Communiquez !

Aujourd’hui, je souhaite vous parler de la revue littéraire l’Édredon de JDH éditions. Et préciser, bandes d’enfants gâtés, chéris et bénis des dieux du web mais pas des dieux des libraires, que cette revue a des buts avoués qu’il est peut-être bon de souligner :

  • Repérer de nouveaux auteurs. Car la revue est ouverte aux lecteurs, aux influenceurs, aux blogueurs, au public, etc. Et quelques-uns ont tenté l’aventure et se sont vus publiés. (Mélanie Talcott par exemple et pas plus tard que cet été.)
  • Faire connaître vos livres et communiquer dessus comme sur vous.
  • Cibler les publications sur les réseaux sociaux.
  • Faire partager points de vues et opinions.
  • Protester et argumenter.
  • Témoigner et informer.
  • Rendre compte des critiques des lecteurs.
  • Traduire pour le public, l’état d’esprit de votre maison et témoigner de sa réactivité. Comme des vôtres, d’ailleurs.

Et un dernier point qui est peut-être pour moi le plus important : vous révéler à un sujet. En effet, écrire un article sur un sujet porteur, d’actualité ou polémique, écrire sur un sujet sensible pour vous, tenter et oser pratiquer un nouveau sport littéraire avec l’exercice peut de 1000 mots vous amener à en faire 10000… Et peut-être à concrétiser vos ambitions. De succès. À trouver le bon sujet qui fera enfin que…

Plusieurs livres de JDH éditions déjà publiés sont nés d’un article sur la revue. Par exemple, pour ma part, mon dernier article sur l’oppression informatique m’a conduit à jeter les bases d’un pamphlet que notre éditeur valide pleinement. Et quelques lecteurs aussi. (Voir sur ma page Facebook.) Pour d’autres auteurs comme Gilles Nuytens par exemple, c’est déjà fait, non seulement pour promouvoir son dernier livre, mais aussi pour l’écrire. Je pourrais citer de mémoires 4 autres auteurs de la maison, mais là n’est pas le propos. Seulement, on pourrait en tirer une morale ; travailler sur d’autres sujets, sortir de son chemin balisé, peut pour un auteur, l’amener au succès espéré.  Car nous en sommes tous là. Dire que nous sommes « écrivain » avec fierté et trouver notre livre dans n’importe laquelle des librairies. Non ? Je m’étonne d’ailleurs que tous les auteurs de la maison ne passent pas par l’exercice, car, nous avons jusqu’à présent, qu’environ un peu plus d’un tiers des auteurs qui ont participé. Statistiquement, il y a plus de personnes qui étaient ou sont  hors de la maison qui ont utilisé  ce média (pourtant couplé avec les réseaux sociaux, une diffusion web de presse, et présent sur nombres de réseaux professionnels ou spécialisés). Un auteur qui ne comprend pas que son livre n’est que 1 sur plus de 10000 textes édités par an en France et qui ne se sert pas des médias qu’on lui propose, se tire une balle dans le pied. Chaque article de l’Édredon enclenche une réactivité sur le site qui se traduit en nombres de clics supplémentaires, en nombres de vues spécifiques, en commentaires et en vente sur la librairie en ligne de la maison (re bande d’enfants gâtés !). Et,  il ne se passe pas une semaine sans qu’un professionnel de l’édition ne me parle de notre revue, qu’un sponsor ou un futur partenaire web ne se signale ou qu’un des associés financiers de la maison ne la cite. Comme il ne se passe pas une semaine sans que l’éditeur lui-même y écrive. Ou que les directeurs et directrices de collection ne s’en servent.

Probablement dès la rentrée, cette revue va monter en gamme, se fournir, s’étoffer, briller, se faire belle et vous surprendre, mais je ne vous en dis pas plus. J’emploie le terme « d’enfants gâtés »  dans cet article, car citez-moi une maison d’édition qui propose autant de solutions médias à ses auteurs, et je parle bien d’une maison à laquelle vous avez accès sans copinages obligatoires, sans succès littéraires déjà publiés à votre actif, bref sans les contraintes imposées par les prestigieux noms du domaine ?

YLR, rédacteur en chef.