Du salut injectable à l’Église de vaccinologie par Sir Sami Rliton.

Note la rédaction : les propos tenus par l’auteur sont représentatifs d’une partie de l’opinion de nos lecteurs et nous les publions pour cette raison,  du côté « pro » comme « anti », en précisant que les propos de ce billet d’humeur appartiennent à son auteur. Certains sujet plus sensibles que d’autres demandent cette notice.

Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs

Par la foi en notre prophète Pasteur

Et la vertu de nos médecins prêcheurs

Glorifions l’esprit de notre heureuse frayeur

Tu ne loupes jamais la moindre messe télévisée dédiée à la progression de la couverture vaccinale, intimement convaincu que sans vaccin point de salut. Sois le bienvenu.

Sanitairement inclus, encodé au dogme de la guenille faciale seul dans la rue, tu fais valoir un altruisme sans faille. Touché par la grâce d’un bras engourdi lors de ta première injection, tu n’embrasses plus personne depuis bien longtemps, impassible devant la moindre des tentations. Tu pries quotidiennement pour les vaccinés en réanimation, jetant opprobre aux non vaccinés qui occupent des places non méritées, en bon fidèle du plus grossier des mouvements sectaires mondialisés. Tu as vécu le rituel de la deuxième injection comme une véritable bénédiction, arborant un sourire béat malgré une paralysie faciale et un magnifique zona.

Tu ne t’encombres jamais des dernières données scientifiques ou plus simplement de la réalité factuelle, inspiré par l’évangile de Pfizer, Astrazeneca, Janssen et Moderna. Ton monde est résolument chargé de croyances marquetées. Tu fustiges le scepticisme de ton voisin, dont le fils de 17 ans souffre malencontreusement d’une péricardite, le cœur a ses raisons que la raison ignore. Tu t’évertues à frapper d’anathème les impies, consacrant les dogmes du confinement, des gestes barrières et de la PCR toujours nécessaires. Tu as définitivement perdu tout discernement, mais tu ne t’es jamais senti aussi bien intégré socialement. Tu n’avais jamais vraiment existé auparavant, le monde sans visages te convient parfaitement. Chaque jour tu remercies le ciel, car la mort est dorénavant plus douce pour les vaccinés.

Supplantant de loin la secte du temple solaire, en transe devant l’autel du déclin scientifique, tu implores avec passion le plus grand suicide collectif de tous les temps. Sois le bienvenu.