Au bal masqué Ohé ohé… par Yoann Laurent-Rouault.

« C’est l’histoire d’un mec qui te dit que nous sommes en guerre et qui part en vacances »  Phrase lue, relue, vue et revue sur les réseaux sociaux comme dans la presse. À tous les niveaux, le capital confiance des Français pour le gouvernement et son chef est en déficit sévère. People et anonyme sortent enfin du silence. D’ailleurs, la faillite de ce capital est annoncée pour la rentrée, d’après les observateurs sociaux et économiques indépendants, que j’ai l’honneur de fréquenter. Les corporations en colère (jusqu’aux parents d’élèves) multiplient les annonces comme les menaces de grèves et de blocages. Tous promettent le pire à l’état.  Et cerise sur le gâteau, les fabricants de pâtes ont annoncés en plus, et  c’est une information sérieuse, qu’ils sont en pénurie de blé (la cause principale étant la météo désastreuse de cet été d’avant-guerre), il sera donc difficile de remplir les placards de coquillettes comme l’année dernière pour les fourmis du pays. (Pour le papier toilette, pas de soucis, tout à l’air d’aller bien, rassurez-vous chers concitoyens.)

De partout, les petites phrases assassines, les commentaires humoristiques, les « tacles » contre le pouvoir fusent. La phrase de Joey Starr au début de mon article, m’a interpellée, car elle montre efficacement le décalage entre ce pouvoir (que d’après un sondage officiel  récent vu sur C.NEWS, 43 % des Français considèrent comme dictatoriale) et la réalité quotidienne de la population  qu’il entend mener comme une petite classe en sortie scolaire. Deux par deux, en rang et main dans la main, en file derrière l’instituteur élyséen. Personnellement, j’ai fait mon CP en 1980, je n’en garde pas un bon souvenir et je n’ai pas besoin qu’on me tienne la main pour pisser, sans blague !

Ce qui est plus inquiétant, et qui décide de plus en plus de citoyens à manifester le samedi et à réfléchir sérieusement au cas « gouvernemental », c’est la multiplication récente des témoignages des personnels embarqués dans ce Titanic sanitaire et politique. Pompiers, infirmiers, policiers, pharmaciens, médecins, urgentistes, familles, vaccinés, etc., tous donnent la version qu’ils vivent de cette histoire de pandémie d’État. Histoire d’État ,  car c’est certain, dans les mois à venir vous serez probablement les témoins du plus grand scandale qu’une république a pu  connaître jusqu’ici. Pour en revenir aux témoignages, ce matin encore, je trouve sur mon Messenger, le désarroi et l’avertissement d’une infirmière martiniquaise qui assure ceci (enregistrement vocal disponible sur demande privée pour les sceptiques), dont je vous livre quelques extraits retranscrits  fidèlement :

« Les rues ne sont pas jonchées de cadavres, nous ne sommes pas dépassés par les évènements(…) l’épidémie de « dengue » (ndlr : la fièvre de la dengue. Également appelé: « Fièvre osseuse noire ») fait vraiment plus de ravage que le COVID, mais les victimes de cette maladie sont ajoutées à celle du Covid.(…) les familles des  gens qui décèdent à l’hôpital voient l’annonce de la mort de leur proche,  republiées dans le journal tous les 5 jours pour que la population croit à une véritable épidémie(…) la gendarmerie saisit les stocks de médicaments utiles à soigner les premiers symptômes du Covid dans les pharmacies et les enferment au niveau -1 du CHU de Fort-de-France, non pour soigner les gens , mais pour obligé le passage à l’hôpital (…) tout est fait par l’état en Martinique pour que nous ne puissions soigner les gens et ainsi que nous devenions un exemple. »

Martinique qui pour les médias collaborationnistes est cœur de cible, en compétition ouverte cependant avec les ressortissants français de l’Afghanistan. Je ne suis pas Zola, et mes collègues auteurs non plus, cette revue littéraire n’est par l’Aurore, ni un blog,  ni une tribune antigouvernementale, mais depuis Mars 2020, nous publions et « accusons » comme nous dénonçons régulièrement les actions de l’État qui nous semblent faire partie d’un processus plus que douteux.

Nous restons, et je reste amoureux de la littérature et de la culture, mais notre devoir citoyen, est aussi de relayer les informations et de donner nos avis sur la crise qui traumatise notre pays.

YLR, rédacteur en chef de L’Édredon.