Je suis de Celle… Par Lou Vernet.

 

Je suis de celle qui commence,

Qui offre la première danse.

Je suis de celle dont l’énergie,

A fomenté un incroyable tour de magie.

Je suis de celle avec qui le bigbang,

Induit la théorie du boomerang.

 

Je suis de celle qui suit sa destinée,

Son chemin, sa voie lactée.

Je suis de celle dont la galaxie,

N’est pas plus grosse qu’un grain de riz.

Je suis de celle avec qui l’univers,

Octroie la vie en un éclair.

 

Je suis de celle qui a créé la vie,

A partir de milliards de bactéries.

Je suis de celle dont l’oxygène,

Implante les premiers gènes.

Je suis de celle avec qui les êtres vivants,

Partagent le même environnement.

 

Je suis de celle qui se croit en veine,

De devenir enfin « l’homme moderne ».

Je suis de celle dont le langage évolué,

Doit permettre de mieux communiquer.

Je suis de celle avec qui Cro-Magnon,

Bouffe pourtant ses compagnons.

 

Je suis de celle qui instaure l’esclavage,

Qui colonise et apporte le clivage.

Je suis de celle dont les colonies

Exploitent, pillent et anéantissent

Je suis de celle avec qui le commerce mondial,

Donne au 20ème siècle un goût spécial.

 

Je suis de celle qui ne cesse de réparer,

Les erreurs de ses ainés.

Je suis de celle dont les libertés,

Sont mondialement bafouées.

Je suis de celle avec qui cette fin de siècle,

S’inquiète d’un foutu bug virtuel.

 

Je suis de celle qui s’est décomposée,

Qui a forcé son individualité.

Je suis de celle dont la télé,

Vole sa liberté de penser.

Je suis de celle avec qui le Corona,

Décide de mettre le holà.

 

Je suis de celle qui retrouve la musique,

D’un battement de cœur unique.

 

Je suis de celle qui offre aux enfants,

La chance d’être vivants.

 

Je suis de celle avec qui l’épi de blé,

Va vers son plus bel été.

 

Je suis de celle qui ne veut plus être victime,

Ni pactiser avec le moindre crime.

 

Je suis de celle qui veut être,

Et ne plus jamais paraitre.

 

Je suis de celle qui se souvient,

A quel point elle aime les siens.

 

Je suis de celle qui écoute à la cime du grand arbre,

Le haut chant des palabres.

 

Je suis de celle qui regarde les étoiles,

Une à une, lever le voile.

 

Je suis de celle qui ramasse un cerneau de noix,

Et d’un souffle lui confie ses multiples choix.

 

Je suis de celle qu’on nomme le monde,

Qui avec joie vagabonde.

 

Je suis de celle dont toutes les femmes,

Emettent et portent la flamme.

 

Je suis de celle avec qui l’homme,

Doit redevenir gentilhomme.

 

Je suis toi, vous, il, nous, lui, moi,

Ensemble sous le même toit.

 

Je suis L’Humanité !