Oui à la littérature, non à la pensée unique!

Vegan

Ecolo

Défenseur de la cause animale

Voici entre autres les maitres mots d’aujourd’hui. Ceux de la pensée unique.

En 1945, les gens ne se posaient pas ce genre de questions. Et quand Orwell a écrit « la ferme des animaux », pour dénoncer à la fois le nazisme et le stalinisme, mais à destination des jeunes, il ne se préoccupait pas spécialement de la cause animale mais cherchait une métaphore faisant écho dans l’esprit des enfants, tout simplement. Il a donc pensé aux cochons pour illustrer les dictateurs. Disons que dans la ferme, les poneys ou les dindons auraient été moins crédibles en dictateurs… Il fallait bien faire un choix.

Aujourd’hui, certaines personnes trouvent le moyen de critiquer ce maitre de la littérature pour injure à la cause animale! Il fallait le faire!

On ne doit jamais juger une oeuvre du passé à l’aune des considérations actuelles. Sinon on interdirait tout! Et ce serait la police de la pensée. Pour servir la pensée unique.

Mais il n’est pas impossible que des écrivains comme Orwell, Céline, Soljenitsine, Huxley, Apollinaire ou même Beaudelaire, et bien d’autres encore soient un jour interdits de citer. Ou que leurs oeuvres soient modifiées, aseptisées. Après tout, le mouvement a déjà commencé avec Agatha Christie et ses « Dix petits nègres ». Oui, « Dix petits nègres ».

Parmi les colonnes sur lesquelles une maison d’édition doit fonder son temple, se trouve le respect le plus strict de ce qui a été écrit. Qui constitue la mémoire de l’humanité. Car le livre est un média atemporel.

Alors :

Vive la collection « LES ATEMPORELS »!

Jean-David HADDAD

Président de JDH EDITIONS