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Voici le TOP 10 des meilleures ventes JDH… très provisoire !!!

èmeAlors que nous approchons le milieu de l’année 2021… déjà… oui, nous sommes à 43% de l’année, voici le classement très provisoire de nos 10 meilleures ventes. D’ici la fin d’année, avec un programme très dense de sortie de livres, ce classement sera forcément chamboulé, mais le publier de manière non officielle comme nous le faisons ici permettra aux lecteurs de découvrir nos livres qui se vendent bien, et aux auteurs concernés de s’accrocher pour rester dans le TOP 10 final qui sera dévoilé en janvier via une véritable émission comme l’an dernier.

Ceux qui n’y sont pas doivent redoubler d’efforts pour faire connaitre leurs livres!

Voici ce top 10 très provisoire :

10ème

9ème

8ème

7ème

6ème

5ème

4ème

3ème

2ème

1er

 

Le trio de tête est le même que sur l’année 2020 dans un ordre différent…

Auteurs: à vos marques!

JDH EDITIONS

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ÉCRIVEZ UN LIVRE À SUCCÈS – Prévente exclusive sur JDH ÉDITIONS

Quels sont les sujets d’écriture pour maximiser vos chances de succès ?
Quels sont les codes du moment quand vous écrivez un roman ?
Quelles sont les 5 règles d’or pour convaincre un libraire d’acheter vos livres ?
Quels critères doivent guider votre choix entre édition et auto-édition ?
Comment utiliser Amazon pour vous aider à rencontrer le succès ?
Que penser des e-books, de Google Books, du piratage, etc ?
Devez-vous céder à la mode des book-trailers ?
Comment et pourquoi vous médiatiser ?
Comment réussir une dédicace ?
Quelles méthodes efficaces pour foncer sur les réseaux sociaux ?
Et d’ailleurs quels réseaux privilégier ?
Quel titre donner à votre livre ? Et quelle couverture ?
Pouvez-vous, devez-vous tenter des prix littéraires ? Et si oui, comment s’y prendre ?
Pouvez-vous un jour espérer voir votre roman adapté au cinéma ?

Pour la première fois, un éditeur, s’appuyant sur ses propres succès de librairie ainsi que ceux de ses auteurs, dévoile les secrets pour réussir dans le monde du livre, et devenir ainsi un écrivain remarqué !
Ce guide, publié dans la collection Baraka (destinée à la réussite sous toutes ses formes), s’adresse tant aux auteurs auto-édités qu’à ceux qui passent par un éditeur. Il intéressera aussi bien les nouveaux auteurs que les plus chevronnés, coutumiers des maisons d’édition et des libraires, qui sont en quête de réussite après plusieurs tentatives, et seront probablement interpellés par certains conseils inédits donnés dans ces pages.

->PRÉVENTE EXCLUSIVE SUR JDH EDITIONS : 15 exemplaires dédicacés par Jean-David Haddad, auteur de 22 livres, éditeur de plus de 150 livres. <-

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Sylvie Bizien sur la première marche du podium JDH en mai !

Et voici le podium de nos meilleures ventes du mois de mai !
Un podium purement littéraire !
Sur la 1ère place Sylvie Bizien avec « quatre en quatre temps », un sublime roman de voyage de cette navigatrice avec une magnifique couverture faite par notre directeur littéraire et artistique
À la 2e place, le collectif de romances d’été « les glaces fondent en été les cœurs aussi », par la même équipe que le collectif de noël !
À la 3e place le terrible récit sur le Covid de Gildas Thomas : « le dilemme ». Un homme a filé la maladie à son père et ce dernier en est mort et vues les restrictions tout a été très compliqué.
Un beau podium fait d’émotions, de chagrin, d’amour, de légèreté et de voyages !
Peut être une image de texte qui dit ’QUATRE EN LES GLACES FONDENT EN ÉTÉ, LES COEURS AUSSI Gikdas homas QUATRE TEMPS LE DILEMME AH JDH ÉDITIONS’
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1984 version 2021 par JDH ÉDITIONS : Un nouveau voile se lève !

1984 version 2021 par JDH EDITIONS : Un nouveau voile se lève!
 
Et voilà ce que sera l’illustration de la couverture de la version « JDH EDITIONS » de 1984 qui arrive très bientôt!
Contrairement aux versions existantes de l’ouvrage, nous n’avons pas opté pour mettre en avant les écrans, ni Big Brother, mais pour mettre en avant cette scène mythique de la torture et de la main avec 4 doigts, si bien décrite et extrapolée dans la préface de Jean-David Haddad que vous découvrirez très prochainement :
« Si vous voyez 4 doigts mais que la pensée unique, relayée par votre gouvernement, par les médias, les réseaux sociaux, les organisations internationales, vous demande d’en voir 5… combien en voyez-vous ? 4 ou 5 ? Réfléchissez… Et lisez Orwell ! « 
La présente illustration a été réalisée par notre directeur littéraire et artistique Yoann Laurent-Rouault.
Pour rappel, la traduction a été réalisée par Clémentine Vacherie, assistante d’édition de JDH Éditions, qui est par ailleurs traductrice anglais/français professionnelle.
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Peut être une image en noir et blanc
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C’est parti pour une dédicace en ligne jeune et sportive !

Ce week-end, une nouvelle dédicace en ligne a lieu sur JDH EDITIONS !

A l’honneur, nos deux auteurs sportifs de la collection SPORTING CLUB!

Tancrède Culot-Blitek avec son « TRIBUNAL DE LA MUSCULATION« , et Johann Beckers avec « LA BOXE REFLEXIVE »

A l’honneur aussi, Leila Belakhdar avec sa méthode de développement personnel pour vous libérer de vos blocages, la méthode « WAW MERCI J’ADORE!« . Un livre qui comprend des heures de méditation en audio.

A l’honneur enfin, Fares Zlitni avec « l’essentiel de l’investissement immobilier » dans la collection « Les Pros de l’Éco ».

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JDH ÉDITIONS et le COVID : une riche production !

JDH Éditions a la capacité, grâce à son modèle communautaire, de pouvoir mobiliser facilement des auteurs sur un sujet spécifique.

JDH Éditions a la flexibilité qui lui permet de modifier son calendrier de production si nécessaire pour intégrer un sujet brûlant d’actualité.

JDH Éditions a la rapidité, grâce à l’impression à la demande, pour pouvoir dégainer très vite.

Ainsi, lorsque les restrictions ont été prononcées, en Italie puis en Espagne, début mars 2020, plusieurs auteurs ont senti qu’elles viendraient en France et se sont exprimés via un pamphlet collectif qui a fait date : « Coronavirus, la dictature sanitaire » publié exactement le 14 mars 2020 donc avant le discours macroniste du 17 mars.

Puis, restant en pointe sur ce sujet d’actualité qui a éclipsé l’effondrement du World Trade Center et la crise des subprimes en tant que thème majeur du (toujours) jeune siècle, JDH Éditions a enchaîné les publications.

Informer.

Donner la parole.

Permettre le débat contradictoire.

Il y a les pros-restrictions d’un côté, anti-restrictions de l’autre; nous avons donné la parole aux deux camps.

Il y a ceux qui minimisent la pandémie d’un côté, ceux qui en ont souffert ou en souffrent d’un autre côté; nous avons donné la parole aux deux camps.

Il y a ceux qui voient le négatif dans cette crise, le mal, le contrôle des populations; et ceux qui voient le côté positif, la résilience des modèles de management; là encore nous avons donné la parole aux deux camps.

JDH Éditions compte près de 150 références de livres au compteur de sa bibliothèque. Parmi elles, une dizaine qui traitent, directement ou pas du COVID. Nous avons été en pointe sur le sujet. Nous vous rappelons l’existence de ces livres, et notre éditeur fera une vidéo spéciale de « Livres en vrac » pour les re-présenter.

-« Coronavirus, la dictature sanitaire ». Pamphlet collectif clairement anti-restrictions, comme un coup de poing au tout début de ce qui se mettait en place.

-« Stupeur et confinements », un collectif de témoignages, le premier du genre sur le confinement. Des auteurs ont raconté leur vécu, leur ressenti, en plein premier confinement, dont nous nous souvenons de la dureté.

-« Je ne pouvais pas les laisser mourir » du Docteur JJ Erbstein, publié en fin de premier confinement. Ce récit pamphlétaire, devenu un best-seller (3ème meilleure vente JDH en 2020 et premier sur les podiums de janvier et février 2021), a été le premier livre où un médecin s’est exprimé, levant l’omerta médicale, racontant comment, en très peu de temps, les cabinets médicaux de province, ceux-là même qui sont oubliés de notre administration centrale, sont devenus des champs de bataille, des lieux de souffrance où il a fallu se battre avec abnéga­tion, presque à mains nues.

-« Face au monde d’après » de notre éditeur en personne, professeur agrégé d’économie et de sciences sociales, qui projette ce que pourrait être la décennie qui arrive en raison de cette crise qui va modifier beaucoup de choses. N’oubliant pas qu’il conseille des milliers de particuliers quotidiennement sur leurs finances, JDH donne aussi dans ce livre des conseils patrimoniaux pour affronter cette décennie.

-« Le meurtre du bon sens » de Gilles Nuytens est peut-être le cri qui s’élève le plus fort contre la « dictature sanitaire ». Un texte enflammé, une vision des choses, que vous approuverez… ou pas, mais qu’il faut lire pour comprendre les arguments des « anti » car tout est bien posé sur la table et décortiqué.

-« Petit traité philosophique d’une confinée du peuple » d’Anne-Sophie Tredet. Troublante, dérangeante, intimiste, séduisante, délicieusement femme et incroyablement « elle », cette jeune femme s’amuse avec une profondeur philosophique certaine à décortiquer son confinement.

10ème meilleure vente JDH de 2020.

-« Maladie X ». Ce n’est pas le COVID mais ça y ressemble énormément… Date pour date quasiment… « Maladie X  » est un roman de science-fiction publié en pleine deuxième phase de confinement.

-« Le dilemme » de Glidas Thomas est un court récit d’un homme meurtri car il a filé le COVID à son père, et que ce dernier en est mort, une mort face à laquelle il a été impuissant. Le COVID chez JDH, c’est aussi cela.

-« Résilience et leadership sans blabla » est un livre de témoignages très positif, quant à lui, de chefs d’entreprises et de leaders qui ont su utiliser cette crise pour se réinventer et défier les modèles de management. Ils ont surmonté le COVID, ses restrictions et ont grandi! Préfacé par notre éditeur lui-même.

-Et n’oublions pas LE débat.

Etes-vous pour ou contre le port du masque?

Les deux ont la parole…

 

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Un nouveau livre dans « Les Pros de l’Eco », préfacé par Jean-David Haddad !

La crise du COVID a été une aubaine pour beaucoup de managers, chefs d’entreprise et autres leaders, de se renouveler, se repenser.
Découvrez un recueil exceptionnel de témoignages préfacé par notre éditeur Jean-David Haddad qui a lui-même su inventer un nouveau modèle pour JDH EDITIONS (dédicaces en ligne, etc).
L’auteure, Cornelia Findeisen, de la même promo de l’ENA que E. Macron, a réuni ces témoignages dans une seconde partie de son ouvrage, après avoir fait un long développement sur la résilience dans une première partie.
A découvrir dans la collection « Les Pros de l’Eco » (sous-collection « documents et révélations »)!
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JDH Éditions de plus en plus présent à l’international

Nous avons interviewé ce week-end notre auteur canadien Denis Morin. Il n’est pas le seul auteur international de JDH EDITIONS! Rappelons que la maison compte aussi dans ses rangs Ines Vignolo, qui est à la fois suisse et équatorienne, Joao Cerqueira, portugais et brésilien, qui a écrit « la tragédie de Fidel Castro« , livre ayant obtenu le prix littéraire le plus prestigieux des Etats-Unis. Elle compte aussi en Belgique Gilles Nuytens, ou encore le franco-sénégalais Mamadou Mahmoud N’Dongo, et plus récemment le médecin et homme d’affaires international franco-libanais Adnan El Bakri. Sans oublier l’artiste haïtien Jean Guesly

Mais au-delà de ses auteurs, la maison s’internationalise aussi par ses parutions. En effet, nous venons de réaliser une traduction maison de « La ferme des animaux » de George Orwell. Et la traduction de « 1984 » s’achève bientôt également. D’autres traductions sont prévues, ce qui nous placera parmi les très rares éditeurs à avoir traduit de tels monuments en français.

Toujours pour aller plus loin, la maison JDH s’internationalise également par ses circuits de distribution.

Tandis qu’une grande partie de nos livres sont distribués chez la grande chaine de libraires Barnes&Noble qui compte plus de 500 points de vente entre USA, Canada et Royaume-Uni (cliquez sur le lien précédent), nous apprenons aussi que certains de nos livres ont été choisis par la librairie française Albertine, de New-York. Par ailleurs, en Suède, la librairie Bokus vient de référencer le tiers de notre catalogue . A tout cela, rajouter évidemment notre présence sur Amazon.com, Amazon.ca, etc

L’internationalisation de la maison, comme le dit un associé, « n’est pas une option, elle est une obligation ». Nous poursuivrons dans ce sens.

Il est à noter que les prix de vente de vos livres ne seront pas les mêmes sur toutes les plateformes ni chez tous les libraires à l’étranger car il n’y a pas la loi du prix unique du livre (Loi Lang) comme en France; eh oui, la France garde encore quelques avantages…

Jean-David Haddad

Président fondateur de JDH EDITIONS

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Qui est Denis Morin, notre auteur canadien? Interview menée par Jean-David Haddad

A l’occasion de la sortie de son deuxième roman chez JDH EDITIONS, « Et Cetera », Denis Morin se livre dans une interview donnée à Jean-David Haddad.

JDH : Bonjour Denis Morin. Vous êtes un auteur prolifique de la maison JDH. Pouvez-vous nous rappeler la liste de ce que vous avez publié chez nous?

DM : Bonjour Jean-David Haddad. Merci de l’invitation. Je me suis joint à votre maison en 2020. Les parutions dans votre maison sont les suivantes : Rose Meredith et Et cétéra (romans dans la collection Nouvelles Pages), À l’ombre des eucalyptus (nouvelle dans le collectif Violences conjuguées), Anaïs et Constance (nouvelle dans le collectif Homo gènes), En toute impunité (nouvelle dans le collectif Cadavres écrits).

JDH : Quelques mots sur chacun de vos deux romans. Pouvez-vous les résumer en une phrase chacun?

DM : Dans Rose Meredith, on assiste à la faillite subie par une famille écossaise en 1938, alors que leur bonne bretonne hérite par son cousin de propriétés au Canada. Pour Et cétéra, une écrivaine et traductrice québécoise reçoit un courrier de France avec comme seul message ‘’Je vous aimerai toujours.’’ Il s’agit d’un roman épistolaire.

JDH : Deux livres finalement très différents ou très proches?

DM : Ils sont proches du fait que je m’intéresse à la psychologie des personnages et aux gens provenant d’horizons divers. Dans Rose Meredith, je pars de 1938 pour me rendre aux années 1990.Dans Et cétéra, on part de 2021-2022 pour retourner vers les années 1940-1960. J’aime les livres qui font voyager. Fait à noter que le premier fut terminé en mars 2020 et que le deuxième fut écrit comme une fulgurance entre avril et août 2020 avec quelques retouches par la suite. Le corps est confiné, mais surtout pas l’esprit. Dans les deux romans, j’ai des personnages qui sont originaires de pays différents. Cela donne de la couleur et peut susciter la curiosité du lectorat. Nous sommes à la fois différents et semblables.

JDH : Comme vous l’avez précisé plus haut, vous avez aussi participé à 3 collectifs. Qu’avez-vous pensé de cette expérience consistant à écrire un livre avec d’autres auteurs?

DM : Je ne suis pas du tout dans l’ego. Donc, partager un espace d’écriture et un projet, je trouve cela très stimulant. Dès la parution d’un collectif, on peut découvrir la perception des autres auteurs face à un thème imposé. En fait, notre directeur des collections me trouvait un peu ‘’fleur bleue’’ avec le premier roman. Il m’a invité à trois reprises, en me posant comme seule condition que je sorte de ma zone de confort. Mission accomplie. Je me suis bien amusé. Et je souhaite récidiver en temps opportun. De plus, cela donne une belle singularité à la maison.

JDH : Nous nous définissons comme la seule maison d’édition « communautaire ». Avez-vous ressenti cette impression de communauté en vivant le concept de livre collectif?

DM : Le livre collectif est une chorale. Un chant est proposé. Il y a différents registres vocaux qui finissent par donner un ensemble cohérent, puissant, émouvant, pertinent.

JDH : Denis, vous êtes au Canada, vous représentez un peu le début d’internationalisation que nous souhaitons donner à JDH Éditions. Comment est-il perçu, au Canada, que vous publiez chez un éditeur français?

DM : Dans les années 1980, je tentais de percer à la fois comme journaliste artistique et parolier. On me trouvait trop Français. J’ai rangé ma plume. Je me suis tu pendant de nombreuses années. La vie et ses hasards m’ont ramené vers les arts à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Là, encore, des éditeurs québécois me percevaient trop français, par mes goûts. Par conséquent, j’ai tourné mon regard vers la France. Le Québec a encore un léger complexe vis-à-vis la France. On m’envie un peu. La francophonie est mon terrain de jeu. Bien des artistes vont en France et en Europe pour déployer leurs ailes. Je crois que je serai d’abord apprécié en France avant de l’être au Québec. C’est comme ça. Je dis souvent à la blague que le Québec a comme ressources naturelles du bois, de l’électricité, des chanteuses et des écrivains.

JDH : La littérature française est-elle appréciée au Canada?

DM : Oui, elle l’est. Elle est très bien perçue. Avant les années 1990, les grandes maisons comme Gallimard, Grasset, les Éditions de Minuit, ça faisait rêver. Je crois que les prix littéraires et des écrivains charismatiques ont contribué au rayonnement de la littérature française. Moi, comme lecteur et blogueur, je lis en alternance un livre français et un livre québécois. Quant à certains écrivains québécois et acadiens, ils ont rejoint le corpus littéraire du monde entier… Pensons à Antonine Maillet, Michel Tremblay, Anne Hébert, Gabrielle Roy, Dany Laferrière, etc. Le français attire aussi des écrivains canadiens-anglais à s’exprimer dans les deux langues, si l’on songe à la femme de lettres Nancy Huston qui partage son temps à Paris entre l’écriture, les hommes de sa vie (son conjoint écrivain, leur fils) et le clavecin.

JDH : Êtes-vous citoyen canadien? De naissance ou bien naturalisé?

DM : Je me sens d’ici et d’ailleurs. J’ai plus d’affinités avec les étrangers. Mais je le suis de naissance. Mes parents sont Québécois. Par contre, en fouillant, à gauche et à droite, j’ai découvert que mes ancêtres provenaient de Bretagne, de la Vienne, de Paris, du Lancashire en Angleterre. Du sang amérindien (nation malécite) coule aussi dans mes veines. Je suis archiviste et commis de bureau en milieu religieux, bien que laïc. Pour le travail, j’ai appris l’italien. Dans mon imaginaire, je me promène entre le français, l’anglais et l’italien. Un poète italien m’a déjà approché pour traduire un recueil de poésie en français, puis je l’ai mis en contact avec une éditrice de revue vivant à Nizza (Nice en italien) de descendance italienne. J’aime les grands espaces au Québec, mais mon cœur est à Paris et à Rome. Je me suis rendu en Israël par le passé. De passage à Césarée, je pensais à Titus et Bérénice. Toujours la culture française…

JDH : Au Québec, ressentez-vous plus une influence de la culture française ou américaine?

DM : La chanteuse et violoniste Catherine Lara dit des Québécois qu’ils sont des Américains parlant français. Elle a raison. En fait, les Québécois, nous sommes des hybrides entre la culture française et la culture anglaise. Nous sommes des bons vivants comme les Français et nous avons la rigueur des Anglais. Compte tenu de l’histoire, étant passés du Régime français au Régime anglais au 18e siècle, les colons français, les métis et les autochtones ont eu à plier l’échine. Nous détestons les conflits et les interminables joutes oratoires. Nous sommes des êtres pragmatiques et pacifiques. On préfère pratiquer un sport, boire une bière ou une coupe de blanc en terrasse, jardiner, etc. Quant à moi, je préfère de loin la culture française. La langue anglaise est pratique et usuelle. L’anglais élisabéthain est ravissant, puisqu’on y sent l’influence française. La culture américaine avant les années 1970 était intéressante puisque les réalisateurs, les compositeurs, les photographes et les peintres provenaient d’un peu partout en Europe dont la Russie. Mes textes succincts (poèmes, recensions de livres) ont une concision à l’anglaise. Mes descriptions d’états d’âme dans ma prose romanesque, c’est résolument français et québécois.

JDH : Quelque chose à ajouter?

DM : Rien à déclarer… Je crois vous avoir tout dit ou presque, Jean-David.

JDH : Je vous remercie.

 

 

 

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Beau démarrage pour le poignant dilemme!

Ce court et percutant récit interpelle et démarre bien sa carrière en librairie. Le chanteur Gildas Thomas raconte, il avait besoin de se livrer, de raconter, comme beaucoup de nous qui avons besoin de l’écriture pour évacuer
Il a filé le COVID à son père. Et son père est mort. Terrible récit mais si banal dans le contexte si pourri de cette épidémie.
A découvrir d’urgence.
En vente chez tous les libraires, sur les plateformes comme Amazon et surtout sur le site de l’éditeur!

 

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