Le carrosse en panne…

Il était une fois un carrosse mû par deux essieux sur lesquels il reposait. L’essieu avant, l’essieu arrière. L’essieu avant s’appelait LIBERAL, l’essieu arrière s’appelait LIBERTAIRE.

Tantôt le carrosse fonctionnait en mode « traction », tantôt il fonctionnait en mode propulsion, selon que la conduite se faisait à droite ou à gauche. Rarement, en France, il fonctionnait en mode 4 roues motrices, sauf lorsqu’il se rendait en Suisse par exemple.

Ce carrosse s’appelait LIBERTÉ. Il est aujourd’hui au musée de nos mémoires. Il a cessé de fonctionner depuis deux ans bientôt, mais montrait des signes de faiblesse depuis un certain temps, depuis précisément, que l’essieu avant et l’essieu arrière tombaient en panne de plus en plus régulièrement.

Pourquoi ne peut-il plus rouler? La Boétie vous le dirait! A cause de la servitude volontaire! Celle qui fait que les gens préfèrent vivre un siècle comme des moutons qu’un jour comme un lion. Je prends cette métaphore car mon père me répétait tout le temps durant mon enfance qu’il préfère vivre un jour comme un lion qu’un siècle comme un mouton. Mais cela est un concept d’une autre époque n’est-ce pas? L’époque des carrosses, effectivement… aujourd’hui nous en sommes aux voitures électriques sans chauffeur, qui vous transportent d’un point A à un point B, et on ne se pose plus la question des essieux…

Modestement, JDH EDITIONS tente de donner corps et donner sens aux deux essieux pour qu’un jour le carrosse refonctionne… Un jour, peut-être… ici ou ailleurs, ici et ailleurs… Ils s’appellent Orwell, La Boétie, ou aujourd’hui Wapler, Laurent-Rouault, Andrieu… ils veulent le réparer. On y croit.

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Jean-David Haddad