Il était une fois.

 

Il était une fois…

 

Un auteur est un être passionné. Nous pouvons tous écrire, raconter des tranches de vies ou des phases d’imagination. L’auteur transporte son lecteur dans une autre dimension. Gustave FLAUBERT disait : « Il m’arrive de supprimer au bout de cinq ou six pages, des phrases qui m’ont demandé des journées entières. »

Première pause : quelques mots, Le chant des brisants.

« Arnaud l’avait surnommée ma petite griotte, pour la première fois. Claire avait souri, d’un sourire indéfinissable. Il était à la fois tendre, amoureux, reconnaissant. Elle avait porté une de ses mains à ses lèvres. Arnaud sentit le bout de sa langue qui devisait avec sa peau. À son réveil, Claire était partie. Elle avait disposé une cordelette de « Je t’aime », avec des biscuits et deux diamants sur son oreiller. Son parfum inondait une petite page couleur saumon. »

 

Lors des séances de dédicace, je croise des visiteurs qui jettent un rapide coup d’œil à mes couvertures de romans. Peu avant, ils feuilletaient des livres dans les rayons. Devant mes écrits, ils me disent qu’ils ne me connaissent pas, que mes romans ne correspondent pas à leurs attentes. Ils s’éloignent sans avoir daigné découvrir.

Pause suivante : un extrait, Otage au Mali.

« Il tente une question, elle lui plaque une main froide et énergique sur la bouche. Des minutes pesantes s’écoulent. L’on peut percevoir des éclats de voix et même le crépitement d’une arme automatique. Le danger est encore lointain. Des ailes claquent. Un cormoran se pose sur un bord de pirogue. De son œil inquisiteur, il semble évaluer les passagers de l’esquif. Un autre le rejoint avant de repartir comme il est apparu.

— Que faisons-nous sur le Niger ?

La jeune femme observe les alentours sans bouger à l’aide d’un petit miroir qu’elle manie discrètement sur le bord de l’embarcation. »

 

Lors des temps morts, je feuillette quelques ouvrages. Je suis souvent déçu. Les publicités et les prix me paraissent de bien mauvais guides. Je retrouve l’élan, le souffle pour proposer mes romans. Quelquefois, je trouve un ouvrage fascinant. Je note pour l’obtenir plus tard.

Dernière pause : quatre phrases, L’ombre de Marrakech.

« À côté d’un autre volet agrippé par l’intrus, une voisine tourne les pages d’un livre, où un vampire progresse sur une façade à la recherche d’une jeune proie, de sang frais. Une ombre fugitive, en voilant sa fenêtre, la fait frissonner. Elle entend un vol de pigeons et pense percevoir ces petits sons qu’émettent les chauves-souris. Puis, elle se rassure en se disant qu’elle parcourt une fable, avec des personnages imaginaires. »

 

Certains passants écoutent, félicitent, échangent. Merveilleuses rencontres pour un auteur, même s’il ne dédicace pas toujours. Merci à toi jeune fille qui a enlevé tes écouteurs pour partager ! Merci à vous, madame pour ce livre que vous comptez offrir à votre mère. Merci à vous, monsieur pour ce roman que vous allez offrir à votre femme qui souhaitait obtenir le prix Goncourt de l’année.

 

Dites-nous tout, monsieur l’auteur.

 

2011/2014.

Avec un nom de plume, ALAIN BADIRAC.

Je publie trois romans : Passion clair-obscur. La pluie soleil. Les griffes de la vie, et un recueil de nouvelles : Souffles de vies. (Libre Label).

 

2017/2018.

Je publie avec mon nom.

Participation au recueil de nouvelles Prix Gérard de Nerval, avec 16 auteurs : Un cadavre dans les dunes (Arthémuse).

Un roman : Les larmes du désert (Livre Actualité).

 

2020.

Je préface deux romans du philosophe Malien : Fousseni Togola.

  • Bintou, une fille singulière.
  • L’homme sirène.

 

Je rejoins JDH éditions.

  • Mon roman, Le chant des brisants, inaugure la nouvelle collection littéraire : Magnitudes.

 

  • Lors du premier confinement, je participe avec d’autres auteurs à :
  • « Coronavirus, la dictature sanitaire » (collection Uppercut).
  • « Stupeur et Confinements  » « L’année s’annonçait belle, avec deux 20 » (Les Collectifs).
  • Puis, à « Nos violences conjuguées. » « À Sylvie, éphémère rencontre » (Les Collectifs).
  • Je propose des préfaces de romans de deux grands auteurs (Collection Atemporels) : Le colonel Chabert de Balzac, puis Aziyadé de Pierre Loti.

 

En 2021.

Chez JDH éditions, je propose un collectif et deux nouveaux romans (collection Nouvelles pages) :

  • Avec plusieurs auteurs : « Cadavres écrits « , « Les volets rouges » (collection Black files).
  • L’ombre de Marrakech,
  • Otage au Mali (Roman préfacé par Fousseni Togola, très connu dans les milieux intellectuels de son pays. Il est détenteur d’un Master philosophie qu’il enseigne.)

 

https://jdheditions.fr/team/alain-maufinet/