Dernière version des Larmes du Désert.
Je sens que vous allez me poser la question. Alors je vais vous répondre, sans tarder.
Pourquoi un nouveau toman : Les Larmes du Désert.
Ce roman est paru en 2018 chez un éditeur qui ne m’a pas laissé un grand souvenir. Inutile de le citer.
En faisant mes premiers pas chez JDH éditions, j’ai voulu le republier en 2021 en l’appelant : Otage au Mali. Peu à peu, je me suis rendu compte que le public hésitait en consultant l’ouvrage. Un Otage connu attire peut-être le lecteur, mais un Otage anonyme n’obtient que l’indifférence. Pourtant, ils existent. Personne ne veut les voir.
Alors j’ai joué au « Grand romancier » à l’auteur qui se permet de travailler une nouvelle fois son écrit et à le republier cette année en 2023.
J’ai voulu une couverture de qualité et je l’ai obtenue. C’est une œuvre de Yoann Laurent-Rouault. Il avait d’ailleurs réalisé celle de mon premier roman chez JDH « Le Chant des Brisants ». J’en profite pour dire que ses réalisations sont remarquables. Elles plaisent et attirent les regards.
Vous savez donc presque tout. Presque, car je soutiens que la dernière version est de loin la meilleure. J’espère que ceux qui me liront comprendront qu’il n’est jamais simple de découvrir le monde. Je n’évoque évidemment pas les villages de vacances ou les circuits balisés. La liberté n’a pas la même valeur quand on franchit les frontières. On peut la perdre. Alors on regrette le temps où on ne savait pas en profiter pleinement.
Ronan a voulu fuir une injustice. La justice des hommes à ses faiblesses. Le personnage principal rejette sa liberté civile en croyant découvrir une liberté plus naturelle.
Il quitte une liberté ordonnée, légiférer par des lois. La justice, la fraternité, la légalité, malgré leurs faiblesses, précisent les droits et les interdits. L’intérêt général prime sur l’intérêt particulier.
Ronan croit rejoindre une liberté naturelle, sans lois, sans limites. Il croyait étouffer, il découvre un état de nature, où seule la force s’impose, seule la puissance fait autorité. C’est hélas le cas dans de nombreuses régions du monde !
Comme beaucoup de ses compatriotes, Ronan a subi la société qui l’entoure, sans vraiment participer à son dynamisme. Il entend les mots : démocratie, dictature, sans vraiment en connaître le sens. Il ignore tout de la liberté naturelle que de doux rêveurs idéalisent en s’affirmant ; citoyen du monde.
Le désir, les appétits conduisent souvent l’homme à agir selon son instinct. Les hommes sont par nature esclaves de leurs passions. Les intérêts particuliers les plongent dans une lutte incessante. La seule loi qui règne est celle du plus fort.