« Pourquoi voter et surtout pour qui voter ? », croassent les corbeaux et les autres volatiles associés des réseaux sociaux et des médias ?
Et moi ?
Moi l’électeur ?
Que vais-je faire ?
Vais-je voter pour préserver la pensée unique de la Macronie et pour maintenir sa cohorte de « poupées et de mignons » dans les places fortes de la république ?
Vais-je voter pour l’anarchie décérébrée vendue par les « insoumis » qui confondent leurs pieds gauches avec leurs pieds droits, qui confondent Stalinisme et Maoïsme, collaboration et résistance, terrorisme et militantisme ?
Vais-je voter pour ces gens qui croient avoir inventé l’eau chaude et la roue au petit déjeuner ce matin ?
Vais-je voter pour des « verts » dont les idées et les mesures poussent si loin du sol qu’elles frisent avec le despotisme social et les prophéties de Madame Soleil ?
Vais-je voter pour les extrémistes, de droite comme de gauche, qui se revendiquent d’être démocrates et « bienheureux » parmi les justes ?
Qui confondent génétique et politique ?
Qui caressent leur ADN politique comme ils astiquent le révisionnisme et le négationnisme à pleine main sous leurs draps roses ?
Qui s’inventent un passé comme ils s’inventent un avenir ?
Vais-je voter contre la démocratie ?
Dois-je réellement choisir entre Gestapos et KGB pour mourir entre les mains de mes futurs tortionnaires ?
Vais-je voter pour le « moins pire » alors ?
Vais-je voter pour ma paroisse en oubliant volontairement que sa messe est dite à Paris ?
Que mon bulletin n’a rien de personnel ?
Vais-je encore voter «sanction » pour punir ces méchants politiques du gouvernement ?
Vais-je acheter des clous de cercueil pour notre président aux ailes de géant en sortant de l’isoloir ?
Que vais-je faire ?
Comment croire encore dans les institutions ce pays que je ne reconnais plus ?
Comment ne pas m’en foutre ?
Car, quoi qu’il arrive, demain se sera la guerre, et après-demain les corbeaux feront un festin avec nous, les petits électeurs.
Demain se sera l’article 16 qui prévaudra et la mort de la république suivra sous les applaudissements de ceux qui espéreront un retour à « l’avant »… au calme, à l’ordre…
Et l’histoire se répétera…
Encore et encore…
Marianne a vécu…
Yoann Laurent-Rouault.
