Les journaux en parle, le Web aussi. Alice aux petites balles perdues.

Voici l’avis qui a été posté sur Linkedin par Céline Mangin qui travaille dans le secteur du journalisme. Transmis par l’auteur à la rédaction.  ( NDR : voir  les autres articles sur Aurélie Lesage et sur le livre, dans le sommaire de la revue.)
Alice aux petites balles perdue,
une critique de Céline Mangin.

Alice est une adolescente atypique, mal dans sa peau, perdue au cœur d’une génération qui la rejette autant qu’elle-même la maudit. Une génération flirtant avec la démesure dans laquelle elle ne se reconnaît pas, mais qui va pourtant l’influencer et devenir témoin passif de sa mise en danger. S’exprimant dans un langage familier, parfois cru, la narratrice raconte sa laborieuse mue vers l’âge d’adulte, ses tiraillements intérieurs, ses déchirantes tragédies, son obsession de connaître l’amour véritable. Et son aspiration à se sentir exister à tout prix.
Par le biais d’une jolie plume qui se veut tantôt acérée pour ajouter un touche de noirceur, tantôt poétique pour insuffler une nuée d’optimisme, Aurélie Lesage évoque les sombres défis entre adolescents que la surenchère peut faire basculer dans la violence pernicieuse. Mais plus que la mise au pilori de ces dérives, elle dépeint l’hypersensibilité et ses méandres périlleux, quelquefois heureux, parfois dangereux, bien souvent tortueux. “Alice aux petites balles perdues” est un titre détonnant pour un livre attachant dans lequel la pureté des pensées juvéniles se heurte à la dure réalité du monde.  »