Préfacer une oeuvre du domaine public

Cet article fait suite à celui que j’écris le 26 novembre, intitulé « Pourquoi publier tant d’oeuvres d’auteurs morts? »

Il est important que j’en parle régulièrement désormais vue la place que les « morts » prennent dans notre catalogue :

-près de 20% du catalogue

-exactement 42% de notre production sur l’année 2022 soit 29 livres sur 69 publiés.

Vous noterez au passage que vous pouvez « en coller une » à quiconque traite JDH de petite maison d’édition, car 69 livres sur un an (un chiffre stable par rapport à 2021) n’est pas celui d’un petit éditeur.

Revenons-en à ces formidables oeuvres du domaine public.

En tant qu’auteurs nous aimons être lus !
C’est évident !
Nous avons des messages à transmettre, des émotions à partager…
J’ai écrit 26 livres (dont les deux tiers avant de créer JDH Editions)  : je sais de quoi je parle…
Les titres « 1984 » du grand George, ou « La crise du monde moderne » du surprenant René, se sont très bien vendus !
Et je les ai préfacés.
Évidemment mes préfaces collent au propos et rendent hommage aux auteurs. Mais la préface de TOI ou TOI aurait été forcément différente car j’y ai qd même glissé mes idées.
Et elles ont été beaucoup plus lues que si j’avais publié ces idées sous forme d’essai en mon nom propre.
Tout ça pour vous dire que ces préfaces d’œuvres du domaine public sont un excellent vecteur pour être lu et se faire remarquer…
Tout auteur de la communauté JDH peut en faire potentiellement, sous réserve d’une sélection de notre part et de répondre à un cahier des charges qui est devenu de plus en plus pointu.
Et c’est bien sur nous qui fixons les titres à préfacer après étude judicieuse du marché. Toute proposition peut être examinée cependant.
La rémunération de 1% dès le premier exemplaire est une juste récompense.
Et mieux vaut 1% sur des centaines voire milliers de ventes que 10% sur 15 ventes !
Prochainement Franck Antunes préfacera un livre très intéressant.
Sans compter de nombreuses préfaces de votre directeur littéraire.
Quant à moi, je préfacerai en 2023 Zola (j’accuse), et Durkheim et sûrement d’autres…
Jean-David HADDAD
Editeur réssuciteur