Emmanuel Macron porte plainte contre l’auteur des affiches le représentant en Hitler.

Emmanuel Macron porte plainte contre l’auteur des affiches le représentant en Hitler.

 Ce qui pour moi est la preuve absolue que ce bon fonctionnaire qui « incarne la République française » selon ses propres mots (et j’ai dû réduire le corps de texte plus de 250 fois pour que la citation rentre dans la page),  a justement une idée particulière sur la définition du mot.

En Hitler, en Mao, en Mussolini, en Landru, en Nosferatu, en Franco, peu importe en quoi il peut être caricaturé, la liberté d’expression est un droit fondamental. Et si en plus la caricature fait mouche, envoie et touche, c’est peut-être le signe qu’il est temps de non seulement s’excuser auprès des Français, mais aussi de revoir sa politique.

Je viens de relire ma dernière phrase, et effectivement, je suis d’accord avec vous, pour les excuses, c’est trop tard. Mais pour sa politique, il pourrait encore inverser la vapeur.

Mais non, notre bon souverain versaillais, notre Dieu vivant, notre Kennedy sans décapotable pour l’instant, n’aime pas la blague. Alors, il saisit la justice et envoi ses flics. Comme le Jihad envoie ses terroristes chez Charlie. Comme un camion écrase les estivants. Comme un dictateur  envoie ses opposants dans les mines de sel pour assaisonner les Bretzels.

Michel-Ange Flori a grimé Emmanuel Macron en Hitler, sur des affiches géantes à Toulon et à la Seyne-sur-Mer, avec le slogan : « Obéis, fais-toi vacciner ». Elles sont restées visibles pendant deux semaines environ. Deux semaines, ce n’est rien à côté des plus de 200 que l’on vient de se taper avec lui est ses acolytes, gilets jaunes et sanitaires compris. Le seul moment agréable de son mandat, c’est quand il a reçu une tarte. Mais ceci n’engage que moi. Bien évidemment.

Ce liberticide en spray, plus fort que toute la gamme Bégon et Raid réuni, qui arrive même à faire faire leurs valoches aux moustiques tigres et aux frelons asiatiques qui préfèrent aller piquer ailleurs pour voler en toute liberté, s’insurge, se vexe, se fâche quand on égratigne son image. Pourtant, cela fait partie du jeu. Quand on est un homme public, même aussi jupitérien que lui, même aussi amoureux de lui-même, il faut s’y attendre à la caricature ! C’est une soupape. Une décompression nécessaire en réaction aux dictats.

Soutenons Michel-Ange Flori, qui a eu bien d’autres cibles que Garovirus par le passé, qui a le courage de faire passer des messages libertaires à une époque où il faut une autorisation à un simple citoyen pour marcher dans la rue. Vous le trouverez sur FB.

Car on lui réclame à présent 12000 euros, pour avoir osé faire, non pas le portrait de Jésus ou de Mahomet, mais d’un politique, certes plus tordu que les autres, mais d’un politique quand même, d’un type normalement élu par le peuple. Vive la république et vive la France.

YLR, pour l’Edredon.