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Nouveauté livre : QUATRE EN QUATRE TEMPS DE SYLVIE BIZIEN

JDH Editions lance officillement un roman dans la collection « Drôles de pages », la collection des textes décalés, originaux et truculents.

Il s’agit de « Quatre en quatre temps » de Sylvie Bizien, navigatrice bretonne ayant fait le tour du globe.

Quatre époques, quatre vies, quatre destins de femmes qui s’étalent des années de fer et de sang à aujourd’hui et ailleurs. Les océans et les mers sont des prétextes pour s’éloigner et vivre une autre vie. Mais ce sont les grands oiseaux blancs qui indiquent aux marins que la terre est proche. Ce sont les phares qui balisent les destins comme ce sont les vents qui amènent les parfums d’ailleurs.
Mais quel est le rapport entre ces quatre témoins et actrices de leurs siècles ? Un enfant perdu ? Un transport amoureux ? Une absence ? Une vérité absolue ? Une quête de sens ?

En Bretagne, les Papous des Louisiades se font rares. Comme, les Indiens kunas des San Blas et les Maoris du Vanuatu… alors Sylvie Bizien est allée les rencontrer, à bord de son bateau, heureuse comme Ulysse d’avoir fait si beau voyage. Tout autour du monde, à la recherche d’elle-même, en compagnie de ceux qu’elle aime, elle a choisi le vent et la liberté pour la porter. Comme ces quatre femmes en quatre temps. Magnifique idée, qui imprègne les pages de ses romans.

A découvrir sur JDH EDITIONS, et en vente chez vos libraires.

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Commerces non essentiels : c’est sur les librairies que la polémique est la plus vive

Alors que le Président de la République va faire demain une allocution, les esprits se calment quant à la polémique concernant les commerces non essentiels et tout particulièrement le cas des librairies. En effet, les librairies ont été au coeur de la problématique, du fait de leur classement en « commerces non essentiels », alors que, contrairement à la France, la Belgique, qui a fait un confinement sur un modèle similaire, a classé les librairies en « commerces essentiels ».

La semaine dernière un certain nombre d’écrivains français, dont Alexandre Jardin, ont proposé de se cotiser pour payer les amendes des librairies qui resteraient ouvertes malgré l’interdiction!

A voir si demain la décision présidentielle va raviver ou éteindre la polémique…

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Dédicace en ligne jusqu’à demain soir!

JDH EDITIONS a lancé, au moment du premier confinement, le concept de dédicace en ligne, afin de ne pas priver ses auteurs de dédicaces, mais sans pour autant que celle-ci soit physique. Cela n’empêche d’ailleurs pas qu’en période d’ouverture des librairies, nos auteurs réalisent des dédicaces physiques! Nous avons même, en septembre, vécu 7 dédicaces en simultané sur le même week-end : 3 physiques et 4 en ligne!

Le concept des dédicaces en ligne remet au gout du jour celui du certificat d’authenticité : autrefois un auteur qui dédicaçait son livre signait un certificat d’authenticité; c’était un sacrilège d’écrire sur le livre!

Le principe est donc le suivant : les lecteurs achètent, nous fournissons aux auteurs la liste de leurs lecteurs, les auteurs dédicacent un certificat d’authenticité que nous leur avons envoyé au préalable, puis ils nous renvoient ce certificat. Nous procédons alors aux envois…

Jusqu’à demain soir, nous avons 4 dédicaces en ligne; à découvrir sur www.jdheditions.fr

 

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Interview de Régine Ghirardi, auteure de « VILLA DES ORANGERS »

Jean-David Haddad, éditeur, interviewe Régine Ghirardi, auteure de « Villa des Orangers », un roman de la collection MAGNITUDES

 

JDH : Qualifieriez-vous votre roman de roman initiatique dans le monde de l’art ?

Régine Ghirardi : Il est vrai que ce roman m’a donné l’opportunité de transmettre  certaines connaissances que je jugeais passionnantes et que j’ai vulgarisé au maximum, surtout concernant la loi des couleurs d’Itten. Et puis, bien  sûr les Préraphaélites Brotherhood, puisque l’écriture du livre s’est construite autour de la toile Marie-Madeleine du peintre Anthony Frederick Sandys. Au fil des chapitres, j’ai ainsi pu partager mes passions et entrouvrir quelques portes sur l’art. En ce sens, on pourrait  dire que c’est initiatique…

JDH : Cette histoire d’amitié entre deux femmes de générations si différentes s’inspire-t-elle d’une histoire vraie ou bien tout est inventé ?

L’histoire est inventée, mais le personnage de Maria-Maddalena s’inspire complètement de ma rencontre avec la belle et élégante Marion Young, une Irlandaise de 85 ans que je retrouve avec bonheur chaque été sur l’île d’Oléron. Une rencontre foudroyante. Une amitié éclair…

L’expression de la cigarette « prête à fumer » est bien d’elle et j’ai adopté sans rechigner son « lovely gin tonic half and half ».

JDH : L’histoire se déroule en Toscane. Est-ce une région que vous connaissez bien ?

Je n’y suis jamais allée ! (Rires) Alors, pourquoi et comment cette histoire avec la Toscane ?

Le pourquoi vient du fait qu’Angelo, le grand-père de mon mari, est issu de l’immigration italienne. Les racines sont coupées et aucune personne de la famille n’a fait de démarches pour renouer le lien. Ayant hérité du nom, j’ai fait de nombreuses recherches et j’ai voulu y situer mon histoire. (J’attends le voyage qui m’a été promis après la sortie du livre afin de remonter aux sources).

Le comment était un challenge. Je voulais prouver, qu’armé de patience et des merveilleux moyens à notre disposition aujourd’hui, Google Map,  Street View,  il est possible de « s’infiltrer » dans un pays, caché derrière son ordinateur.

Donc, chaque matin pendant un an, je suis partie en balade. Un plan à la main, j’ai parcouru sans relâche la ville de Florence à partir de la gare de Santa Maria Novella, arpentant autant de fois que nécessaire, chaque rue, les unes après les autres, jusqu’à avoir fait le tour complet du centre-ville et me l’être approprié. C’est d’ailleurs ainsi que j’ai choisi l’appartement où vivraient Marc et Claudia. Il existe vraiment… Actuellement, je serais capable, sans plan, d’aller de cet appartement au musée des offices où travaille Claudia. Cette aventure m’a enthousiasmée à un point difficile à décrire… J’ai également réussi à entrer dans le musée des offices et à le visiter ! Je peux même vous dire quel restaurant fait le meilleur bistecca a la fiorentina, la spécialité de Florence ! Et les meilleures frites, aussi !

Ensuite, j’ai quitté la ville et j’ai sillonné la Toscane à la recherche du lieu de mes rêves pour placer la Villa des orangers. Et j’ai trouvé le paradis

à Montalcino, près de Sienne. Et il existe aussi vraiment. Pour être sûre de n’avoir rien raté et voir tous les paysages, j’ai même pris l’autoroute avec Street View pour faire le trajet réel depuis Florence ! J’ai passé un nombre d’heures incalculables pour ce défi. Mais quel bonheur que toutes ces virées  !

Même si, je n’ai… jamais mis les pieds en Toscane.

JDH : Pouvez-vous nous parler du prix littéraire auquel votre livre a été sélectionné ?

« Villa des orangers » a été sélectionné pour le prix du concours d’écriture développement personnel 2020 « Les Nouveaux Auteurs », présidé par Florence Servan-Schreiber et soutenu par Femme actuelle.

De nombreux clics sur internet et  la sérendipité m’ont fait tomber un jour sur cette annonce de Florence Servan-Schreiber : « Comme j’ai un gros faible pour la psychologie positive, je connais le plaisir que provoque la lecture d’un texte ou d’un livre plein d’humanité. Alors j’en appelle à votre audace, votre envie, votre talent et vos expériences. Ne vous limitez pas, osez écrire et vous raconter, pour partager vos découvertes, conseils et pourquoi pas, même votre bonheur. J’ai hâte ! ».

En lisant ses mots, j’ai eu l’étrange sentiment qu’elle s’adressait personnellement à moi. Alors, j’ai envoyé mon livre.

JDH : Pouvez-vous nous en dire plus sur vous ?

Parisienne de naissance, je suis d’origine bretonne, mais je n’ai jamais eu de port d’attache puisque, de par la profession de mon père, nous changions de villes tous les deux ou trois ans.

Depuis un an et demi, mon mari et moi  sommes définitivement installés  à Concarneau. Je crois avoir enfin trouvé ce port d’attache que j’ai tant cherché, puisque je ressens déjà un énorme sentiment d’appartenance.

Bien que très attirée par un parcours artistique, ayant passé une année aux beaux-arts, la vie a choisi pour moi et m’a dirigée vers une carrière administrative au sein du ministère de la Défense. Mes fonctions, principalement axées sur les relations humaines, m’ont quand même donné la chance de m’épanouir. Mais, aujourd’hui encore, je ressens  les regrets d’avoir abandonné mes rêves…

Je suis transportée par l’art, vous l’aurez compris… mais aussi par l’arabe littéraire, mon autre passion, langue magnifique que j’ai étudiée pendant 13 ans.

Je suis également fascinée par la communication entre les humains, c’est pourquoi j’ai fait un travail analytique sur neuf ans et suivi de nombreuses formations en développement personnel, PNL, Hypnose Ericksonienne, Rebirthing, Gestion du stress, Catharsis, Biosynergie, Psychogénéalogie, etc. Aller chercher toujours plus loin en moi, explorer ce que j’appelle mes « terra incognita » est mon leitmotiv.

Reste à vous parler de ma passion pour la cuisine, en particulier la cuisine du monde qui m’entraîne vers la richesse des autres cultures et la beauté de la diversité.

Et puis… oui, j’allais quand même oublier le plus important, mon amour inconditionnel pour l’odeur des fleurs d’oranger…

 

Interview réalisée par Jean-David Haddad, JDH EDITIONS

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Interwiew de Franck Antunes, auteur de « D(i)EUX »

Jean-David Haddad, éditeur, interviewe Franck Antunes, auteur du roman D(i)EUX, publié dans la collection littéraire MAGNITUDES.

 

JDH : Bonjour Franck. De quoi parle ton roman en quelques mots ?

Ce roman est une sorte de conte urbain moderne ayant pour sujet la puissance de l’écriture pour changer le monde. Car avant l’action il y a le verbe.

Le livre s’ouvre avec Léo qui a eu le besoin d’écrire un livre et de créer sa société pour changer de vie mais n’a ni réussi à être édité ni à maintenir en vie son Entreprise.

Un soir de mésaventure dans sa vieille voiture américaine, il a l’impression de posséder un don, celui d’avoir une influence sur les événements du lendemain en écrivant des petits poèmes ridicules… mais le résultat n’est jamais vraiment ce qu’il en attendait.

C’est tout de même la chance pour lui d’explorer son (notre) monde et de se questionner en nous interpellant.

C’est aussi un roman sur la dualité entre réalité et imaginaire. Comment nous arrangeons les faits pour qu’ils entrent dans notre histoire personnelle.

 

JDH : C’est une trilogie : pourquoi avoir commencé par publier le 2 et non le 1 ?

J’ai construit cette trilogie comme un compte à rebours : 3 – 2 – 1 !

Les deux premiers tomes peuvent se lire dans le désordre ou seuls (ils sont autonomes), le dernier fera découvrir les précédents livres sous un angle nouveau… et pourra également se lire indépendamment.

Le tout est une réflexion ancrée dans la réalité, rien d’abscons. Ambitieux mais moins compliqué à lire qu’à expliquer puisque cela concerne notre quotidien avec ses espoirs, ses chagrins, ses sentiments, ses histoires qu’on se raconte.

Le tout sous un angle que n’aurait pas renié Don Quichotte.

JDH : Comment t’es venue l’envie d’écrire ?

Depuis toujours, sûrement à l’école en rencontrant des instituteurs et des écrivains passionnés (j’ai eu cette chance), surtout en lisant beaucoup. Je l’explique dans le prochain tome tout en le romançant, bien sûr.

Le petit bougeon hyperactif ne pouvait se calmer ou patienter qu’avec un livre entre les mains et dans la tête.

JDH : Peux tu te présenter ?

Soixante-huitard par la naissance, triple papa,  je suis manager dans un groupe important.

En plus de la littérature, passionné de sport (judoka), de mécanique, d’histoire… passionné, quoi.

 

Par Jean-David Haddad

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Interview d’Aurélie Lesage, auteure de « Alice aux petites balles perdues »

Dans le cadre de la dédicace en ligne qui aura lieu ce week-end, Jean-David Haddad interviewe Aurélie Lesage, auteure du récent roman publié dans notre collection littéraire Magnitudes. Il s’agit de « Alice aux Petites balles perdues »

JDH : Alice aux Petites Balles Perdues est une sorte de conte initiatique, le qualifieriez-vous ainsi ?

Aurélie Lesage :  Parler de conte urbain est assez fidèle à ce récit, car c’est une histoire que l’on peut déclamer et transmettre oralement. J’ai écrit ce texte de façon rythmée, à l’oreille, comme en musique et j’envisage de l’adapter sous forme de pièce de théâtre.

Les problèmes abordés sont également d’actualité, nous ne sommes pas dans le conte de fée où le merveilleux surgit de lui-même. C’est la quête du merveilleux qui semble motiver Alice, c’est vrai, mais c’est elle qui devra trouver les solutions pour le faire surgir.

C’est en ce sens-là que l’on peut parler également de conte initiatique, car dans ce récit nous sommes confrontés à une jeune fille, adolescente, pas encore femme, qui tente de comprendre et de supporter le monde un peu fou dans lequel elle vit.

 

JDH : Comme tout le monde le sait, un éditeur d’une certaine dilension ne lit que très peu de manuscrits. Mais il se trouve que j’ai lu et beaucoup aimé le vôtre. Est-ce que le fait que vous soyez enseignante a été déterminant dans l’écriture de ce texte ?

Aurélie Lesage : On ne peut pas dire que mon métier d’enseignante a été déterminant dans l’écriture de ce texte. Il a pu m’inspirer certains passages, je ne peux pas le nier, mais pas l’histoire d’Alice. Et puis toutes mes autres expériences professionnelles, que ce soit la vente, l’informatique, etc. ont pu aussi être source d’inspiration. Ressentir le monde, vibrer avec lui, en dépit des contraintes, du quotidien, des politiques… est une façon de résister et de continuer à trouver l’inspiration nécessaire pour créer et surtout rester libre.

 

JDH : L’histoire de cette jeune fille en déshérence est-elle purement imaginaire ou bien s’inspire-t-elle d’une véritable histoire ?

Cette histoire ne s’inspire d’aucune véritable histoire, elle n’est pas non plus autobiographique, mais en dépit de cela, je suis Alice, nous le sommes toutes. Alice est un peu comme Holden Caulfield dans L’Attrape cœur, elle recherche l’amour et la liberté dans une société où on ne lui a appris qu’à obéir.

JDH : Vous êtes une artiste accomplie apparemment. Pouvez-vous nous parler de cela ?

Je suis surtout une artiste discrète 🙂

L’art tient une place importante dans ma vie. L’écriture et la musique sont comme une quête, un désir toujours inachevé. Il y a quelque chose qui vous pousse à… et vous ne savez pas d’où ça vient.

J’ai écrit des poèmes très jeunes, des nouvelles et ensuite des chansons.

J’ai créé un groupe de musique L-Sage en 2019, notre projet est de sortir un album, nous produirons un EP de six morceaux cette année, mais avec le confinement, le projet prend du retard… Ce n’est grave, j’ai confiance et le principal est de fournir un travail de qualité.

En parallèle, je continue d’écrire, j’ai achevé un roman complètement fou en avril, le tout rédigé en écriture automatique et là je me lance dans un troisième roman. Impossible de ne pas…

 

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Interview d’INES VIGNOLO, auteure de « Poupée musclée sur lamelles de bonheur »

A l’occasion de la dédicace en ligne qui aura lieu ce week-end, Inès Vignolo répond aux questions de son éditeur Jean-David Haddad.
JDH : Bonjour Inès. Moi je te connais un peu, mais pas forcément nos lecteurs. Peux-tu te présenter et nous parler de ce qui t’a amenée à écrire?
Inès : Je suis une auteure aux origines internationales, née en Équateur et établie en Suisse. Mère, juriste, peintre, philosophe. Bouleversée dans ma santé après des séjours hospitaliers qui ont chamboulé ma vision de la vie et de mes relations, je pars en voyage, et je tente d’amener le lecteur avec moi. Quand je dis l’amener avec moi, c’est dans ma tête… Lui faire partager sans censure mes réflexions sur des sujets qui me tiennent à cœur: l’amour, le couple, la fidélité, la passion. Sans prétendre avoir les réponses aux questions qui nous posons tous…
JDH : Peux-tu nous parler de ton roman, la fameuse « Poupée musclée », et des conditions dans lesquelles tu l’as écrit?
Inès : Une explosion de sincérité, de sentiments et du vécu, crachés sur le papier, du fond des tripes. De la paisible Suisse millimétrée au chaos bruyant de la marmite sud américaine, en passant par la révolte des indigènes d’octobre 2019, que j’ai vécu en direct et dans une profonde angoisse.
Des amours ratés, des amants réussis, sur fond de club échangiste et de réflexions sur nos univers relationnels. Un concentré de vérité crue à avaler sans modération. Vous l’avez classé en MAGNITUDE 8.0: Texte pouvant fortement choquer; réservé aux lecteurs avertis.
JDH : As-tu rencontré beaucoup de monde pour l’écrire?
Inès : Oui, ce livre m’a permis avoir des échanges merveilleux, avec des personnes qui se sont reconnues dans mon récit, dans mes expériences, mes confessions. J’ai été enrichie de leur partage, de leur confiance. Nous vivons tous des histoires “compliquées”, à un moment ou un autre. Elles sont le sel de la vie, les marches qui nous permettent de progresser, de mieux nous comprendre, de mieux aimer peut-être….
JDH : Quelques mots à nos lecteurs?
Inès : Merci de tout cœur pour votre accueil, j’ai écrit avec l’encre de mes tripes et dans un état second de pure sincérité, et je suis touchée au delà de ce que j’aurais pu imaginer par vos retours depuis que le livre est paru. A vous qui vivez la vie avec authenticité, et vérité, merci!
La version en espagnol est en route !
j’ai plaisir à faire partager les retours qui m’ont touchée le plus :
 « J’ai fait connaissance d’une diva sublime et insupportable, tellement attachante. »
 « C’est divinement bien écrit et sataniquement drôle ! »
« En lisant au sujet de ta liberté, je me suis posée des questions douloureuses sur la mienne »
« Un parler franc, qui dit les choses, les sentiments, comme ils sont. Je me suis prise quelques claques ! »
« Un régal, drôle, tellement pertinent, nécessaire ».
JDH EDITIONS
Interview menée par Jean-David Haddad
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Une demi-page dans Midi-Libre pour la Confinée du Peuple!

La Confinée du Peuple, c’est finalement le surnom qu’elle s’est donnée en écrivant son petit traité philosophique! Anne-Sophie Tredet, dont le livre, inclassable en son genre, et publié dans la collection des inclassables, à savoir « Drôles de Pages », bénéficie d’un bel article chez Midi-Libre : une demi-page dans laquelle elle livre qu’elle est en train de réfléchir à une suite!

 

« Petit traité philosophique d’une confinée du peuple«  : un livre entre essai, recueil de pensées, journal intime… A découvrir chez JDH EDITIONS

 

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Dédicace en ligne ce week-end!

JDH EDITIONS organise 4 dédicaces en ligne ce week-end!

Quatre livres de la collection « Nouvelles Pages » :
-« La tueuse de Manhattan » de Pierre Vaude
-« J’ai été accusé du pire » de Bernard Joliot
-« Voyage au coeur des hémispères » de Dimitri Pilon
-« Le revenu universel perpétuel et éphémère » de Didier Curel
Rendez-vous sur JDH EDITIONS, où une interview de chacun de ces auteurs est disponible!
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Interview de Pierre Vaude, auteur de « La tueuse de Manhattan »

A l’occasion de la dédicace en ligne qui aura lieu ce week-end sur le site JDH EDITIONS, Pierre Vaude répond à son éditeur au sujet de son thriller « La tueuse de Manhattan », publié par JDH EDITIONS dans la collection « Nouvelles Pages »

 

JDH : Bonjour Pierre Vaude. Vous avez écrit « La tueuse de Manhattan ». C’est un roman, assez court, qui se lit facilement et qu’on peut classer sans hésiter dans la catégorie « Thrillers ». N’ayant pas encore lancé notre collection dédiée à ce genre littéraire, et ayant été séduits par votre écrit, nous l’avons publié dans notre collection grand public de récits et romans relevant de visions personnelles et de particularités, à savoir « Nouvelles Pages ». Car le moins qu’on puisse dire, c’est qu’une tueuse est en soi une particularité tant nous sommes habitué aux tueurs! Pouvez-vous résumer cette histoire?

 

Pierre Vaude : La tueuse de Manhattan retrace le parcours criminel d’une jeune prostituée Liliana Morales atteinte d’une terrible maladie mentale exacerbée (décuplée) par le drame subi par son fils chéri Mario, victime d’un chauffard. Liliana, prisonnière de sa propre folie meurtrière, consacrera sa redoutable intelligence à semer l’horreur pour échapper à ses geôliers, pourchasser, attraper et punir les coupables, afin de revoir une dernière fois son fils sur son lit d’hôpital.

 

JDH : M’intéressant à l’Amérique du Sud, je sais que c’est d’une part un continent très violent, et c’est d’autre part le seul continent où les femmes participent à la violence autant ou presque que les hommes. Des femmes chef de gang par exemple, on en trouve en Amérique du Sud. Et ces femmes peuvent être aussi des mères formidables. Aussi, votre histoire est-elle inspirée d’une histoire vraie ou bien sortie tout droit de votre imagination?

 

Pierre Vaude : Pas totalement sortie de mon imagination effectivement! Il y a une histoire cachée derrière ce roman.

 

JDH : Allez-y!

 

Pierre Vaude : En vrac et dans le désordre, après mon divorce et une relation toxique, j’ai entrepris de fréquenter des femmes via le net sur des forums de littérature française. Plus ces femmes étaient éloignées de la France, le mieux ça me convenait. J’étais conscient de l’imaginaire, des risques liés à cette correspondance écrite, les fantasmes qu’ils peuvent générer. Conscient certes, mais la lucidité n’a plus cours quand la relation prend un tournant plus intime et que les confidences s’ajoutent aux sentiments qu’inévitablement les deux parties développent de concert.

Alors j’ai voyagé.

Lors d’un voyage en avion, j’ai fait la connaissance d’une femme mature étrangement séduisante, de père cubain. Elle rentrait au Mexique après avoir enterré sa mère française dans son village. Nous avons beaucoup parlé même si j’étais peu dispo à aller plus loin en confidences avec cette femme, puisque amoureux, je rejoignais ma princesse à Mexico et que cette idylle occupait toutes mes pensées.

Cependant, je gardai ses coordonnées.

Quelques années plus tard, je tombai sur des notes que j’avais conservées et décidai de la relancer. La réponse ne tarda pas et j’ai entrepris d’en savoir plus sur l’étrange parcours de cette femme.  Après moult confidences, partagé entre sentiments, peur d’avoir affaire à une mythomane, et dévoré par la soif d’en savoir plus, je suis parti la rejoindre. Mon roman s’inspire largement de ce qu’elle a vécu, elle et les femmes des bas-fonds de La Havane où elle avait passé sa jeunesse.

 

JDH : Très intéressant… Pouvez-vous nous en dire plus sur vous à présent et en particulier votre passion pour l’écriture. Est-ce récent?

 

Pierre Vaude : Non ce n’est pas récent. Je suis un littéraire depuis mon enfance, grâce à mon père et aux livres de la grande bibliothèque familiale, où je pêchais à loisir pour vivre de grandes aventures.  Adulte, les voyages, l’écriture, le théâtre et la mise en scène me permettront de conceptualiser mes propres univers. Les arts et les lettres n’étant pas une source d’enrichissement, j’ai fondé une société qui me permet de vivre et de subvenir largement aux besoins de ma famille. Mais mes enfants élevés, j’ai cédé mon affaire et me consacre totalement à une écriture que je n’ai jamais abandonnée.

Auteur de deux romans intimistes, d’un abécédaire de mots singuliers et abracadabrantesques, d’un thriller, il reste dans mes tiroirs nombre de manuscrits ne demandant qu’à voir le jour.

JDH : Et pour conclure?

Pierre Vaude : Un de mes lecteurs a écrit ceci à mon sujet : « Ses romans sont des histoires de rencontres humaines où l’intrigue est étroitement mêlée à la philosophie de l’existence. Son écriture a ceci d’intéressant qu’elle s’ancre dans l’esprit du lecteur et suscite chez lui, de singulières résonances liées à sa propre expérience, ou à sa compréhension de la vie. Le lecteur ne se sent ainsi jamais très loin du narrateur qui s’immisce dans sa conscience, éveillant presque l’illusion de penser à sa place. »

 

Interview menée par Jean-David Haddad

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