Voici une appréciation importante , car, né officiellement le 15 août 1769 à Ajaccio, Napoléon Buonaparte pris à vingt ans par son désir « d’être Corse » prétendra au sortir même d’études « financées » dans de bonnes écoles militaires françaises, ou 8 quartiers de noblesse pourtant non acquis par la famille étaient nécessaires pour y entrer, prétendra donc dans sa célèbre lettre du 12 juin 1789 adressée à l’indépendantiste et généralissime Paoli, être né « Quand la patrie périssait. Vingt mille Français vomis sur nos côtes noyant le trône de la Liberté dans des flots de sang à Ponte-Nuovo.
Surprenante chronologiquement, cette déclaration attestée traduit à minima, d’une attitude paradoxale quand on sait que sa famille d’origine « non corse » avait opté depuis 1769 pour le parti de la France et qu’en janvier 1749, Giuseppe Maria Buonaparte, grand-père de Napoléon, avait déjà représenté Ajaccio à la consulte nationale lancée à Corte par le marquis de Cursay. qui, à l’époque, incarnait déjà l’autorité française en Corse et qu’il accueillit ce dernier en visite officielle à Ajaccio.
Il est donc permis de penser, et les circonstances historiques locales ne cesseront de l’expliquer, que n’étant pas « vraiment corse », mais quasi « génois » d’origine, à défaut d’avoir été reconnus noble par Gênes et dans le contexte de ces nouvelles opportunités liées à la cession-annexion de la Corse à la France, les Bonaparte vont tout entreprendre pour être enfin « reconnus » comme nobles par la nouvelle puissance qui s’installe en Corse. C’est alors que va se réaliser le grand rêve des Bonaparte de posséder un titre de noblesse, et de plus à la Française. Élégance que le monde ne nous envie plus depuis Louis XVI.
Il y a donc toujours eu de « l’étranger » chez les Bonaparte et chez le futur empereur des Français, jusqu’à écrire avec Chateaubriand lui-même dans les « Mémoires d’outre-tombe que « Napoléon serait né le 5 février 1768, et non le 15 août 1769. Cette « brulante » seconde date apocryphe qui permettait que sa naissance restât postérieure à la date de la réunion de la Corse à la France et attesterait de la réalité de ce voyage. Thèse que comme les auteurs Hervé le Borgne et Edmond Outin, nous défendons. Le comte de Marbeuf, aurait eu une liaison adultérine avec Laetizia, d’ailleurs, force est de constater que les sources sont nombreuses autour de ce devenu et resté secret d’état, et qu’il serait le père de Napoléon Bonaparte qui, serait né, non à Ajaccio, mais à Sainte-Sève dans le Finistère, Laetizia ayant suivi Marbeuf en Bretagne.
En tant que Breton, je confirme que différentes sources anciennes, mais non numérisées, attestent de cette naissance adultérine et Corse de par la mère. Pour cela, il faudrait accéder aux archives d’une certaine abbaye finistérienne. Le secret est bien plus parisien que Breton ou Corse. Et le scandale animait déjà bien des débats dans les repas dominicales, d’aussi loin que je me souvienne. Tout comme pour l’itinérance de la famille De Gaulle en 1940 du reste, mais là, les preuves sont accessibles pour le commun des mortels