L’économie française sous perfusion forcée

L’économie française n’était pas florissante mais elle se portait plutôt bien, comme quelqu’un qui n’a pas une santé terrible mais vit normalement.

Est venu le COVID, peu importe par quelle porte ou quel biais.

L’Etat a alors tabassé à mort l’économie française, lui donnant des coups de pieds dans le bide, l’envoyant à l’hôpital,  et l’a alors mise sous perfusion.

« L’Etat crée des risques imaginaires » nous dit Simone Wapler, dont le livre « NON, l’Etat ne nous protège plus! » vient d’obtenir le prix du livre libéral 2021 de l’ALEPS.

L’Etat a mis l’économie française sous perf, par sa politique budgetaire, et continue de le faire, en disant par exemple aux patrons de discothèques : « on vous ferme vos commerces mais on va vous aider »! Les patrons de discothèques ne sont pourtant ni des fonctionnaires ni des assistés, ils n’attendent pas d’aide de l’Etat et veulent travailler et faire progresser leur business, point!

Revenons néanmoins sur la politique budgétaire menée par l’Etat français :

Le gouvernement a décidé d’un plan de relance exceptionnel de 100 milliards d’euros pour relancer rapidement l’activité économique.
Ce plan de relance est déployé par le gouvernement autour de trois volets :
– La transition écologique avec des mesures concrètes telles que ma prime renov ou la prime à la conversion.
– La competitivité avec par exemple des des baisses d’impôts de production ou encore des aides pour la transformation numérique des TPE/PME.
– La cohésion avec des aides aux employeurs qui recrutent en apprentissage notamment.
Enfin à l’échelle européenne, les chefs d’État et de gouvernement se sont mis d’accord pour un plan de relance concerté de 750 milliards d’euros pour la période 2021-2023. Un dispositif inédit dans le montant et les objectifs.Pour finir, il faut savoir qu’une politique budgétaire de relance bute toutefois sur un certain nombre de limites. L’endettement public devient trop important et complique les possibilités d’emprunt futur de l’Etat. Ainsi en France la dette publique est désormais de 120% du PIB…