Comment ? Vous avez dit : Joyeux Noël.

Bonjour,

L’on dit qu’une manifestation a été sévèrement réprimée, et que les leaders ont reçu instantanément de lourdes peines. Force est à la loi, c’est bien connu. Les slogans étaient d’ailleurs insupportables. Ils criaient « joyeux Noël » et « une crèche pour chaque ville ».

Comment me direz-vous ? Vous mélangez tout ! Vous délirez !

Je l’admets, mais un jour viendra, si j’en crois les bruits qui courent. Ils sont insistants. Déjà, certains vous lancent un regard venimeux quand vous parlez de « Joyeux Noël » d’autres crient au scandale en voyant un arbre de Noël, une crèche traditionnelle.

Dire « joyeuses fêtes » avant la Noël me semble ridicule et l’on ne peut que répondre : « Merci pour votre joyeux Noël ».

Vous en conviendrez, nous sommes face à un problème important, capital pour notre avenir. Ne me parlez pas de religion, je fais référence à nos racines, à la fraternité essentielle. Ceux que nous acceptons dans notre pays ne peuvent que les épouser.

En dédicace, les lecteurs qui m’écoutent acceptent toujours mon « Joyeux Noël ». Ils sont même souriants quand je l’écris sur le conte que je leur propose : (Un Chalet pour Noël, superbe collectif avec plusieurs complices, ou Le Chalet du père Noël avec les conseils du lutin malin pour qu’un bambin puisse créer son beau Chalet, ou encore Souvenez-vous du Chalet du père Noël, aux couleurs de l’esprit de Noël). Pourtant, les prénoms de ceux qui me rejoignent sont très variés.

Pour conclure, je me permets de dire à ceux qui ont perdu leur âme d’enfant que demain leurs descendants leur chanteront sûrement « Joyeux Noël ». Il en est ainsi, le présent rejette le passé, avant d’être exclu par le futur.