SALUT GUY, par Didier Lemoine.

ISalut Guy !
Une nouvelle preuve que le talent meurt aussi, Guy Bedos a pris le sillage de Jean-Loup Dabadie. Etre drôle ne change rien, être intelligent pas plus, il n’y a que des histoires qui s’arrêtent et des images qui s’effacent. Les souvenirs en forme d’éclats de rire seront encore et toujours les uniques armes, il faudra bien éviter l’épidémie d’un blues ambiant suffisamment joué ces derniers temps. L’orchestre a perdu un nouveau musicien.
Guy Bedos ne faisait pas rire tout le monde, moi il me faisait rire. À 85 ans, presque 86, on ne peut pas dire que ce soit une surprise, on peut juste écrire que l’on ne s’habituera jamais à ce genre de nouvelles. Des personnages publics, des proches, ou des inconnus, ce sont une multitude d’étoiles qui prennent leur envol chaque jour, et chaque jour il ne reste que nous pour en parler, en souffrir, ou simplement en contenir des émotions.
Ciao à ce clown rouge, parti dans un ciel bleu.