande, donc retrouver mon père aussi, on a des choses à vivre là-bas, à construire. À la base, mon chéri avait envie de partir là-bas en septembre ; lui c’était Bali, il a envie de se lancer dans un business qui est le coaching sur Internet, et je pense que le fait qu’il soit là-dedans et moi sur les réseaux, je pense qu’il peut y avoir de belles choses à faire ensemble.
On part sur une durée indéterminée… Moi je me dis minimum 6 mois, Maxence me dit un an, je pense qu’on sera à l’écoute l’un de l’autre, on verra comment ça se passe sur place
JDH : Cécilia, merci de cette interview. Votre livre est en prévente jusqu’au 26 juin sur notre librairie en ligne. Puis il sera en vente partout d’ici un mois. Nous lui souhaitons un énorme succès. On peut même espérer que des personnes qui ne vous connaissent pas vous découvrent, car franchement, votre parcours mérite d’être connu ! Et il est si bien relaté !
Cécilia : C’est moi qui vous remercie de cette interview. J’espère vraiment que ce livre va fonctionner, que les gens auront envie de découvrir vraiment qui est Cécilia, pas seulement la Cécilia qui est maman et qui a vécu une période de grossesse difficile et qui élève seule sa fille, mais j’espère que les gens auront envie de comprendre d’où vient cette Cécilia, qui était cette Cécilia, l’enfant, l’adolescente, la jeune femme, et pourquoi Cécilia est devenue comme ça. C’est vrai que là, on est vraiment sur mes confessions, je me dévoile complètement, et j’espère que les gens auront envie de comprendre qui est la vraie Cécilia.
Interview de Fiona Picoli, auteure d’un livre… spécial… spécial entrepreneurs!
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- Jean-David Haddad
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Les beaux jours sont là, on commence à préparer les vacances…
Nous vous présentons une petite pépite, le Cahier de vacances pour les entrepreneurs de Fiona Picoli. 😊
À cette occasion Fiona s’est prêtée au jeu de l’interview !
Et c’est son éditeur, Jean-David Haddad qui lui a posé des questions sur cet ouvrage qui a de quoi interpeller.
Fiona Picoli, 28 ans, est Consultante en Communication, Formatrice et Experte Instagram.Sa mission ? Aider les entreprises, les entrepreneurs à être plus visibles et entendus !
JDH
Bonjour Fiona. Vous êtes l’auteure d’un projet original. Du jamais vu. Un cahier de vacances pour entrepreneurs. Pouvez-vous nous en dire plus?
Fiona : Bonjour Jean David, avec grand plaisir ! C’est un cahier de vacances qui se veut à la fois ludique et instructif. Cet ouvrage de 116 pages mêle aussi bien des conseils mindset (pour travailler son état d’esprit qui est souvent mis à rude épreuve dans l’entrepreneuriat), des conseils business, des conseils pour mettre en place une stratégie de communication, des conseils pour prendre soin de soi dans sa globalité que des exercices, des quizz, des jeux pour apprendre tout en s’amusant et en se challengeant. J’ai imaginé ce cahier comme un outil divertissant, pratique qui permet de (re)travailler les bases de son activité, mettre à plat ses objectifs, ses réflexions, sa stratégie, pour attirer plus de clients à soi.
Ce qui interpelle c’est le prix de vente. Un cahier de vacances est en général vendu moins de 10€. Le vôtre est à 38€. Comment expliquer ce décalage?
Oh oui et malheureusement on a été « éduqué » à ça et j’ai bien conscience que le prix peut refroidir. Mais ce n’est pas un cahier de vacances comme nous les connaissons. Ce n’est pas un simple produit de loisir mais un véritable outil de coaching pour consolider son business et avoir des résultats. J’ai également choisi de faire ce cahier de vacances avec beaucoup de couleurs, d’illustrations, pour emporter les lecteurs dans mon univers donc c’est un facteur à prendre en compte également. Il faut le voir comme un investissement pour soi ET pour son projet / son activité. Pour moi, cet ouvrage est un produit d’appel en sachant que mes produits digitaux, mes services vont de 49€ à 1 500€. Il faut savoir que ce type de contenus que j’ai mis à disposition dans ce cahier de vacances peut se vendre de manière digitale (en ebook par exemple) à plus de 100€.
Parlez-nous de votre jeu de l’oie pour entrepreneurs!
Toujours dans une optique de s’amuser pour passer à l’action, j’ai créé ce jeu de l’oie qui est totalement gratuit pour encourager les personnes à passer à l’action notamment dans la création de contenus sur Instagram. J’ai mis en place des défis, chaque jour pendant 21 jours, pour les guider sur les tâches à faire mais aussi que ça devienne une habitude pour eux. En changeant de format, j’espère que ça motivera encore plus les personnes à se donner les moyens d’atteindre leurs objectifs.
L’avis de Steph : Un livre vraiment bien pensé pour développer son businessJe ne m’attendais pas à autant de choses à l’intérieur. Ce cahier est vraiment extra pour mettre à plat sa réflexion et avancer sur ses projets. J’ai adoré les jeux qui sont pensés pour nous apprendre aussi des notions sur le business, tout est bien pensé : que ca soit les exercices, les quizz, les jeux, les défis, les leçons plus « théoriques ». Fiona ne se contente pas de nous expliquer comment communiquer quand on lance un business, elle donne des conseils aussi pour se préparer « mentalement », travailler les fondations, s’organiser et ça fait toute la différence.
Depuis quand aviez-vous ce projet en tête?
Le cahier de vacances ? Je ne saurai vous dire quand exactement j’ai eu cette idée. J’ai sorti une version digitale, plus courte, pendant l’été 2022 qui a très bien marché. Et je me suis dit : pourquoi pas en créer un vrai ? Je trouve que c’est toujours plus sympa sur papier, on assimile plus les choses et surtout on a tendance à vraiment le faire (par rapport à un produit digital). Pour la petite anecdote, quand j’étais petite, je demandais à mes parents chaque été (voire même toute l’année 😂) de m’acheter un cahier de vacances. J’ai toujours adoré ça, ça doit être mon côté scolaire.
Quelle est votre cible? plutôt des jeunes femmes comme vous?
Alors j’ai une audience composée de femmes à 90% entre 25 et 50 ans à peu près. Il y a beaucoup de personnes qui se reconvertissent et qui ont besoin qu’on les éclaire sur ce qu’elles doivent faire par la suite pour mettre en place leur projet et faire en sorte que ça fonctionne. Donc j’accompagne beaucoup de femmes en effet mais pas que. À partir du moment où ce sont des personnes passionnées avec de beaux projets, de belles valeurs et prêtes à s’investir, à s’impliquer à fond, c’est un plaisir de les aider.
Chez JDH EDITIONS nous développons actuellement un concept de livres sur mesure pour des chefs d’entreprise. Nous avons plusieurs projets en cours. A ce jour ce ne sont que des hommes et la moyenne d’âge est autour de la cinquantaine, la moyenne de chiffre d’affaires est de plusieurs millions. Imaginez-vous ces entrepreneurs avec un cahier de vacances pour entrepreneurs?
Des hommes peuvent totalement avoir ce cahier de vacances spécial entrepreneur, ça dépend simplement de leur niveau d’avancement sur leurs projets. Ce cahier de vacances est dédié aux personnes qui ont un projet de lancer une activité et/ou ont déjà une activité mais souhaitent revoir les bases de leur business, (re)mettre à place leurs stratégies, préparer la rentrée sereinement tout en passant un bon moment.
Quelle est la différence entre entrepreneur et homme d’affaires? Peut-on imaginer un cahier de vacances pour hommes et femmes d’affaires?
La frontière est assez floue entre ces deux termes. Pour moi, un entrepreneur peut devenir un homme d’affaires à partir du moment où il développe et fait croître son entreprise avec succès. Un entrepreneur est plus visionnaire tandis qu’un homme d’affaires il va plutôt se lancer dans des business connus et les faire fructifier.
Parlez nous un peu de vous, de votre activité de coaching pour entrepreneurs
J’accompagne les entrepreneurs et les entreprises à développer leur activité. Mon rôle est de les aider à avoir plus de clients en construisant ensemble une stratégie qui leur ressemble. Je les aide de plusieurs manières : soit à travers du consulting / coaching soit à travers mes produits digitaux et formations. Il y en a vraiment pour tous les goûts et tous les niveaux ! À travers le coaching (je dirais plutôt le mentoring même), j’accompagne les personnes pour qu’elles soient totalement autonomes dans leur manière de communiquer, dans la gestion de leur compte Instagram aussi pour atteindre leurs objectifs. J’ai à cœur de démocratiser, dédramatiser le business et l’entrepreneuriat de façon à faciliter l’aventure de tous ces (futurs) entrepreneurs.
Dans ce cahier de vacances 2.0, tu trouveras 116 pages pour :
– Faire le point sur son business (ou projet de business) et les actions que tu as mises en place jusqu’à présent pour mettre à plat une VRAIE réflexion business
– Mettre en place tes prochains objectifs et préparer la rentrée sereinement
– (Ré)organiser ton activité tout en prenant du temps pour toi
– Te divertir grâce ) des p’tits jeux ludiques, des quizzs, des défis… »
Ferruccio Lamborghini disait que « tout ce qui est spécial ne s’oublie pas ». Pensez-vous que votre produit est spécial?
Il est original ça c’est sûr ! Par son concept, on peut dire qu’il est spécial. On voit beaucoup de contenus qui se ressemblent, de formats qui sont les mêmes, ça peut vite devenir « boring » alors j’ai à coeur de mettre du fun dans le quotidien de chaque (futur) entrepreneur, de les faire voyager tout en les éduquant sur des notions essentielles dans l’entrepreneuriat.
Merci Fiona et bon succès à votre ouvrage si spécial !
Le Cahier de vacances Spécial Entrepreneur est disponible sur le site JDH Éditions, pour aller voir, c’est par ici – Clic –
Il est bien-sûr disponible sur Amazon.fr 😉
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