Etats d’âme d’un vacciné, partie 2

Je me suis fait vacciner, j’en suis content, fier, et si c’était à refaire je le referais. Pour protéger mes proches, car mon statut de personnage public m’engage à rencontrer beaucoup de monde. Et que j’ai des personnes fragiles dans mon entourage.

Mais je ne puis me résoudre à accepter que l’on puisse envisager d’imposer manu militari la vaccination. Je me suis fait vacciner en acceptant le risque de développer une pathologie dans un temps indéfini vu le manque de recul sur ce vaccin. Mais en attendant, je veux vivre, oui vivre comme avant sans me poser de questions. Si d’autres font un choix différent je l’accepte. Et étant vacciné, je ne crains rien d’eux. Même notre président (ça me fait mal de dire que c’est le mien bien que j’ai voté pour lui au second tour) dit que la quantité virale transmise d’un non vacciné à un vacciné est divisée par 12. Autrement dit, pour subir un risque d’aller en réanimation suite au Covid il faudrait qu’on m’asperge une bombe de covid sur la face pendant plusieurs minutes, comme on gaze un insecte! Donc, cas concret : je suis assis dans le train avec un masque, mon voisin est assis près de moi avec un masque, il n’est pas vacciné, il me parle. Quel risque d’être contaminé? Zéro. Alors pourquoi interdire de prendre le train aux non vaccinés ou à ceux qui refusent cet immonde bâtonnet dans le nez qui détruirait à petit feu leurs sinus? N’est-ce pas pour diviser la population? Diviser pour mieux régner. Principe de base si souvent oublié de la politique.

J’ai honte d’être français quand j’entends parler de vaccination obligatoire pour l’ensemble de la population. Aucun pays ne l’a fait. Seules les Philippines, dont le pouvoir est occupé par un des dictateurs face auquel Erdogan et Loukatchenko sont des gentils, arbore cette menace et envisage de mettre les récalcitrants en prison. Et nous avons un chef d’Etat qui lui emboite le pas?! Lui qui se disait par principe hostile à toute forme d’obligation vaccinale.

Lamentable… On m’a dit que le mot n’est pas assez fort.

Je laisse chacun placer le mot qu’il souhaite sur cette situation et ce retournement de veste.

JDH