l’ultracrépidarianisme

L’ultracrépidarianisme, un mal à la mode. Combien de politiques, de journalistes, de commentateurs le pratiquent ? Ne répondez pas : tous, vous auriez tord. Combien d’entre nous s’adonnent à ce travers ? Lors du COVID, aujourd’hui avec le conflit qui laboure l’Ukraine, pour ne citer que deux des nombreux sujets qui font naître de nombreuses interprétations qui ne reposent que sur le sable des imaginations. Étienne Klein, physicien et philosophe, nous explique que l’ultracrépidarianisme consiste à s’exprimer en dehors de son domaine de compétences. On donne son avis sur un sujet pour lequel on n’a pas ou trop peu de compétences légitimes ou avérées.

Si je peux me permettre, ne consultez que des documents référencés, n’hésitez pas à écouter en évitant d’adhérer trop rapidement à une explication, une démonstration, une analyse, pensez également à remettre en cause certaines de vos certitudes. En conclusion, fuyez les donneurs de leçons. J’ai souvent remarqué que les leaders reconnus savaient écouter ceux qui les entourent. Lorsqu’ils ne savent plus le faire, ils perdent leurs auréoles.

Oubliez mon propos du jour. Détendez-vous, éteignez vos postes, ne lisez pas la presse du jour. Je vous propose de prendre un livre, avec la boisson de votre choix. Au crépuscule, à la lueur d’une chandelle, détendez-vous en suivant l’aventure d’un auteur qui se sent de plus en plus isolé. Tout le désigne comme un coupable. Sa parole est-elle encore audible ?

Lisez « Quand resonne le glas ». Vos certitudes s’effriteront sans doute.