Critique d’une lectrice, Marie Pascale, Sur nos violences conjuguées.

Qui peut parler de nos livres mieux que les lecteurs ?

Quatorze nouvelles, quatorze écrits différents, toutes dénoncent, témoignent de faits vécus ou racontés, toutes s’engagent contre les violences qu’elles soient faites aux femmes mais aussi aux hommes. Je salue ces auteures et auteurs courageux qui ont su raconter ces maux, phénomènes dommageable de nos société. Je salue en particulier la nouvelle de Gilles Nuytens « Le déchet humain » nouvelle sur la violence vue du côté masculin, on ne parle pas assez de la violence féminine sur les hommes et elle est pourtant bien présente. Cette nouvelle m’a émue.
Je salue la nouvelle de Béatrix Delarue « Une tasse de thé à Primrose Hill » particulièrement bien écrite, littéraire et très imagée. Je voyais les scènes se dérouler devant moi comme des petits scénarios, j’ai bien aimé la construction avec une chute incroyable !
Cette nouvelle sur les violences conjugales pendant le confinement et l’épidémie de Covid entre un homme et une femme qui croyaient se connaître et qui finalement découvre un passé inconnu qui les rattrapent tous les deux et les plongent dans le chaos ! Sans dévoiler l’histoire, cette nouvelle m’a particulièrement intéressée et a maintenu le suspense tout le long du déroulement du récit car elle dénonce un fait de société dont on ne parle pas très souvent et qui pourtant existe bel et bien. J’ai beaucoup aimé…
Je salue également la nouvelle de Yoann Laurent-Rouault, « Rue de la Soif » pour son écriture particulièrement sincère, originale et poignante. Très bon moment de lecture pour ses nouvelles engagées, toutes bien écrites et réalistes. Merci à leurs auteures et auteurs.