Etats d’âme d’un vacciné, partie 4

Cela fait déjà plus d’un mois que, depuis mes vacances en Espagne, j’ai envoyé à notre Rédacteur en Chef mon article intitulé « États d’âme d’un vacciné, partie 3 ».

Pour rappel, pour ceux qui suivent mes états d’âme, je me suis fait vacciner en mai puis en juin. J’ai accompli ce devoir, en toute connaissance des risques à la fois de la maladie et aussi de la vaccination, car il y en a, et d’ailleurs on s’aperçoit de plus en plus de cas d’AVC ou autres qui, comme par hasard, croissent depuis que cette vaccination est mise en place. Mais on n’a aucune preuve formelle, chacun est libre de tirer ses propres conclusions. Et d’ailleurs, sur cette revue nous permettons à certaines voix de s’exprimer. La censure est très faible, par rapport à tout ce qui se fait et se dit sur le web. Nous sommes une maison d’édition, nous donnons la parole à nos auteurs. Mais ce n’est pas car nous la donnons que moi, personnellement, Président-fondateur de cette maison d’édition, et Directeur des Publications de cette revue, j’approuve tout. Bien au contraire. C’est juste qu’ici, la pensée unique n’a pas sa place, alors forcément, parfois, il y a des abjections. De la part de personnes qui ne sont pas du tout abjectes par ailleurs, mais cette dictature sanitaire (nous fûmes les premiers à employer l’expression) fait ressortir les travers les plus terribles des uns et des autres. On le constate aussi dans les manifs, avec en particulier les slogans antisémites que l’on a pu voir.

Je dois avouer que lorsque je lis des comparaisons entre la déportation des juifs pendant la seconde guerre mondiale, et les restrictions en tous genre que nous subissions, et qui m’insupportent, cela me fait clairement vomir en tant que fils d’un déporté qui s’est évadé d’un camp en Tunisie. Il me fait vomir également de lire que les 50 millions de vaccinés sont des collabos. Ecrire cela est purement irresponsable, est minable, mais nous laissons la libre parole dans cette revue, comme aux Etats-Unis, pays dont je vénère la liberté d’expression. Nous ne pouvons pas critiquer tout l’arsenal de censure qui existe en France et faire de même. La seule censure que nous exerçons concerne ce qui est répréhensible juridiquement.

Je fais partie des 50 millions de vaccinés, car j’ai une entreprise à faire tourner et que je voyage à l’étranger pour cela. D’ailleurs, je vais me rendre à Hambourg fin octobre à la rencontre de notre partenaire BOD. Suis-je collabo car je veux développer une entreprise? Certaines personnes qui n’ont jamais dirigé d’entreprise et encore moins à l’international feraient mieux de réfléchir avant d’écrire. Mais nous sommes pour la liberté de parole, même si celle-ci mène parfois à l’abjection. D’ailleurs n’y a-t-il pas de l’abjection dans les propos d’un certain polémiste qu’on entend un peu trop en ce moment? L’abjection mérite d’être publiée, le risque est qu’elle emporte l’adhésion. Mais c’est un risque à prendre!

Pour ce qui me concerne, je prétendais dans mon dernier article que je n’allais pas utiliser le pass sanitaire que j’ai en poche car je ne veux pas qu’on sache avec qui je dîne ni où je dîne. Je suis contre ce pass. Une fois de plus, on instrumentalise le virus pour contrôler les populations, je le dis depuis le début et je l’ai d’ailleurs écrit dans mon essai « Face au monde d’après ».

J’avoue avoir cédé de rares fois et avoir montré ce pass sanitaire. Aux frontières bien sur, et dans quelques lieux publics. Je dis bien quelques. Car je me réjouis de constater qu’en banlieue parisienne, plusieurs établissements ne demandent rien! Cette forme de résistance (et moi je ne fais aucune comparaison avec la résistance de la seconde guerre mondiale, c’est juste un mot du langage français que j’utilise) est louable!

J’espère que ce sinistre épisode va bientôt s’achever. Il aura mis en évidence, dans les deux camps qui s’opposent d’ailleurs, des haines et des raccourcis qui ne sont pas beaux à voir!

 

Jean-David HADDAD

EDITEUR