Bonjour,
Ce matin, je cheminais en ville. En pénétrant dans une librairie où le vendeur s’ennuyait, le regard dans le vague, un vieil homme m’a abordé. Je ne demandais rien, mais il voulait parler.
— Demain avec l’intelligence artificielle, il n’y aura plus d’auteurs. Quelques idées lancées sur un ordinateur et un livre naitra.
Le jeune garçon, qui l’accompagnait, fit entendre sa voix. Lui, tenait à m’imposer son désir de ne rien faire.
— Chic, plus besoin d’aller à l’école et d’apprendre… Plus besoin de travailler, les robots nous remplaceront.
L’ancien tout en réprimandant le jeune pour ses propos s’éloigna. Leurs voix balayaient le calme d’un temple des écrits. Une jeune femme a grimacé en murmurant que l’on récoltait ce que l’on sème.
En ressortant de cet univers du livre, j’échouais dans un magasin présentant des équipements électroniques. Un homme en blouse blanche m’aborda pour me présenter, sans que je le lui demande, un appareil étrange. Une aiguille dansait. De cet étrange ballet, où un fil en croisait d’autres, une chaussure apparaissait lentement. L’homme avec un grand sourire me vanta les progrès de demain et les opportunités uniques pour nos sociétés.
En ressortant, je heurtais malencontreusement une jeune femme gracieuse. Cette fois, son sourire radieux me fit croire que je pouvais engager la conversation. Sur le mur d’en face, une affiche MeToo aux slogans provocateurs me fit hésiter.
Ce matin-là, qu’elle soit artificielle ou humaine, le sceau de l’intelligence me poursuivait.
Pour changer de sujet, je vous propose un voyage autour d’une longère.
« Quand resonne le glas » : il était une fois un auteur malmené par la vie et qui avait trouvé refuge dans la boisson. Ce roman est émouvant, désarmant, inquiétant.
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