La théorie du chaos ? Une nouvelle forme de gouvernance en plein essor.

La théorie du chaos ? Une nouvelle forme de gouvernance en plein essor.

Depuis 2017, nous assistons à la déliquescence de la République française. Sur grand écran. En direct. D’abord, il fut le temps des gilets jaunes, qui amenèrent le phénomène international des blacks blocs dans nos rues, ensuite, vint la dictature sanitaire, la ségrégation de la population, la privation du soin et la contrainte sociale absolue.

Puis vinrent des pénuries de produits divers et variés pour conforter le traumatisme lié à cette grande farce mondiale. Pour montrer la pseudo fragilité du système.

Puis, après un retournement électoral bien franco-français, arrivèrent les reformes « économiques », toutes plus assassines les unes que les autres pour le pouvoir d’achat et le bien vivre des populations. Alors nouvelles émeutes, nouvelles peurs, appel des populations à l’ordre et la sécurité quand ça déborde, et pour notre gouvernance, montrer que la dictature est nécessaire au pays des Gaulois réfractaires.

En attendant, les scandales qui découlent de toutes ces manipulations de masses et qui auraient dû occuper la scène politique et médiatique passent à la trappe. S’ajoute en fond de toile, le spectre, le vieux spectre octogénaire, de la IIIe guerre mondiale…

Et comme en 1936, les JO et après, il sera temps de faire la guerre !

Là, depuis le début de la semaine, nous sommes dans la manipulation des jeunesses immigrées et défavorisées, dans l’anarchie, dans la vulgarité crasse de la guerre civile, dans l’affrontement tribal d’un autre âge. Dans l’impunité la plus totale pour ceux qui favorisent le plan politique dans son ensemble.

45000 policiers doivent garantir les valeurs et la sécurité républicaine. Sans pouvoir agir réellement. Les télévisions se régalent, la colère gronde, les dégâts se soldent en millions lourds : mais ce n’est pas grave, la théorie du chaos fonctionne.

Bientôt l’article 16 ?

Bientôt une loi pour pouvoir exercer un troisième mandat présidentiel ?

On accuse la gauche : « qu’est-ce que c’est que tous ces noirs et ces Arabes qui sèment l’anarchie? Ils viennent de la politique d’immigration des gouvernements passés. Nous ne sommes plus chez nous ! C’est l’Afrique ! »

On accuse la droite : « c’est à cause de sa politique passée que les banlieues s’embrasent. Salopards de riches ! »

Et pendant ce temps, les extrémistes de tout bord se frottent les mains. Et recomptent leurs balles.

Diviser pour mieux régner ?

Nous n’en sommes plus là.

Incompétence notoire d’un gouvernement en souffrance ?

Si, seulement!

Le cas serait moins grave… et moins préjudiciable pour l‘avenir.

YLR