Le plein de l’absence

Tu as à peine claqué la porte, sac à dos rempli de tes affaires, que ton absence m’a étreinte.

Seulement deux semaines, et elles me paraissent déjà bien longues.

J’ai retenu mes larmes pour ne garder que tes bras serrés forts autour ma taille et ton baiser qui accompagnait ta tendresse et ton affection.

Je sens le vide de ta place, ta chambre qui t’attend déjà.

J’entends le silence de ta présence réconfortante malgré tes coups de gueule et tes énervements parfois impulsifs.

J’entends le bruissement de tes mots qui animent nos belles conversations, nos questionnements et nos inquiétudes. A tour de rôle, nous trouvons ceux qui apaisent et nous réconfortent.

Ta console de jeu s’est tue. Ça lui fera du bien.

La porte qui claque la nuit tard se repose de tes sorties nocturnes.

Tes pas attendent de nous indiquer à nouveau ta présence.

J’attends le bruit des clefs que tu balances sur ton étagère. Je sais alors que c’est toi.

J’attends les photos promises.

J’attends de tes nouvelles imbibées de la joie de tes découvertes. Je souris à tes Yep, aux smileys généreux de bisous en cœur.

Je t’attends.

Ta voix résonne.