Entre littérature, business éditorial, cinéma, et chronique personnelle, cet article va osciller.
Je ne sais pas pourquoi, ou plutôt je crois savoir, je suis très attiré par New-York, ou j’aurais rêvé de vivre, et tout particulièrement par le New-York d’il y a un siècle. Celui des années 20, des années folles.
C’est justement dans ce New-York que prend place l’histoire de Gatsby le Magnifique, écrite par F. Scott Fitzgerald il y a un siècle, et publiée en 1925. Deux fois adaptée en film, elle a eu pour acteur principal Robert Redford en 1974 puis Leonardo Di Caprio en 2013, la même année que Le Loup de Wall-Street. Les deux films ont d’ailleurs beaucoup de points communs, l’acteur est un peu sur un registre similaire quoi que beaucoup plus sensible et romantique dans Gatsby, que j’ai pu voir hier pour la première fois. Eh oui… avec le travail, beaucoup de chef d’oeuvres comme celui-ci me passent sous le nez… Mais je finis toujours par me rattraper.
On notera le côté très décalé et anachronique de la musique… Car dans une fête des années 20, on ne dansait pas sur du rap ni sur Jay-Z ! Mais la magie du cinéma est unique… Et celle des romans illustrés l’est aussi.
Justement, puisque Gatsby tombera dans le domaine public en langue française l’an prochain, il m’a paru bon et opportun pour nos lecteurs, de le publier, d’abord dans notre collection Les Atemporels, qui compte désormais près de 40 références… Puis dans notre fonds littéraire international Memoria Books, qui démarre tout juste et qui compte d’ailleurs « Mémoires d’un spéculateur » de Edwin Lefevre, dont l’intrigue se déroule exactement à la même époque de Gatsby, qui est une intrigue ressemblant à Gastby (un peu d’amour en moins, un peu de bourse en plus) et qui est magnifiquement illustrée par Yoann Laurent-Rouault, notre directeur littéraire et artistique qui a retranscrit une atmosphère unique dans laquelle j’aime à me plonger en fermant les yeux. C’est évidemment lui qui a été choisi pour illustrer Gatsby, dans Mémoria Books, pour une publication sur le premier trimestre 2023… De belles perspectives pour les amoureux de ce classique de la littérature américaine des années folles.
Ah oui… je vais vous dire pourquoi je crois savoir d’où vient mon intérêt pour le New-York des années folles… Car mon grand-père (je dis bien mon grand-père… les générations sont très longues chez nous) y a émigré, y est resté 3 ans, et a décrit dans des propos que mon défunt papa m’avait rapporté, « une liberté sans pareil, un monde où tout était possible, où tout se faisait vite, où les moeurs étaient libres, les femmes pas faibles, et où le jugement lui était faible »
Jean-David HADDAD