Quelle couleur politique pour JDH EDITIONS?

La maison d’édition JDH, qui, rappelons-le, fait partie d’un groupe plus large de médias, commence à faire parler d’elle, à interpeller.

Or, quand une maison d’édition interpelle, de la même manière que pour un média, la question qui revient souvent dans l’inconscient est : « quelle est sa couleur politique? »

Certaines maisons n’ont pas de couleur, par exemple celles qui ne publient qu’un genre littéraire précis comme la romance.

Mais quand on touche à des sujets de société, quand on publie des pamphlets, quand on publie des textes sur la politique, on ne peut pas se retrancher derrière la transparence idéologique. Cela serait mentir aux lecteurs.

Alors, mettons les pieds dans le plat et parlons très franchement de notre couleur politique ou plutôt, de nos couleurs, car JDH EDITIONS n’est pas une maison d’édition à se laisser enfermer dans les tiroirs dictés par l’idéologie dominante depuis un demi siècle.

Non aux extrêmes! 

JDH EDITIONS dit non aux extrêmes. Car les extrêmes empêchent de réfléchir, de panacher les idées, de chercher une voie. Car les extrêmes dévient souvent vers la haine. La haine du patron pour l’extrême-gauche, la haine de l’immigré pour l’extrême-droite. Et la haine de l’autre tout simplement. Nous ne donnons pas de voix à la haine chez JDH EDITIONS.

Mais dans les extrêmes nous plaçons aussi l’extrême-centre! Non le centrisme mais l’extrême-centre.

Non à la pensée unique!

Extrême-centre : une expression politiquement peu usitée, et qui correspond pourtant à une réalité, celle de la pensée unique.

Car l’échiquier politique n’est pas une droite linéaire ou un segment de droite sur laquelle les deux extrêmes seraient totalement opposés. Il n’est pas non plus un cercle sur lequel l’extrême-droite et l’extrême-gauche se rejoignent. L’échiquier politique est en fait une sorte de fer à cheval, avec extrême-droite et extrême-gauche en vis-à-vis, tandis que le haut du fer-à-cheval, la « pince » correspond à l’extrême-centre. Qui du coup, de par son positionnement, se veut à la fois être en opposition aux deux extrêmes, mais se veut capteur des idées et énergies à la fois de la partie droite et de la partie gauche. Donc très consensuel. Mais annihilant les oppositions droite/gauche, donc éteignant les étincelles liées au frottement des idées de bonne volonté. L’extrême-centre est donc  politiquement très correct. Or, ce qui est politiquement très correct semble de premier abord modéré, et donc pas dangereux. Mais le danger est la création d’un rouleau compresseur de pensée unique. Tout ce qui déroge à cette pensée serait alors taxé d’extrémisme ou de dangereux.

Selon certains observateurs, c’est ce qui se passe actuellement, avec ce que beaucoup ont nommé « la dictature sanitaire » : on ne peut plus penser différemment que la doctrine dominante sans être qualifié de danger public!

Le danger, quand on veut dénoncer une pensée unique, est précisément de ne pas aller vers les extrêmes, qui par définition s’opposent à cette pensée unique.

Voilà pourquoi nous avons créé une collection comme VERSUS dans laquelle deux pensées opposées s’opposent ; la thèse et l’antithèse. Afin d’informer le lecteur et que ce dernier se fasse ses propres idées. Nous avons ainsi publié « Masques VS Pas Masques », quoi de plus actuel comme enjeu! Nous aurions très bien pu publier « Confinement VS déconfinement ». Pourquoi pas. Demain nous pourrons publier deux visions opposées du féminisme, par exemple.

La collection UPPERCUT quant à elle, est une collection de pamphlets engagés. Nous y avons publié des textes forts comme « La liberté assassinée », « Tu n’iras pas à l’école mon fils », « Non, l’Etat ne nous protège plus », etc. Des textes engagés qui s’opposent à la pensée unique égalitariste, et totalisante.

Nous allons encore plus loin dans la lutte contre la pensée unique, dans le domaine du sport, en lançant la collection « Sporting Club de JDH EDITIONS ». Dont le premier livre dénoncera les pratiques actuelles de la musculation, forme de pensée unique des salles de sport.

Oui à la liberté!

Nous sommes conscients qu’il n’existe pas de liberté sans un minimum d’ordre. Sans des lois. Nous ne publions pas de textes anarchistes, ou appelant à l’insurrection : cela n’est pas dans notre ligne éditoriale! Mais pour autant, nous publions de nombreux écrits qui défendent explicitement ou implicitement la liberté, les libertés, publiques et privées! En sachant que la liberté de l’un s’arrête là où commence celle de l’autre.

Et si l’échiquier politique français ne s’accorde pas pour mettre d’un seul côté la défense des libertés, nous le faisons à sa place!
Ainsi, quand le quidam lit des textes opposés aux mesures sanitaires publiés par JDH EDITIONS, sous prétexte de dénonciation de restrictions des libertés sur l’autel de la santé publique, il pourrait nous taxer de gauchistes. Idem pour nos textes pro-immigration et pro mélange de cultures, comme le livre jeunesse « Les aventures de Khady et Thomas », qui ouvrira d’ailleurs peut-être la voie à des livres jeunesse « métissés » chez JDH. Nous sommes fiers d’être cosmopolites, d’être ouverts au mélange des cultures, de faire découvrir à nos lecteurs d’autres cultures, comme celle d’Amérique du Sud (ainsi avons-nous publié Ines Vignolo et Joao Cerqueira, écrivain international). Nous sommes fiers d’être pour le progrès social, la libération de l’amour, des amours, de publier par exemple prochainement un collectif dénonçant l’homophobie.

Si le même quidam lit toute notre production économique et financière, qui tire sur la fiscalité mais vante le trading, l’investissement en bourse, le libéralisme, l’ultra-libéralisme, la liberté d’entreprendre, le fait de pousser les lecteurs à s’enrichir… Eh bien le quidam en question nous positionnerait très à droite, voire même vers le Parti Républicain américain!

On pourrait nous positionner très à droite sur l’économie, très à gauche sur les aspects sociétaux… Nous ne revendiquons pas un tel positionnement, qui d’ailleurs pourrait tirer la perception qu’on aurait de nous vers un éditeur très au centre… Ce que nous ne sommes pas.

Nous sommes une maison d’édition attachée aux libertés :

-liberté d’entreprendre et de gagner de l’argent, avec des auteurs comme Simone Wapler, Benoist Rousseau, Thomas Andrieu

-liberté de vivre, tout simplement, de ne pas penser comme il faudrait penser selon l’Etat, avec des auteurs comme Sir Sami Rliton, Gilles Nuytens, ou encore le Directeur littéraire Yoann Laurent-Rouault

-liberté de création littéraire et artistique, liberté de publier des textes osés, des textes non politiquement corrects, qui renvoient les canons actuels de la Bad Romance à la Bibliothèque Rose. Je pense à la série « De Stockholm à Lima » par exemple.

-liberté pour le citoyen de savoir, d’être informé. D’où nous médias que nous exploitons mais aussi certains livres comme le best-seller du Dr Erbstein « Je ne pouvais pas les laisse mourir ».

-liberté d’afficher et de faire connaitre des cultures régionalistes, des sous-cultures positives qui ne peuvent se fondre dans les normes de la culture dominante

JDH EDITIONS cherche le scoop, mais pas le scandale.

JDH EDITIONS cherche la liberté là où elle se restreint de jour en jour, pas seulement en France d’ailleurs.

JDH EDITIONS cherche la pensée multiple et complexe là où veut nous formater à la pensée unique.

JDH EDITIONS cherche les textes originaux là où le moule du littérairement correct fait rage.

JDH EDITIONS cherche à décomplexer les français vis-à-vis de l’argent, de la bourse, de l’investissement et de l’entreprise. Que nous voyons comme des rouages essentiels de notre monde.

JDH EDITIONS cherche à bousculer, casser les codes, exploser les idées reçues.

JDH EDITIONS participe à des combats, qu’ils soient dans le politiquement correct du moment ou pas : combats contre l’homophobie, contre la violence faite aux femmes (citons le roman « PRINTEMPOREL » ou le collectif « NOS VIOLENCES CONJUGUÉES », contre la haine de l’immigré, etc.

 

JDH EDITIONS n’entre pas dans un moule; n’a pas UNE couleur mais SA couleur, même si certains y verront DES couleurs.

 

Jean-David HADDAD

EDITEUR

PRESIDENT DE EDICO (JDH EDITIONS)