Conte du jour.

Bonjour,

Que diriez-vous de sourire, voire de rire, loin des sujets polémiques qui donnent le bourdon ?

Si vous êtes trop sérieux, voire hermétique aux joies simples, alors ne passez pas votre chemin, vous auriez tort.

« Il était une fois une jeune fille qui parcourait un chemin boisé. L’ombre des grands arbres lui offrait une ombre agréable. En arrivant non loin d’une mare, un crapaud semblait dormir.

— Bonjour.

Surprise, la jeune fille s’immobilisa. Elle regarda à droite et à gauche de la lisière pour voir d’où venait la voix.

— Je parle, moi le crapaud.

— Comme dans les contes de mon enfance ?

— Et oui, un sort m’a été jeté par mon père, roi d’un grand pays.

À ces mots, la jeune fille éclata de rire.

— Allons que le farceur qui se cache se montre ?

— Mais c’est moi.

Le crapaud fit un bond au milieu du chemin et l’on pouvait voir ses lèvres bouger quand il parlait.

— Que veux-tu ?

— Un baiser et prince je serais de nouveau un beau prince, rien que pour toi.

La jeune fille secoua la tête.

— Non, je ne veux pas de prince, une princesse peut-être ?

— Mais tu peux au moins avoir un crapaud qui parle, c’est unique.

— Aucun intérêt. J’ai l’intelligence artificielle de mon ordi qui parle mieux que toi.

Et la jeune fille s’éloigna du crapaud dépité. »

Conte de votre serviteur de 10 à 100 ans.

 

Comment me direz-vous, les histoires de prince n’existent plus. Alors, en découvrant le nombre de gens qui achète spontanément « Le suppléant » pendant que je tente de multiplier mes dédicaces, je n’en suis pas persuadé (certains passants me demandent même si je l’ai lu). Il parait que le malheureux prince qui a confié ses tourments à une plume n’a vendu que 3 millions et demi de livres dans le monde. Ce chiffre est faible pour les spécialistes. Alors je compte mes quelques petites centaines de ventes sur l’ensemble de mes écrits ( je n’ai pas vraiment compté, mais le millier je n’ai pas atteint) et je pense que les contes existent toujours pour certains.