Ecole à la maison : le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel, garde-fous de la dérive autoritaire?

« Einstein n’est jamais allé à l’école », clamait l’une des pancartes brandies par la centaine de personnes qui ont manifesté contre ce projet de loi à Brest, samedi. Certes, on est loin des milliers de manifestants que compte la France par rapport à l’article interdisant de filmer les forces de l’ordre lors de manifestations, mais pourtant c’est bien un droit tout aussi fondamental qui est défendu par ces personnes.

La loi contre le séparatisme en question

Dans la Loi contre le dit séparatisme, qui a maintes fois changé de nom ces dernières semaines, et qui sera votée très probablement cette semaine, le projet d’interdire l’école à la maison n’a pas été supprimé. Il a été très légèrement modifié mais on en sait finalement peu sur les modifications de dernière minute.

Le Conseil d’Etat a pourtant averti le gouvernement du caractère non constitutionnel de cette loi. Mais Macron s’entête et affirme qu’il suffit de trouver les bonnes exceptions.

Reste que le gouvernement n’est pas tenu de suivre le Conseil d’Etat. Seulement, une fois la loi promulguée, il y a de fortes chances que le Conseil Constitutionnel soit saisi, et qu’il aligne sa position sur celle du Conseil d’Etat.

Le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel apparaissent donc comme les derniers garde-fous contre les dérives autoritaires d’un président décideur, que le gouvernement et que sa majorité suivent aveuglément, surtout face à un droit aussi fondamental et qui concerne l’enfance et la liberté des familles.

Pourquoi certains parents refusent de scolariser leur enfant? Ils sont plus de 50.000 dans ce cas… Les motifs d’un père, pourtant ancien professeur de l’Education Nationale, qui s’adresse à son fils dans un pamphlet publié chez JDH EDITIONS, dans la collection Upercut, sont à découvrir de toute urgence.

« Tu n’iras pas à l’école, mon fils » est à lire en urgence!

Jean-David HADDAD, éditeur.