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Les collectifs de JDH Éditions

Cette collection permets de mettre en commun plusieurs écrits, rédigés par plusieurs auteurs : Voici nos collectifs

*Cliquez sur les titres pour accéder au livre*

Nous avions tout d’abord eu « Stupeur et confinements »
Deux mots qui ne vont pas très bien ensemble. Pourtant, face aux récents événements, avec vécus et ressentis, un collectif d’auteurs s’est réuni pour produire ce recueil unique. Unique par sa diversité, par ses angles de vues, par ses opinions, par les questions qu’il soulève. Nous avons tous vécu la crise sanitaire de ces derniers mois avec colère, tristesse, angoisse et au final, le temps aidant, avec du recul.

 

Aujourd’hui nous avons aussi « Nos violences conjuguées »
La violence fait partie de nos vies et ses prestations de sévices sont vastes. Féminicides, violences sexuelles, violences familiales, conjugales, infanticides, violences verbales, violences en réunion, automutilation, âpreté des sentiments, domination, perversion, narcissisme…
L’horreur est humaine.
Son terrain de jeu est vaste.
Tous, nous sommes, serons ou avons été confrontés à la violence. Dans ce collectif, dix femmes et quatre hommes, d’âges et d’horizons différents témoignent des violences qu’ils ont subies comme des violences qu’ils ont données. Sans filtres. Parfois durement. Sous diverses formes. Entre témoignages et confessions, dans l’actualité des affres du confinement, des conséquences de ce bouleversement sociétal, ce recueil libérateur a pour but de vous emmener vers une réalité que beaucoup d’entre nous nient. Et qui pourtant, ne cesse et ne cessera de détruire des vies : nos violences conjuguées.

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Gilles Nuytens

Gilles Nuytens est un artiste qui exprime sa sensibilité artistique dans de nombreux domaines. Sorti diplômé de l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, section bandes dessinées et illustrations, il a élargi son domaine à l’infographie, la photo et même le cinéma comme scénariste et acteur. Après avoir suivi des cours de théâtre et d’acting studio, il a continué d’apprendre sur le tas dans les divers domaines qui le passionnaient. En 2013, il se met à écrire une série de nouvelles et c’est en 2017 qu’il sort son premier livre grâce à une campagne de crowdfunding. Vous pourrez également retrouver l’auteur dans « Stupeur et confinements » et « Nos violences conjuguées », dans la collection Les collectifs JDH Éditions.

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Arythmies, collection Magnitudes, Laetitia Cavagni.

Voici un livre dont je suis particulièrement fier. Premièrement parce qu’il est le fruit d’une jolie rencontre, ensuite parce que l’auteure, Laetitia Cavagni, a osé plonger dans le grand bain. Elle s’est dépassée. Elle l’a fait.

Laetitia, c’est une rencontre « web », motivée par de la poésie sur une page Facebook, écrite avec un talent qui m’a laissé pantois. En septembre 2019. Puis est venu le temps des échanges, puis d’un projet qui s’est dessiné peu à peu. Pour elle, certainement des doutes et des interrogations, c’est son premier roman, pour moi l’impatience de voir se concrétiser la chose.

D’écritures en relectures, de train en train, de port en port, du texte final au dessin de la couverture, de la quatrième à l’impression : quelle aventure !

Je ne parlerai pas du livre, je vous laisse le découvrir, mais une chose est certaine, si vous vous le procurez, tout comme moi et l’ensemble de ses lecteurs, vous tomberez entre les griffes de la belle Laetitia. Personne surprenante et attachante que cette auteure.

Vous pourrez aussi retrouver prochainement Laetitia Cavagni dans la collection les Atemporels, elle y signe une superbe préface  de Gamiani d’Alfred de Musset, et « Nos violences conjuguées » qui paraitra dans quelques jours ainsi que dans cet autre collectif JDH EDITIONS, Stupeur et confinements, paru en juin. Et bien évidemment dans notre revue, L’édredon, rubrique poésie.

Yoann Laurent-Rouault, directeur littéraire et directeur de la collection Magnitudes.

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Tiffany Ducloy sur la rampe de lancement de la starification!

Elle est l’auteure de l’été! Notre auteure de l’été. Nous l’avons lancée. Nous avons à plusieurs reprises fait le suivi des road shows de Tiffany Ducloy.

La presse s’empare à présent du phénomène Tiffany… Un déferlement d’énergie et d’audace dans le monde de l’édition!

Son livre de pensées satiriques « Cent papiers sans pieds » ne cesse de faire parler de lui… Et du coup, aussi le livre collectif « Stupeur et confinements », livre emblématique de la maison JDH.

Pour rappel : Tiffany sera en dédicace samedi 25 juillet après-midi à la librairie « Le Grand Cercle » de Saint-Gratien (Val D’oise).

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Tiffany Ducloy : la jeune écrivaine qui ose!

La maison JDH Éditions lance actuellement une jeune écrivaine de 23 ans, Tiffany Ducloy, habitant dans le Val D’oise, originaire de Vendin-Lès-Béthune. Elle vient de publier son recueil de pensées satiriques « Cent papiers sans pieds« , premier ouvrage de la collection « Nouvelles pages », qui rencontre en moins de deux semaines un franc succès, et plusieurs commandes de libraires.

Il faut dire que Tiffany a entamé un road show pour le moins original : séance de dédicace dans le « Vintage Tatoo Bar » de Béthune. Un bar branché où l’on peut se faire percer et tatouer, à Béthune. Plus de 20 livres sont partis en un clin d’oeil. Ensuite, c’est au Nautilus, un bar culturel de Béthune que Tiffany a de nouveau conquis un public de lecteurs. Toute de rose vêtue.Masque y compris.

De manière plus classique, les parisiens ne seront pas en reste puisque Tiffany Ducloy sera en dédicace à la librairie Le Grand Cercle, d’abord à Saint-Gratien (Val d’oise) le samedi 25 juillet après-midi, puis à Eragny le dimanche 26 juillet. N’hésitez pas à vous y rendre nombreux!

Tiffany a aussi participé à l’ouvrage collectif « Stupeur et confinements » qui l’accompagne dans toutes ses dédicaces, pour le plus grand bonheur de ses co-auteurs!

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COVID 19 : toujours présent mais en baisse… Nos livres en hausse…

Les derniers chiffres relatifs à la pandémie de COVID 19 en France montrent que le virus est toujours présent, bien que toujours en baisse. Le nombre de morts officiel approche les 30.000 dont les deux tiers à l’hôpital et un tiers dans les établissements médico-sociaux dont EPHAD.
Le nombre de personnes en réanimation continue de baisser, approchant désormais les 500 contre plus de 7000 début avril, au pic de l’épidémie.
Le nombre de personnes hospitalisées est en baisse lui aussi, à 7600 environ.
Les derniers chiffres font état d’une surmortalité chez les immigrés (personnes nées dans d’autres pays), probablement en raison de conditions de vie et de travail défavorisées.

Pour notre part, nos livres relatifs au COVID 19 sont en hausse, et ce n’est pas fini, car on n’a pas fini d’en parler, ni de ses conséquences…
Et JDH EDITIONS se voulant une maison d’édition dont la ligne première est relative aux sujets économiques, de société, d’actualité… il est évident que nous sommes submergés de propositions de textes. Face à quoi nous opérons une importante sélection.

A notre catalogue sur le sujet, à ce jour :

Face au monde d’après de Jean-David Haddad, économiste, sociologue, prospectiviste… Et fondateur de JDH Éditions

Je ne pouvais pas les laisser mourir, du Docteur Jean-Jacques Erbstein, qui relate son combat pour sauver des vies en dépit des consignes de ses pairs et du Gouvernement.

Stupeur et confinements, livre collectif de récits et témoignages forts relatifs au confinement.

Coronavirus, la dictature sanitaire, pamphlet collectif écrit au début de la crise

Peu d’éditeurs se montrent aussi réactifs sur le sujet!

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Thomas Degré

Thomas Degré a été chercheur à l’INRETS (la branche Transports du CNRS). Il est né à Budapest mais ses racines sont à Paris où il vit depuis son enfance. Il a publié en 2012, aux Éditions Le Manuscrit, un récit autobiographique : De Budapest à Paris, puis deux romans aux Éditions Territoires Témoins : 10 jours de canicule en 2015, et Marie 4 novembre 1943 en 2017. Il est co-auteur de Stupeur et confinements édité en 2020 par JDH Éditions.

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Baby-foot – Une invitation à l’esthétique par Sir Sami Rliton.

Est-il encore nécessaire de présenter cet auteur, inscrit dans la collection Drôle de pages, dans les collectifs JDH, (Stupeur et Confinements) et qui signe la préface d’un Uppercut incroyablement fort et  d’actualité écrit par le docteur Erbstein et qui a pour titre  : Je ne pouvais pas les laisser mourrir.  ( Ces titres sont disponibles à la vente)

 

Un passement de jambe, un aller-
retour, et bam !
Une pinte à la main, un blaireau passait par là en gueulant « le baby-foot c’est d’la merde ! ».

Au même instant je me délectais de ce but, ce bruit jouissif qui énerve les gars d’en face. Ce charmant garçon était probablement de ceux qui regardent le foot à la télé sans même jamais taper un ballon sur le sable, le cul écrasé dans une serviette Coca-cola. Le baby-
foot c’est la classe, le baby-foot c’est une philosophie. J’aime pas les fiers-à-bras qui jouent la gagne avec des tirs rectilignes simplement efficaces, c’est nul, c’est vide, c’est l’apparence du baby-foot, un jeu d’haltérophile, un jeu inesthétique. Joé allait me sortir de ce vide créatif, de cette compétition sociétale qui rend le monde un peu plus laid chaque jour.

– « Coco enquille ton verre on bouge ! »
Je n’avais pas fini la partie, j’avais plutôt un bon modjo, mais mon whisky-coca m’appelait à quelques pas et j’étais persuadé de reconnaître la blonde au bar.

– « Roule un joint dehors, j’arrive ! »
Je plantai un dernier but et basculai mon whisky-coke en matant le cul d’la blonde. Les gars d’en face étaient contents, je dégageais enfin avec mon jeu arrogant de fluidité, il fallait maintenant pour sortir d’ici se faufiler au milieu d’un tas d’abrutis peu conciliants. Ils sentaient ta présence, entendaient ta formule de politesse malgré les décibels, mais dans un
élan de convivialité vraisemblablement contenu, ne daignaient pas bouger d’un poil. Ils vociféraient dans un langage trivial dégueulasse, gesticulaient comme quelqu’un qui n’a jamais été reconnu par son père et se renversaient leurs breuvages les uns sur les autres en faisant semblant de s’excuser. Forcément tu poussais un peu, ils braillaient comme des
mulets, en général tu t’en foutais, mais des fois toi aussi tu pouvais « hainir ».

C’était rare un bar à peu près cool avec un baby-foot, la plupart du temps tu les trouves dans les PMU qui sentent le pastis et la vie locale résignée. C’est souvent un baby-foot
avec des poignées rondes, pour ma part je préfère les poignées allongées, de celles qui offrent une bonne prise en mains, une prise sans pitié qui envoie la purée.

On avait rien jalonné à « La java des pouliches », des fois c’est chiant, on préfère jouer au baby plutôt que raconter des trucs pourris à une morue qui s’est perdue ici. A la cave on aurait les mains libres. Joé aimait bien y rouler des galoches, moi je regardais, je dansais parfois, j’imprimais mon rythme de toute ma défonce puis je retournais boire. J’aimais pas afficher une drague de balourd en glissant une banalité circonstancielle à l’oreille d’une
conne, ce manque de pudeur est une faculté bien souvent particulière aux mecs plus grands, plus beaux, avec leur goût du succès facile.

Évidemment y avait la queue, évidemment y avait la blonde, évidemment on avait soif. On venait de pisser au square juste à côté, un rituel fondamental pour une bonne entrée en matière. Après une dernière clope nous investissions la meute en rûte motivée coût que coût à investir les lieux. Alertes, fringants en apparence, on avait au moins la patience de la fermer au milieu de toutes ces vaines protestations qui ne faisaient qu’alimenter l’exaspération de Francis.

– « Laissez passer les habitués merci ! »
Et ça gueulait de plus belle, certains n’avaient ici que pour seule vocation la volonté de se griller, inconsciemment ou non ils choisissaient de finir la soirée dehors. Pas nous.
En bas ça se trémoussait allègrement, aussi bien sur la piste que le long du bar déjà inaccessible. En un quart de seconde, un courant irrationnel m’annonçait que cette nuit
n’était pas pour moi, d’emblée je savais que j’allais m’emmerder. Allez savoir pourquoi ? A peine le temps de jauger l’atmosphère que Joé avait déjà négocié une bouteille, il pouvait passer commande dans n’importe quelle configuration et plus vite que tout le monde. Je me disais qu’après un verre j’allais m’éclipser. Néanmoins il ne supporterait pas mon
départ prématuré, je devrais donc attendre le bon moment pour lui poser une quenelle. Au pire il finirait la bouteille avec les potes qui venaient d’arriver, ou alors il la ferait marquer par la barmaid au nom de « Zob ». « Zob » c’est l’expression d’un rituel de clôture avec sentiment d’inachevé, un peu comme dans ces moments où la capote rend l’éjaculation impossible et qu’on dépose les armes.

Pendant ce temps j’étais accoudé au bar, mon whisky-coca ne descendait plus, je voyais la blonde sur la piste se marrer avec un grand brun. Tout près d’eux, Joé gesticulait au cul d’une grande, il avait le visage fendu d’un large sourire. C’était maintenant ou jamais. Ni une ni deux je vidai mon verre dans le sien pour qu’il en ait un tout neuf. En 5 secondes je passais la cabine du DJ, les chiottes, et grimpais l’escalier.

– « Salut Francis, merci. »

Le grand air.
Dénicher une station de vélos.
Éviter de croiser des boulets sur la route du retour.
Images d’un steak haché au frigo dont j’allais faire un burger en rentrant…

Une fois repus sur le canapé, un
peu touché il faut bien l’avouer, ma
raison n’avait que faire de cette
sensation d’avoir les couilles pleines.
Je savais de toute façon que je verrai
Soa le soir même, une étudiante
bretonne déjà bien au fait de ses
appétences malgré son jeune âge.
Avec Soa on irait droit au but. Avec
Soa on fumerait un joint en sirotant un
ti-punch, l’un dans l’autre. On se ferait
du bien mutuellement dans une
harmonie décuplant chaque seconde
de plaisir. Sensuelle et goulue,
délicatement vorace, Soa sait allier
regard et fellation savamment
orchestrée. Chacun de ses gestes
insuffle une nouvelle onde de désir,
leur vision exalte toute sensation
associée dans une justesse divinement
ensorcelante. Avec Soa le plaisir
réciproque est une priorité naturelle,
une évidence rare, un cadeau du ciel.
Une fois qu’elle a tout inondé elle
implore le mélange de nos fluides.
Dans ses ultimes délassements elle
joue encore et toujours de ses yeux,
elle prend alors le temps d’ajuster son
tir dans une esthétique admirablement
maîtrisée. Et de part cette délicieuse
adresse, toute langue dehors, elle
optimise parfaitement sa préférence
pour les poignées allongées, de celles
qui offrent une bonne prise en mains,
une prise sans pitié qui envoie la
purée.

Sir Sami Rliton

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Collectif

Pour le collectif « Stupeur et confinements » les auteurs sont :

Thomas Andrieu – Franck Antunes – Laetita Cavagni – Thomas Degré – Tiffany Ducloy – Jean-David Haddad – Yoann Laurent-Rouault – Alain Maufinet – Gilles Nuytens – Samsa Plotin – Sir Sami Rliton – Angélique Rolland – Régis Vignon

 

Pour le collectif « Nos violences conjuguées » les auteurs sont :

Denis Morin – Gilles Nuytens – Laetitia Cavagni – Tiffany Ducloy – Vanessa Nawis – FranckAntunes – Bella Doré – Alain Maufinet – Isabelle Geymon – Béatrix Delarue – M. Andréa – Diane Wood – Delphine Amal – Yoann Laurent-Rouault

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