Ecrire, quelle drôle d’idée… un jour, se lancer… quelques mots coup de cœur piochés ici et là, des idées qui germent, des personnages imaginés… ah les personnages… leur donner vie, s’attacher à eux… c’est un peu de nous-mêmes ou un peu de ce que nous aurions pu être ? Sans doute les deux…
Mais tout ceci ne fait pas une « histoire »… écrire ce n’est pas seulement en raconter une, c’est chercher à assembler un puzzle géant, en plusieurs dimensions… je prends des notes, partout, tout le temps… il est chouette ce mot, il sonne bien, je le note…
Et le projet avance… « j’aime bien ce que tu as écrit et la façon dont tu l’as écrit, tu vas publier ? »… ah oui, comment faire ? Chacun sait que si l’on n’est ni connu, ni recommandé, aucune chance d’être retenu par un éditeur…
On verra plus tard, continuons à faire vivre les personnages… ce sont bien eux et ce qu’ils vivent qui sont importants, non ?
« Et le titre, tu as pensé au titre ? » Le titre, c’est tout en fait. C’est comme ton roman qui prend forme : tu y penses le jour, la nuit… une liste de titres possibles, voila l’idée… comme une liste de prénoms pour la naissance d’un enfant…
Ça y est, je l’ai, j’ai le titre, il me plait bien, c’est tout ce qui compte… et sur mon ordinateur, à la page —, j’ai écrit le mot FIN… on y est alors, il faut relire et relire, corriger, faire relire par d’autres, corriger, relire…
Bientôt, ce sera bientôt… mon éditeur me l’a dit… il faut aussi gérer tout le reste, le produit brut doit devenir un produit fini…
Ecrire, quelle drôle d’idée…