Le chat à neuf queues. Par YLR.

Le chat à neuf queues.

 Le Conseil constitutionnel est composé de neuf membres. Trois sont nommés par le président de la République, trois par le président du Sénat et trois par le président de l’Assemblée nationale. Leur mandat est de neuf ans et n’est pas renouvelable, afin de garantir leur indépendance. J’y vois là seulement une torture de plus pour le peuple français. 9 types qui se connaissent bien votent gras entre eux sous les ors de la république. Ils votent sur la base des textes de loi déjà promulgués. Dans l’intérêt de la nation et dans le respect de la démocratie, donc des libertés individuelles et collectives, normalement, puisque c’est leur rôle. Mais ils dépendent directement du pouvoir puisque c’est la majorité ou le pouvoir lui-même qui les mettent en place par nominations. Donc, la censure dont ils peuvent faire preuve n’est qu’un levier dans la négociation sociale. Du  » pire au moins pire ». Je m’explique : je demande la peine de mort pour que le type soit au moins condamné 25 piges. Si je demande que 25 piges, il ne sera pas condamné. Ainsi, le chat à neuf queues s’autoflagelle en  censurant ce qui de toute façon n’était pas réellement voulu et accepte le « moins pire » jusqu’au prochain tour. C’est un numéro de cirque constitutionnel bien rodé. Le président coupe les oignons et les autres pleurent. Le peuple se rassure m’a l’a quand même dans l’oignon, pour le coup.

Le Pass sanitaire est donc validé,   et chez Jacob-Delafon on hurle de joie, les emplois seront bien préservés. Et les commandes vont affluer. Pour ma part, plus de cafés, plus de restaurants, et très certainement dans un proche avenir les courses en Drive uniquement. Et je ne parle pas du reste. Ceci dit, je critique, je critique, mais ça va, pour une dictature, ils commencent doucement.

 

YLR, futur migrant.  (Ou terroriste, je ne sais pas encore.)