Alors que la crise sanitaire semble toucher à sa fin, du moins dans la dimension de peur qu’elle engendre auprès des populations et des marchés financiers, une autre crise est arrivée brutalement, en quelques jours, tétanisant tous les esprits et accaparant les chaines d’info en continu. La peur généralisée, voire le sentiment de panique, est aussi brutal qu’il y a deux ans précisément. Sauf que ce n’est plus un virus qui fait peur mais un missile… Ou plutôt, depuis ce dimanche, le brandissement de l’arme nucléaire. Une peur en remplace une autre, et évidemment cela va constituer un beau prétexte pour les états de brandir la protection de leurs populations.
Poutine, avec ses penchants dictatoriaux, ses vélléités de reconstituer en Empire Russe, n’est-il pas connu de tous depuis 22 ans qu’il est au pouvoir? Pourquoi les états occidentaux, si absents dans le passé face à ses agissements, ont-ils réagi si fortement à son endroit cette fois? L’imprévisibilité du personnage fait que le danger est effectivement ouvert, mais jusqu’où ira-t-il?
Dans son pamphlet libéral, « Non, l’État ne nous protège plus! », prix du livre libéral 2021, Simone Wapler parle de risques soit imaginaires soit créés, fabriqués par les états pour justifier leur protection et donc leur intervention dans la société et l’économie. Faut-il y voir là un risque créé alors que celui du COVID se dissipe? Cela est une simple question et chacun aura sa propre réponse. Toujours est-il que les chaines d’info en continu, comme les réseaux sociaux, n’ont pas fini d’avoir de l’audience!
Jean-David HADDAD